Une délégation de la Confédération africaine de football (CAF) est attendue du 16 au 19 mai prochain dans la capitale gabonaise pour une mission d’inspection des travaux des différentes infrastructures relatives à l’organisation conjointe par le Gabon et la Guinée Equatoriale de la Coupe d’Afrique des nations (CAN 2012). Le 28 avril dernier, le premier ministre s’était entretenu avec le chef de l’Etat pour rattraper le retard pris dans la réalisation de ces travaux.

Comme l’avait averti la Confédération africaine de football (CAF) au début du mois, une nouvelle mission d’inspection a été mandatée au Gabon et en Guinée Equatoriale pour vérifier l’état d’avancement des travaux de la Coupe d’Afrique des nations 2012 (CAN 2012).

«Le comité exécutif de la CAF a décidé d’organiser une deuxième visite d’inspection au Gabon et en Guinée Equatoriale afin de suivre la marche des travaux dans les différentes infrastructures dans les deux pays», avertissait la correspondance du secrétaire général de la CAF, Mustapha Fahmy, du 8 avril dernier.

La délégation de la CAF qui entamera sa mission à Libreville du 16 au 19 mai prochain pour vérifier les travaux des différentes infrastructures sportives et hôtelières prévues par le comité d’organisation. Elle poursuivra sa tournée du 20 au 24 mai prochain en Guinée Equatoriale.

Le premier ministre gabonais, Jean Eyeghé Ndong, s’est entretenu le 28 avril dernier à ce sujet avec le chef de l’Etat. A l’issue de cette séance de travail, il a expliqué que si «l’opinion s’interroge sur notre capacité à organiser cette grande manifestation sportive, je crois pouvoir dire que le Gabon est capable d’organiser, avec notre voisin la Guinée Equatoriale, cette grande compétition de football. Nous avons accusé du retard, mais nous pourrons le rattraper».

Le président «m’a demandé de continuer à intensifier les efforts en ce qui concerne la stratégie à adopter pour que nous soyons dans les temps», a-t-il ajouté.

Près de 250 milliards de F.CFA sont déjà mobilisés en vue de réaliser en priorité, la réfection du stade Omnisports de Libreville et du stade Rénovation de Franceville, dans le Sud-Est du pays, deuxième ville devant abriter les matchs de la CAN 2012 au Gabon, ainsi que la construction des stades attenants et des hôtels.

Mais jusqu’à présent, aucun chantier lié à cet événement n’a démarré. La construction d’un stade de football de 45 000 places dans la banlieue Nord de Libreville, pourtant confié à une entreprise chinoise, n’a toujours pas commencé.

En 2006, une délégation conjointe CAF et de la Fédération internationale de football association (FIFA) n’avait pas validé la candidature conjointe du Gabon et de la Guinée Equatoriale pour l’organisation de la CAN 2010 qui avait été finalement octroyée à l’Angola.

Libreville et Malabo avaient été éliminés pour non respect du cahier de charge lié à l’organisation d’un événement d’une telle envergure que la CAN. Lors d’une assemblée générale en 2008, la CAF avait décidé de confier au Gabon et à la Guinée-Equatoriale, l’organisation de la CAN 2012, à la Libye celle de 2014 et au Cameroun la CAN 2016.