spot_imgspot_img

Lettre Ouverte du Dr. Daniel Mengara à Madame Rose Francine Rogombé, Présidente par intérim de la République gabonaise: « Affirmez vos prérogatives, Madame, ou démissionnez si vous n'êtes pas capable »

Daniel Mengara
Dr. Daniel Mengara, Président, BDP-Gabon Nouveau

Dans une lettre ouverte à Mme Rose Francine Rogombé, Présidente par intérim de la République gabonaise, le Dr. Daniel Mengara interpelle la nouvelle présidente de la République par intérim du Gabon, lui enjoignant de ne pas rater le coche de l’histoire et de favoriser une transition démocratique immédiate au Gabon qui ne soit ni bâchée ni précipitée.  « Affirmez vos prérogatives, Madame, ou démissionnez si vous n’êtes pas capable », lance-t-il à la chef de l’Etat gabonaise par intérim.

Ci-dessous le contenu de la lettre.

Pour obtenir le PDF de la lettre, cliquez ici.





Bureau du Président

BONGO DOIT PARTIR



Son Excellence Mme Rose Francine Rogombé
Présidente intérimaire de la République
Libreville, Gabon

N/R : BDPGN/USA/DIR/PR/DM/090617/001

OBJET : Lettre Ouverte du Dr. Daniel Mengara à Madame Rose Francine Rogombé, Présidente par intérim de la République gabonaise: « Affirmez vos prérogatives, Madame, ou démissionnez si vous n’êtes pas capable »

Madame la Présidente,

C’est avec consternation, mais également une profonde déception, que je me trouve aujourd’hui obligé, au nom du BDP-Gabon Nouveau et du peuple gabonais, de vous rappeler à vos obligations en vous demandant d’affirmer, immédiatement, vos prérogatives de Présidente de la République du Gabon. La nature intérimaire de vos fonctions ne vous dispense aucunement, Madame, du devoir de faire triompher les prérogatives constitutionnelles qui sont aujourd’hui vôtres, aux fins de sortir le Gabon du bourbier politique dans lequel il se trouve.

Il me semble que la manière avec laquelle vous avez géré l’intérim du pouvoir jusqu’à présent, et, donc, manqué d’affirmer les injonctions de la Constitution, s’est révélée émaillée de vices de procédure et de forme qui sont non seulement autant de violations de la Constitution, mais également autant de signes qui trahissent un manque de caractère et de courage préoccupants. Vous semblez même avoir compromis l’avenir du Gabon en vous préoccupant plus d’un deuil national de 30 jours dont les Gabonais, franchement, n’ont que faire, que de l’urgence de la mise en place de la transition démocratique que les Gabonais attendent. Ceci est inacceptable.

Laissez Omar Bongo aux morts et à Dieu, Madame, et occupez-vous des vivants qui, eux, attendent des soins et meurent actuellement dans les hôpitaux-mouroirs du Gabon, parce que sans médecins et sans médicaments. Occupez-vous des enfants affamés dont les parents sans emploi attendent en vain le développement économique depuis 42 ans.

De quels vices de procédures et de quelles violations de la Constitution parlé-je ?

1) Dès le jour de votre prestation de serment, Madame, vous auriez dû exiger immédiatement la démission du gouvernement actuel. Ce gouvernement n’étant pas le vôtre, mais celui de votre prédécesseur, il était important que vous exigiez sa démission et formiez, de préférence, une toute nouvelle équipe. Comme l’a confirmé la Cour constitutionnelle dans une décision rendue publique par le journal L’Union du vendredi 12 juin 2009,  « les fonctions du gouvernement cessent automatiquement à l’issue de la prestation de serment du président de la République élu ou désigné ». Vous n’avez pas fait appliquer ces injonctions. Pourquoi ?

2) Dès le jour de votre prestation de serment, Madame, vous auriez dû prendre possession du Palais Présidentiel de la République, qui aurait par conséquent dû devenir votre lieu de résidence et de travail obligatoire dès la prise de fonction. Omar Bongo étant mort, nous nous demandons ce que la famille Bongo fait encore en ces lieux. Vu que la plupart des membres de cette famille et les autres bongoïstes en tous genres qui s’y trouvent encore n’avaient que des fonctions politiques, toutes ces fonctions auraient dû prendre fin avec le décès d’Omar Bongo. Le fait que les enfants Bongo soient encore maîtres du Palais présidentiel et que vous, en tant que Présidente de la République, soyez réduite à les regarder faire, est un affront intolérable envers la Constitution et les prérogatives présidentielles qu’elle vous confère. C’est donc un affront à l’encontre du peuple. Quand allez-vous faire cesser ce désordre ?

3) Dès le jour de votre prestation de serment, Madame, vous auriez dû immédiatement annoncer le calendrier électoral. La technicité de la Présidence par intérim au Gabon est telle qu’elle ne vous permet aucune marge de manœuvre. Vous êtes, de par votre statut actuel, une sorte de « Madame élections » ou de « Présidente électorale ». C’est là, en fait, votre toute première priorité. Le fait que vous ayez déjà, depuis votre prestation de serment, fait perdre au pays 8 jours sur les 30 à 45 commandés par la Constitution est un fait hautement préoccupant. Allez-vous nous dire, Madame, que vous allez maintenant mener la nation à un processus électoral bâclé en seulement 22 ou 37 jours, sans avoir au préalable dit à qui que ce soit comment vont se dérouler les élections et à quel moment le processus électoral va commencer ? Que nous préparez-vous comme surprise, Madame ?

4) Vous avez, Madame, laissé Pascaline Bongo et sa famille vider les coffres-forts dans lesquels Omar Bongo gardait les milliards en cash avec lesquels il corrompait la classe politique gabonaise et organisait la mafia franco-gabonaise. On nous dit que des milliards se trouvaient dans ces coffres au moment de sa mort. Ces milliards et coffres-forts auraient dû être bloqués et la famille Bongo privée d’accès à la Présidence tant qu’un huissier de justice n’aurait pas, dans le cadre d’une Commission d’évaluation et d’enquête, fait l’état des lieux au palais Présidentiel et différencié les biens qui appartenaient à Monsieur Bongo de ceux qui appartenaient à l’Etat. Vu que vous avez quasiment hérité des mêmes pouvoirs étendus que ceux qui ont permis à Omar Bongo de faire la pluie et le beau temps au Gabon pendant 42 ans, pourquoi n’utilisez-vous pas ces pouvoirs pour remettre de l’ordre dans la famille Gabon et faire respecter non seulement la Constitution, mais aussi les prérogatives qui viennent avec les hautes fonctions que vous occupez ?

Madame la Présidente, les seuls faits ci-dessus évoqués devraient suffire pour vous montrer pourquoi nous vous demandons aujourd’hui même d’affirmer votre personnalité et de sortir de l’emprise des Bongo. La Constitution vous y autorise. Affirmez donc vos prérogatives, Madame, ou démissionnez si vous n’êtes pas capable.

Au cas où vous ne le saviez pas, Madame, le BDP-Gabon Nouveau a souhaité, et organisé, votre arrivée au pouvoir parce que nous savions que c’était la seule manière de barrer, constitutionnellement, le chemin à la famille Bongo qui essaie, depuis la suspension subite des activités présidentielles de Monsieur Bongo le 6 mai, de s’instituer en famille monarchique maîtresse absolue du Gabon. Nous avions tout simplement pensé qu’en faisant tout pour que vous arriviez au pouvoir, l’application des procédures intérimaires serait suffisante pour barrer, même à titre temporaire, le chemin aux velléités de prise de pouvoir antidémocratique d’Ali Bongo et de sa sœur.

Il vous souviendra, en effet, Madame, que le BDP-Gabon Nouveau fut le seul mouvement politique gabonais qui avait, dès le 15 mai, c’est-à-dire 9 jours après la « disparition » mystérieuse d’Omar Bongo de la scène publique, fait du sujet de la vacance du pouvoir son cheval de bataille. C’est ainsi que nous avons pu susciter dans le pays le débat sur la vacance du pouvoir présidentiel au Gabon en écrivant aux diverses institutions de la République, y compris le Sénat que vous présidiez encore, pour leur demander de constater cette vacance.

Tandis que toute la classe politique et civile gabonaise continuait à garder un mutisme inquiétant sur ce sujet, le BDP-Gabon Nouveau monta de nouveau au créneau dans la semaine du 18 mai en distribuant 10.000 tracts dans les quartiers de Libreville, aux fins d’inviter les populations à un meeting du 23 mai au Carrefour Rio, meeting qui avait pour but, une fois de plus, de demander publiquement aux institutions qui en ont les prérogatives de constater la vacance du pouvoir au Gabon. A cette époque, le BDP-Gabon Nouveau savait déjà que Monsieur Bongo ne reviendrait pas vivant au Gabon. Cependant, ce que nous voulions surtout, c’était rapidement provoquer au Gabon le débat sur la vacance du pouvoir aux fins justement de forcer les institutions gabonaises à la reconnaissance de cette vacance.

Pourquoi était-il si important pour le BDP-Gabon Nouveau de voir la vacance du pouvoir reconnue et Rose Francine Rogombé devenir Présidente du Gabon par intérim ?

Tout simplement parce que nous savions que si ce débat devenait réalité, et la vacance constatée, le régime serait obligé de donner le pouvoir à la Présidente du Sénat, c’est-à-dire à vous, Madame Rogombé. Nous ne voulions tout simplement pas laisser à Ali Bongo et à ses complices le temps de préparer le coup d’état ou, à défaut, la modification de la Constitution qu’ils mijotaient. Ainsi, malgré l’interdiction de notre meeting de Rio du 23 mai par le Ministre de l’intérieur, nous avons, toujours dans le cadre de notre « stratégie du mouton », récidivé en annonçant le 31 mai que le BDP-Gabon Nouveau allait envoyer une délégation en Espagne le 13 juin 2009, aux fins d’établir la vérité sur l’état de santé de Monsieur Bongo.

Ce que la plupart des Gabonais ne savaient pas est que, détenant de source sûre un certain nombre d’informations, le BDP-Gabon Nouveau se préparait à aller annoncer, devant la clinique Quiron à Barcelone, qu’Omar Bongo était mort. Nous avions ainsi eu l’intention de mettre fin aux mensonges du gouvernement une bonne fois pour toutes. Nous soupçonnons que ceux qui, dans le régime, contrôlaient l’information sur la mort de Monsieur Bongo ont eu vent de notre plan et se sont donc sentis obligés de reconnaître, comme nous le voulions, le décès d’Omar Bongo, enclenchant ainsi le processus intérimaire que nous demandions depuis le 15 mai.

Autrement dit, toute la stratégie du BDP-Gabon Nouveau depuis le 15 mai consistait à « canaliser » rapidement le régime Bongo, comme un troupeau de moutons (d’où la stratégie dite « du mouton »), vers l’obligation de reconnaître la vacance du pouvoir au Gabon. Ceci faisant, nous avons pris de court Ali Bongo et ses amis en les privant du temps dont ils avaient besoin pour leur plan de prise de pouvoir au Gabon par des voies autres que celles des urnes. Aujourd’hui, sauf cas de coup d’état direct contre le pouvoir intérimaire de Rose Rogombé, il serait difficile de voir comment Ali Bongo pourrait arriver au pouvoir sans passer par une élection. Notre premier objectif, celui d’obliger le régime à passer par des élections est donc atteint. Un jour, les Gabonais nous en remercieront car, quels que soient les risques de fraude électorale, une élection porte toujours en elle le potentiel d’une révolution. C’est donc désormais aux Gabonais de s’organiser pour que, cette fois-ci, personne ne leur vole cette élection.

Il s’en suit donc, Madame la Présidente, que votre présence à la tête de l’Etat aujourd’hui grâce au travail stratégique de notre mouvement implique que vous ne deveniez point la marionnette de la famille Bongo. Les prérogatives de Présidente de la République que la Constitution actuelle vous donne sont telles que vous avez pleinement le droit, le pouvoir et le devoir:

1) d’exiger la démission immédiate de tous les membres du gouvernement Eyegue Ndong, y compris celle d’Ali Bongo et d’André Mba Obame, les mauvais enfants gâtés de la République. Du moment, par ailleurs, où il n’y a aucune obligation pour vous de les reconduire, vous avez, Madame, la possibilité de nettoyer le pays de tous ces bongoïstes qui détruisent l’âme du peuple gabonais depuis 42 ans. Faites du neuf, Madame, et osez le changement. La Diaspora gabonaise toute entière vous soutiendra et vous aidera à moderniser le Gabon, pourvu que vous sachiez vous allier leurs intelligences en vue d’un Gabon Nouveau. A vous toute seule, Madame, vous seriez, avec l’aide du peuple gabonais, capable de sauver le Gabon de la gangrène bongoïste. Vous en avez le pouvoir, assumez-le.

2) de faire que la transition actuelle soit une véritable transition démocratique qui ne soit ni précipitée ni bâclée. La seule manière de le faire, Madame, serait de réunir, immédiatement, toute la classe politique et associative gabonaise, aux fins de développer une entente autour de la nécessité de réformer les institutions avant la tenue des élections anticipées prévues pour dans quelques semaines. Il y a quelques jours, la Coalition Gabonaise du Refus et de Salut National, dont le BDP-Gabon Nouveau fait partie en tant que membre signataire, vous a fait parvenir une proposition de Constitution et un Plan de Paix et de Réconciliation Nationale qui constituent de bons exemples de ce que les Gabonais attendent de vous, c’est-à-dire :

la mise en place, avant l’élection, d’une Constitution moderne et démocratique qui serait soumise au peuple par référendum aux fins de rendre réelles un certain nombre de réformes capables de stabiliser et d’optimiser le système politique gabonais, notamment par une modernisation démocratique qui, entre autres, réduirait les pouvoirs du Président de la République, remplacerait le Sénat par des parlements et gouvernements provinciaux, renforcerait les pouvoirs du Premier ministre et de l’Assemblée nationale, rendrait la justice indépendante du pouvoir exécutif, renforcerait l’équilibre des pouvoirs, ramènerait le mandat présidentiel à 5 ans renouvelable une fois et ré-instituerait le mode de scrutin à deux tours ;

la mise en place d’un gouvernement de transition et d’union nationale sans exclusive qui aurait pour tâche, pendant une durée de six mois ou même d’une année, d’organiser une vraie transition démocratique par la mise en place des réformes nécessaires en vue de la démocratisation immédiate du pays et la tenue d’élections transparentes entièrement supervisées et organisées par l’ONU ; le Plan de Paix et de Réconciliation Nationale soumis à votre attention par la Coalition Gabonaise du Refus et de Salut National contient des détails importants sur la manière dont une telle transition devrait être menée.

la possibilité de réconcilier les Gabonais dans le cadre d’une Commission de la Vérité, de la Repentance et de la Réconciliation Nationale (COVERRNA). Le Plan de Paix et de Réconciliation Nationale soumis à votre attention par la Coalition Gabonaise du Refus et de Salut National contient, là encore, des détails importants sur la manière dont une telle commission pourrait être mise en place.

Madame la Présidente,

Le moment est venu pour vous d’arrêter ces tergiversations anticonstitutionnelles qui, plus le temps passe, vous rendent complice de l’agression des bongoïstes à l’encontre de la Constitution gabonaise, donc du peuple gabonais. Malgré votre appartenance au régime Bongo, je vous ai toujours prise pour une femme de principes et de caractère. Votre accession à la magistrature suprême n’est pas historique uniquement sur la base de votre féminité, elle l’est aussi sur la base de la chance historique que vous avez, de par vos prérogatives sous la Constitution actuelle, de balayer d’un revers de la main les crimes bongoïstes qui ont fait subir une insoutenable agonie à notre pays pendant près de 42 ans. Nous ne vous demandons pas la chasse aux sorcières. Nous demandons la Réforme démocratique sur base de consensus national. Le Plan de Paix de la Coalition, et la proposition de nouvelle Constitution faite par cette Coalition, participent de cet élan pour la paix et la réconciliation nationale.

Parce que le Gabon n’est pas une monarchie, et parce que de nombreux Gabonais, y compris ceux du BDP-Gabon Nouveau et de la Diaspora gabonaise tout entière, sont prêts à vous soutenir si vous affirmez, dès maintenant, les prérogatives qui vous sont commandées par la Constitution, nous vous saurions gré, Madame, de mettre fin, ici et maintenant, à l’intolérable agonie du Gabon. Les Gabonais ne sont pas prêts à accepter une présidence héréditaire au Gabon et s’opposeront de toutes leurs forces à une autre prise de pouvoir par la famille Bongo car les Gabonais sont fatigués d’attendre. Ils sont fatigués de mourir. Ils sont fatigués d’un pays où des Présidents, après avoir pillé leur pays pendant plus de quatre décennies, vont mourir à l’étranger loin des leurs, comme des chiens, et dans la honte et l’humiliation la plus totale, parce que le sous-développement qu’ils ont imposé à leur pays aura fini par les rattraper au moment où ils n’ont pu trouver sur place aucun hôpital capable de les soigner quand ils en avaient urgemment besoin. Imaginez les milliers de Gabonais qui, eux, meurent chaque année dans des conditions animalières dans les hôpitaux-cimetières du Gabon, sans toutefois pouvoir, eux, s’offrir le luxe de s’exiler en Espagne ou au Maroc pour des checkups annuels ou le suivi médical lié au cancer ou au SIDA !

Madame la Présidente, si vous ratez le coche de l’histoire en n’organisant pas, immédiatement, une transition démocratique telle que celle qui vous a été proposée par la Coalition Gabonaise du Refus et de Salut National, vous risquez d’être entraînée dans le sillage anti-démocratique de ceux qui, derrière et autour de vous, fomentent la mort du Gabon. Et lorsqu’ils auront accompli leurs forfaits, ils vous en feront porter la responsabilité car c’est sous votre autorité qu’ils tireront demain à balles réelles sur les Gabonais révoltés. Ne le leur permettez pas.

Au contraire, saisissez ce moment pour rassembler les Gabonais autour du plan de réforme, de paix et de réconciliation nationale que la Coalition du Refus et de Salut National vous a transmis, et évitez, ainsi, à votre pays des souffrances supplémentaires. 42 ans de bongoïsme et de dictature, cela suffit. Les Gabonais veulent la démocratie. Donnez-la leur, vous en avez le pouvoir.

La mort d’Omar Bongo, aussi douloureuse soit-elle pour les membres de sa famille qui en pleurent la disparition, et aussi libératrice soit-elle pour ceux qui en saluent l’avènement parce que, pendant 42 ans ils ont souffert dans leur être et dans leur âme, demeure, pour le peuple gabonais, une rare opportunité de renouveau et de redressement national.

Ne décevez pas, Madame la Présidente, ces attentes.

Fait à West Orange, New Jersey (USA), le 17 juin 2009

Dr. Daniel Mengara
Président, BDP-Gabon Nouveau

Ampliations :

  • Madame Rose Francine Rogombé, Présidente intérimaire de la République
  • M. Léonard Andjembé, Président intérimaire du Sénat
  • M. Guy Nzouba Ndama, Président de l’Assemblée Nationale
  • Madame Marie Madeleine Mborantsuo, Présidente, Cour Constitutionnelle
  • Ambassades et Représentations diplomatiques au Gabon

Pour obtenir le PDF de la lettre, cliquez ici.


BDP-Gabon Nouveau
P.O. Box 3216 TCB
West Orange, New Jersey, 07052, USA
Tel: 973-447-9763
Fax: 973-447-9763

Exprimez-vous!

  1. A Monsieur Mario

    C’est un régal de vous lire.

    A Monsieur Mengara,

    Révisez vos méthodes de communication ou taisez-vous! Vous venez de recevoir une sacrée déculottée! c’est cocasse à souhait. Il est fini le bon vieux temps où les gabonais et des familles entières suivaient aveuglément des « opposants » pétris d' »idéaux » jusqu’à la mort. Aujourd’hui, nous les nationaux, et j’insiste sur ce terme, n’avons pas besoin de discours vains mais d’actes concrets pour venir à bout des problèmes sociaux qui freinent le développement de notre pays. Alors je vous suggère d’être plus pragmatique, moins péniblement bavard, si d’aventure votre réel souci est l’essor de notre nation. Le nombrilisme n’a jamais sorti un pays du pétrin.

  2. Monsieur Daniel Mengara,
    Je me permets d’intervenir sur votre site afin d’attirer votre attention et celle des internautes sur les différents arguments qui ont motivés votre « Lettre Ouverte » au chef d’Etat par intérim Mme Rose Francine Rogombé.
    Je vais certainement décevoir tous les adhérents du BPD, les pseudo-opposants qui n’ont de projet que l’accomplissement des intérêts personnels et partisans en utilisant tous les moyens possibles. En clair, sans langue de bois, l’utilisation des armes afin de verser le sang gabonais. Les intentions du groupe d’agitateurs que vous représentez sont clairement annoncées. Les républicains gabonais savent à quoi s’en tenir. La question que tout le monde est en droit de se poser est celle de savoir l’utilité de votre action dans la société gabonaise. Même si votre démarche est sincère, je n’arrive pas à m’expliquer la maladresse politique qui guide votre action et qui vous plonge dans l’obscurantisme et l’ignorance de la réalité politique.
    Des soi-disant opposants ont agité des foules au Gabon, ont eu des responsabilités politiques et tout le monde sait ce qu’il en est advenu. Vous ne réinventez pas la roue, vous nous appliquez les mêmes recettes que vos prédécesseurs pseudo-opposants alimentaires. En agitateur politicard aguerri, vous savez que le projet politique qui doit vous mener à l’action n’aura de valeur que si celui-ci ne s’appuie pas sur une utopie démesurée. Vous êtes en train de vendre celle-ci aux quelques gabonais qui vous écoutent ou lisent. Vous le savez, vous êtes candidat à l’élection présidentielle, vous allez perdre, pas parce que les élections auront été truquées mais simplement du fait que vous ne pourriez pas fédérer les gabonais autour de votre façon de faire la politique. La seule chose que vous allez réussir à faire, c’est de parler de vous ! Moyen ô combien subtile d’obtenir un poste à haute responsabilité. Malheureusement pour vous, c’est une époque révolue. Celui qui avait cette sagesse de faire travailler tous ceux qui ont été odieux et minables à son égard n’est plus.
    Monsieur Mengara, vous pouvez tromper un groupe minoritaire de gabonais une partie du temps, mais vous ne pouvez pas tromper tous les gabonais tout le temps.
    Dans le courrier adressé à Madame la Présidente, vous dénoncez des vices et violations de procédures, qui en réalité, n’existent que dans votre imaginaire fertile. De deux choses l’une, soit vous ignorez ladite constitution ; dans ce cas je vous invite à la lire et la comprendre avant d’écrire des énormités, soit vous la connaissez et voulez manipuler tous ceux qui n’auraient pas l’esprit critique en vous lisant. De quelles manipulations s’agit-il ?
    1) Vous écrivez : « Dès le jour de votre prestation de serment, Madame, Vous auriez dû exiger immédiatement la démission du gouvernement. » Vous citez en partie l’article 34 de la constitution à savoir : « Les fonctions du gouvernement cessent à l’issue de la prestation de serment du Président de la République. »
    Vous oubliez cependant de mentionner le dernier alinéa de l’article 34 qui stipule que « Le gouvernement assure l’expédition des affaires courantes jusqu’à la constitution d’un nouveau gouvernement. » Vous omettez sciemment ce paragraphe par souci de manipulation ou mauvaise foi intellectuelle.

    2) Vous écrivez : « Dès le jour de votre prestation de serment, Madame, vous auriez dû prendre possession du palais Présidentiel de la République, qui aurait par conséquent dû devenir votre lieu de résidence et de travail obligatoire dès la prise de fonction.

    A cela, je vous dis ceci : En tant que Présidente de la République, son lieu de travail est le palais présidentiel et nous sommes d’accord sur ce point. Mais, l’établir comme lieu de résidence pour une période si courte (délai de 45 jours selon la constitution), c’est impensable et le simple fait de l’évoquer dans votre « Lettre Ouverte » montre combien vous êtes prêts à utiliser tous les arguments même les plus ridicules. Vous avez une haine envers les Bongo, cette haine vous fait perdre toute objectivité.

    3) Vous écrivez : « Dès le jour de votre prestation de serment, Madame, vous auriez dû immédiatement annoncer le calendrier électoral. »
    A cela, je vous dis ceci : Si vous aviez lu la constitution que vous citez, vous auriez su que le dernier alinéa de l’article 13 stipule que :
    « En cas de vacance ou lorsque l’empêchement est déclaré définitif par la cour constitutionnelle, le scrutin pour l’élection du nouveau président a lieu, sauf cas de force majeure constatée par la cour constitutionnelle, trente jours au moins et quarante cinq jours au plus après l’ouverture de la vacance ou de la déclaration du caractère définitif de l’empêchement »
    Dans le cas actuel, il s’agit de force majeure car tout le monde s’accorde à dire que pour multiples raisons (fiches électorales, préparation du scrutin pour les différents parties, etc…) l’élection présidentielle ne peut avoir lieu dans les délais de 45 jours prévus par la constitution.
    4) Vous écrivez : « Vous avez, Madame, laissé Pascaline Bongo et sa famille vider les coffres-forts dans lesquels Omar Bongo gardait les milliards en cash avec lesquels il corrompait la classe politique gabonaise et organisait la mafia franco-gabonaise . »
    A cela, je vous dis ceci : Je vous laisse la responsabilité de ces propos diffamatoires qui montrent la réalité de vos objectifs. En fait, votre imaginaire vous a fait croire qu’il était possible, une fois au pouvoir, de dérober les milliards des soi-disant coffres-forts de la présidence. Et maintenant que votre imaginaire vous dit que Pascaline Bongo est passée avant vous ; qu’allez-vous faire monsieur Mengara ?

    Vous proclamez haut et fort que c’est grâce à vous que Madame Rogombé est au pouvoir. Je ne savais pas que vous étiez l’initiateur de la constitution actuelle ! Vous affirmez respecter Madame la Présidente et ne voudriez pas qu’elle devienne la marionnette de la famille Bongo. En réalité, vous voulez qu’elle devienne la marionnette du BPD en la sommant d’exiger les points suivants :
    1) La démission immédiate de tous les membres du gouvernement Eyegue Ndong.
    Comme vous devriez le savoir, c’est une exigence qui n’a pas lieu d’être car la constitution le prévoit dans son article 13. En résumé, la démission du gouvernement prend effet dès la prestation de serment du président de la république. Rien n’empêche le président par intérim de reconduire la même équipe. Et c’est ce qui a été fait dans le strict respect de la constitution.

    2) De faire que la transition actuelle soit une véritable transition démocratique qui ne soit ni précipitée, ni bâclée en réformant les institutions.
    Nous sommes tous d’accord que la transition soit menée démocratiquement, mais votre proposition de réformer les institutions est anticonstitutionnelle car comme vous devez le savoir, le Président de la République par intérim n’a pas cette prérogative. Ce que vous proposez n’est rien d’autre qu’un putsch constitutionnel. On cerne de mieux en mieux votre profil de pseudo-démocrate. La seule façon de modifier la constitution est de gagner l’élection présidentielle 2009 qui se profile.

    Monsieur Mengara, allez au gabon et menez-y votre combat politique. Si vous arrivez à réunir autour de vous quelques membres de votre famille, ce qui n’est pas sûr, en plus des adeptes de votre secte, vous pourriez déjà vous estimer heureux. Vous n’avez aucune légitimité et permettez moi de vous dire que l’élection 2009 ne sera pas la vôtre. Vous ne représentez ni la diaspora gabonaise ni le peuple gabonais tout entier. Je vous prie donc de ne plus adresser des courriers insultants et diffamatoires au nom de celui-ci.
    J’espère que vous aurez le courage de publier sur votre site un avis diamétralement opposé à vos idées.

    Un gabonais de la diaspora.

  3. Bonjour a Tous, je vous souhaite bien de choses.
    Mais je demande que mon premier commentaire sur la lettre ouverte de Dr.MENGARA a Mme ROGOMBE soit publie, soyez democrate et courageux, ca va vous grandir. Du Courage et MENGARA ferait mieux d’aller au Gabon rapidement, parce que la course a commence depuis trois ou quatre mois et il n’est pas au depart, apres il va dire que c’est la faute a qui? a BONGO ? le systeme Bongo qu’il craint n’est pas du tout capable de tenir sans Bongo, c’est quelqu’un de serieux qui vous le dit, les jeux sont ouverts depuis longtemps mais vous etes reste tres loin quand il fallait etre la. C’est malheureusement pas votre tour, moi a votre place je ne me presenterais pas a l’election, j’irais au pays pour installer mon parti soutenir la constitution actuelle qui deboucherait tres probablement sur ce que vous proposez que tous les Gabonais et Africains souhaitent. Et bien attaquer les elections legislatives et locales pour la presidentielle a la fin du premier mandat du nouveau president. On dit chez nous que quand tu tombe il ne faut pas regarder la ou tu termine la course, il faut aller chercher la cause la ou …..A tres bientot.

  4. slt à tous on a lu la lettre de m.Mengara ok
    mais lui qui a tant d’idées qu’il se presente aux elections et par la suite on verra ce qu’il fera de nouveau par rapport à l’ancien regime et qu’il arrete aussi de se cacher derriere son site on veut le connaitre,les autres se bousculent au bled lui c’est pas à l’autre bout du monde qu’il fera changer les choses,dc à ce cher monsieur au lieu de trop parler on veut de l’action..
    merci

  5. Je vais le dire une fois pour tous,pour tous les gabonais qui ne sont pas des lumières en matière d’analyse politique,svp ARRETEZ DE dire a Mr Megara qu’il se cache sur le net,qu’il vie tranquillement a l’étranger et pas au gabon,c’est très petit comme analyse et dommageable,quand t-on connait la situation politique dans notre pays,(au passage, je ne connais pas ce Monsieur)

  6. vous faites bien de réagir mais si vous voulez que la Constitution qui a porté Mme ROGOMBE continue à etre respecter vous devez etre les premiers à l’aider dans ce sens car tous les gabonais savent que cette dernière, du point de vue constitutionnelle, n’est pas autorisée à organiser un referendum ni à modifier la Constitution. Alors renvoyez votre copie!

  7. Dr Mengara, tes orientations sont fondées, mais tu sembles oublier la réalité d’un pouvoir qui a existé pendant 42 ans. Mme la Présidente ne peut pas sponténement sortir ses griffres; elle dois d’abord évaluer les risques d’une telle initiative, surtout que tout le système est pourri. Pour l’instant elle est obligé de travailler avec stratégie, afin d’atteindre les objectifs dont vous faites etat dans votre courrier. Moralité, il faut lui laisser le temps d’organiser son reseau à elle car si elle effraie tous ces maffieux de la camora, elle risque de subir des represailles pouvant entrainer prématurement sa m… tu sais, ces gens ont acquis des habitudes pendant 42 ans; il faut que la pauvre fasse attention.

  8. Bonjour, j’insiste je reviens pour essayer de savoir comment ca se passe, j’ai envoye un commentaire hier pour repondre au Dr MENGARA par rapport a sa lettre ouverte a madame ROGOMBE, mais a ma grande surprise vous ne le publiez pas. Je croyais que vous etiez des democrates, finalement vous etes sur le meme chemin que BONGO avec un parti ou mouvement virtuel en exil qui n’a pas eu le courage d’aller affronter BONGO au pays. Monsieur le president fondateur grand camarade guide eclaire du BDP, j’espere que je ne me suis pas trompe sur vos fonctions. Je suis tres decu, je comptais sur vous, je vous ai fais un test, vous avez echoue et malheureusement vous etes sur le meme chemin que ceux que vous dites combattre. Un commentaire sans agressivite juste un peu de critique vous ne l’acceptez pas et comme president de la republique vous accepteriez quoi alors, une opposition. Je suis votre frere Dr MENGARA j’espere qu’on se vera au Gabon, je vous rappelerais ces quelques passages sur votre site. On dit chez vous et moi qu’il faut toujours eviter d’etre aussi fin et precis qu’un cafard, les anciens disent aussi quand on a le bonheur ou la joie, il vaut mieux deja penser a l’echec et au malheur. Salut.

  9. J’ai peur de ce que les bongos nous réservent.Je me demande avec tous ce qu’ils ont volé ils ne peuvent pas nous laisser le pays en paix et aller s’engraisser d’aventage ailleurs?

  10. M. MENGARA…
    je ne vous connais pas, ni vous ni votre mouvement, mais quand je lis vos propos, jeme dit « voila encore un général en chef d’armée, qui n’a jamais tiré une balle ».
    Je ne suis pas politicien, je ne suis que gabonais et un brin pragmatique. Mme ROSE REGOMBE est présidente par intérim d’un pays dans lequel les jeux de pouvoir sont importants et compliqués. Elle était présidente du Senat et n’a pas demandé à être présidente de la république. Mais elle au moins elle est au Gabon. Et surtout elle n’est en rien une « penseuse de l’extérieure » vivant bien en sécurité dans un autre pays, animatrice, roitelet en son royaume, d’un parti politique dont la seuls force réside dans la véhémence des propos.
    « Affirmez vos prérogatives, Madame, ou démissionnez si vous n’êtes pas capable ». Le seriez-vous à sa place. Dans ce cas, allez au Gabon et présentez vous au élections. Bongo et parti, alors que faites vous????

  11. haaaaaaaaa povre gabonais ke nous sommes, c’e aprés l’arrivé d’un otre BONGOISTE ( si ce n’e son enfant) au pouvoir, ke vous alez dire MENGARA AVAIT RAISON. voici un proverbe ke le capitaine SANKARA THOMAS disait ( l’esclave merite ses chaines, un esclave ki ne veut s’en sortir de l’esclavage, merite bel et bien ses chaines)à la fin je vais finir par croire ke la souffrance est votre meilleur façon de vivre.

  12. Je vais commencer par vous adresser, cher Dr et la coalition dont votre mouvement fait parti, les félicitations et remerciements du peuple gabonais silencieux pour la contribution que vous apportez dans le combat de libération de notre pays des pouvoirs obscurs qui l’ont emprisonné trop longtemps.

    La nouvelle constitution et le plan de paix que vous proposez aujourd’hui à la Nation Gabonaise sont à la hauteur de la Valeur que vous, les autres gabonais de la diaspora, et le Gabonais dans sa conception êtes.

    Je suis toutefois navré de constater que cette excellente et louable contribution que vous apportez à la transformation positive de notre Patrie soit diminuée d’effet du fait d’un certain langage et d’une certaine attitude que vous et votre mouvement adopter, qui amène les gabonais, mêmes les plus partisans à la cause, à vous disqualifier à tord ou à raison.

    Etre ”brutal” sur la réalité des choses et mettre les gens devant leurs responsabilités sont une chose, qui ne peuvent et doivent, ne fus ce qu’instant, se confondre avec le manque de respect et de considération pour autrui. Les intellectuels que vous êtes n’êtes pas sans savoir que ‘’votre attitude détermine votre altitude’’ et que‘’la valeur que vous accordez à la condition humaine, et donc aux autres quelque soit leur conception, reflète la valeur que vous placer en vous-mêmes ‘’!

    Tout en vous encourageant dans le combat qui est le notre de liber enfin notre patrie, je vous suggérerai de soigner votre manière et élever celle-ci à la hauteur du changement que vous souhaitez au pays et à ses dirigeants. La portée de vos actions ne sera que plus grande pour que grandisse le Gabon !

    Wongo.

  13. Je vais commencer par vous adresser, cher Dr et la coalition dont vous mouvement fait parti, les félicitations et remerciements du peuple gabonais silencieux pour la contribution que vous apporter dans le combat de libération de notre pays des pouvoirs obscurs qui l’ont emprisonné trop longtemps.

    La nouvelle constitution et le plan de paix que vous proposez aujourd’hui a la nation gabonaise sont à la hauteur de la Valeur que vous, les autres gabonais de la diaspora, et le Gabonais dans sa conception êtes.

    Je suis toutefois navré de constater que cette excellente et louable contribution que vous apporter à la transformation positive de notre Patrie soit diminuer d’effet du fait d’un certain langage et d’une certaine attitude que vous et votre mouvement adopter, qui amène les gabonais, mêmes les plus partisans à la cause, à vous disqualifier à tord ou à raison.

    Etre  »brutal » sur la réalité des choses et mettre les gens devant leurs responsabilités sont une chose, qui ne peuvent et doivent, ne fus ce qu’instant, se confondre avec le manque de respect et de considération pour autrui. L’intellectuel que vous êtes n’êtes pas sans savoir que ‘’votre attitude détermine votre altitude’’ et ‘’la valeur que vous accorder à la condition humaine, et donc aux autres quelque soit leur conception, reflète la valeur que vous placer en vous-mêmes ‘’!

    Tout en vous encourageant dans le combat qui est le notre de liber enfin notre patrie, je vous suggérerai de soigner votre manière et élever celle-ci à la hauteur du changement que vous souhaitez au pays et à ses dirigeants. La portée de vos actions ne sera que plus grande pour que grandisse le Gabon !

    Wongo.

  14. Toutes mes félitations M. Mengara pour le courrier que vous avez adressé à madame Rose Francine Rogombé Présidente par intérim de la République gabonaise.

    Mais j’avoue que je commence à me décourager et me demande si madame la Présidente de la République Rose Francine Rogombé écoutera vos doléances qui sont d’ailleurs aussi les nôtres. Lorsque madame Rose Rogombé a prêté serment pour assumer les fonctions de Présidente de la République gabonaise, j’ai été fière d’être gabonaise et fière d’être femme. Mais ma plus grande fierté provenait du fait que le monde entier venait de découvrir que le Gabon n’est pas pas seulement une terre d’exploitation de la France mais que le Gabon a aussi engendré des hommes dignes, des hommes qui favorisent l’émancipation des femmes,des hommes qui acceptent sans complexe qu’une femme accède à la haute fonction de Présidente de la République même si c’est par intérim, des hommes qui reconnaissent que l’homme et la femme sont égaux en droits quand on sait qu’il existe encore de nos jours des pays où les femmes n’ont même pas le droit de voter, n’ont pas le droit de travailler, n’ont pas le droit de s’instruire ni même le droit de disposer de leur propre corps. C’est pour cela que Madame Rose Francine Rogombé la Présidente de la République gabonaise s’il vous plaît, je vous confirme que vous êtes la fierté des gabonaises, vous faites la fierté du genre féminin, ne nous décevez pas.
    Tout comme vous M. Mengara, je me pose les mêmes questions. Ainsi donc à travers ce message, je tiens à vous encourager et vous demander Madame la Présidente de oser. Tous les gabonais et toutes les gabonaises sont derrière vous. Nous comptons sur le sérieux et l’intégrité que font preuve les femmes quand elles ont des responsabilités. Je sais que nous sommes des africains et sommes encore imprégnés de certaines croyances (sorcelerie, sortilège, etc etc…), mais en votre qualité de chrétienne dévote, Jésus-Christ et le DIEU TOUT-PUISSANT vous protègent et protègeront aussi votre famille. Pitié Madame la Présidente pensez à votre peuple, faites ce qui vous semble juste et bon pour votre peuple et pour DIEU.
    Quant à M. Mengara, je voulais vous suggérer que ce courrier que vous avez adressé à Mme La Présidente soit distribué au peuple (marché de Mont-bouet, d’akébé et tous les autres marchés de Libreville, bars, bistrots carrefours bref tous les lieux bien fréquentés) car tous les gabonais n’ont pas accès à internet. Les gabonais sont mal et sous informés, ils ignorent beaucoup de choses en politique et les dispositions de la constitution. Il y a des milliers de gabonais qui ne savaient même pas que Madame Rose Rogombé a les mêmes attributions qu’avaient le Président Bongo.

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

spot_imgspot_img

Articles apparentés

spot_imgspot_img

Suivez-nous!

1,877FansJ'aime
133SuiveursSuivre
558AbonnésS'abonner

RÉCENTS ARTICLES