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Gabon-Frnace: le PS s'étonne de la caution française à un scrutin "contesté"

LIBREVILLE, (AFP) – L’opposition socialiste en France a dénoncé vendredi la caution apportée selon elle par Paris au scrutin présidentiel « précipité et contesté » au Gabon, qui plonge ce pays dans une situation « ambiguë » après la proclamation de la victoire d’Ali Bongo, dans un communiqué a rapporté vendredi l’AFP.

« Le Parti socialiste regrette que l’élection présidentielle gabonaise n’ait pas permis de désigner le nouveau président selon une procédure irréprochable sur le plan démocratique », indique le PS dans ce communiqué.

« Ce scrutin, organisé dans une certaine précipitation, n’a malheureusement pas permis d’obtenir un résultat clair et incontestable. De nombreux observateurs, notamment l’Union africaine, qui considère que ce scrutin est entaché d’+irrégularités+, ont exprimé des réserves sur la base de constatations précises », ajoute le Parti socialiste.

« Dès lors, le Parti socialiste s’étonne des déclarations du secrétaire d’Etat français à la Coopération, Alain Joyandet, qui affirmait que ces élections s’étaient déroulées dans un climat +qui n’appelait pas de contestation particulière+ ».

Le secrétaire d’Etat avait fait cette déclaration « avant même la proclamation des résultats et malgré le constat d’absence de consensus au sein de la commission électorale nationale », souligne le communiqué.

Son ministre de tutelle, le chef de la diplomatie française Bernard Kouchner, a déclaré vendredi matin que la France accepterait le résultat de l’élection présidentielle au Gabon, une fois les éventuels recours examinés, le scrutin ayant été selon lui très surveillé et les missions d’observations s’étant dites « satisfaites ».

« Le Parti socialiste appelle tous les soutiens déçus des autres candidats à ne pas céder aux amalgames faciles et à la violence », indique encore le PS.

« Seuls des recours légaux et des actions de nature politique et démocratique pourront permettre de sortir le Gabon de la situation ambiguë dans laquelle il se trouve plongé », conclut-il.

La proclamation jeudi de la victoire d’Ali Bongo au scrutin présidentiel à un tour du 30 août a été contestée par l’opposition, et suivie d’incidents visant notamment les intérêts de la France, accusée d’avoir favorisé l’accession au pouvoir du fils du président défunt Omar Bongo.

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