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Gabon : Yogo Santé sous les flammes meurtrières

Un violent incendie a encore frappé l’ancienne Gare routière où plusieurs habitations et box commerciaux ont été emportés par les flammes dans la nuit du 15 au 16 septembre. L’incendie a causé la mort d’un enfant enfermé seul chez lui, ainsi que d’importants dommages matériels, difficiles à encaisser pour les commerçants du quartier qui avaient déjà enregistrés d’importantes pertes dans l’incendie du 13 août dernier.

Les larmes et les cendres, c’est ce qui reste ce matin aux habitants de l’ancienne Gare routière, dans le quartier communément appelé Yogo Santé, où les flammes ont ravagés plusieurs habitations et échoppes cette nuit, emportant même la vie d’un jeune garçon de 6 ans.

D’origine encore inconnue, l’incendie s’est déclarée aux alentours de 22h30, après une coupure d’électricité de près d’une heure et demi, dans une habitation. Les flammes se sont ensuite rapidement propagées aux maisons contigues et aux locaux commerciaux, bars et magasins à proximité.

Dans les habitations réduites en cendres, les flammes ont pris au piège un jeune garçon de 6 ans, Yoann, enfermé dans la chambre louée par son père alors que celui-ci s’était absenté. Malgré l’arrrivée rapide des sapeurs pompiers avant que le feu n’embrase la chambre, la puissance et la vitesse de l’incendie n’auraient pas permis aux soldats du feu de lui porter secours.

«On s’est battu pour cet enfant mais on n’a pas pu le sauver (…) les flammes étaient tellement énormes que même moi j’ai du fuir», explique Nicolas, un sinistré, qui affirme avoir abandonné tous ses biens pour sauver sa vie.

Six locaux commerciaux ont été ravagés par l’incendie, un coup qui sera difficile à encaisser pour les commerçants de ce quartier, qui ont déjà essuyer il y a juste un mois un violent incendie qui avait emporté un tiers du marché Mont-Bouët, le plus grand marché de Libreville.

Après l’incendie à Plaine Niger le 28 février dernier, une trentaine de maisons brûlaient le 1er mars dans le 4e arrondissement, avant que cinq habitations partaient en fumée quinze jours plus tard au quartier Apostrophe dans le 3e arrondissement.

Le 15 mai 2009, c’est l’hôpital Jeanne Ebori qui brûlait, alors que le plus grand marché du pays, Mont Bouët, était ravagé par un violent incendie le 14 août dernier. Le 27 août, quatre maisons, partaient en fumée Derrière la prison. Il y a deux jours, des habitations étaient également emportées par les flammes à Franceville, dans le Sud-Est du pays.

Cette succession d’incendie remet sur le devant de la scène le problème des constructions anarchiques qui ne respectent pas les normes de sécurité et empêchent souvent les pompiers d’intervenir. Par ailleurs, la plupart de ces incendies sont d’origine inconnue et soulèvent de nombreuses suspicions sur la thèse criminelle face à cette succession de sinistres.

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