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La SOGARA a enregistré des pertes financières de 33 milliards de FCFA en 2009

La Société gabonaise de raffinage (SOGARA) a enregistré des pertes financières de l’ordre de 33 milliards de FCFA en 2009, a indiqué son directeur général, M. Pierre Réteno Ndiaye.

En 2007 et 2008, les pertes se sont chiffrées respectivement à 12 et 17,5 milliards de FCFA, a indiqué M. Reteno Ndiaye, à l’occasion de la visite d’une délégation du groupe américain Bétchel dans les installations de la SOGARA, mardi dernier à Port-Gentil.

La SOGARA doit à l’Etat gabonais une dette 82 milliards de FCFA, dont 23 milliards CFA ont fait l’objet d’un réechelonnement sur trois ans avec un différé d’un an, a ajouté M. Réteno Ndiaye.

Le directeur général de la SOGARA a annoncé la réintroduction des droits de douane dans la structure des prix de l’entreprise qui a bénéficié d’un prêt de 8 milliards de FCFA pour le financement du plan social et le soutien à l’activité de raffinage.

‘’ Il est indéniable que la SOGARA a un rôle de premier plan à jouer dans le segment énergétique de notre pays’’, a déclaré M. Reteno Ndiaye, ajoutant que pour réaliser cette ambition, il est impératif de fiabiliser les équipements, en vue de l’intégrité et la sécurité des investissements et de porter la production actuellement de 650.000 tonnes par an à 90.000 tonnes.

Le directeur général de la SOGARA a également estimé nécessaires l’augmentation du rendement par produit, c’est-à-dire l’utilisation du ‘’Rabi’’ à la place du ‘’Mandji’’, le développement des compétences, le respect des contraintes environnementales et l’amélioration de la qualité du gasoil par son adaptation aux standards internationaux (…).

La SOGARA produit un gasoil contenant un taux de souffre élevé, a indiqué Pierre Reteno Ndiaye, qui a déploré le vieillissement de l’outil de production, responsable, selon lui, de la multiplication des incidents techniques au sein de la raffinerie.

M. Reténo Ndiaye a également regretté que la raffinerie de la SOGARA ne soit utilisée qu’à 55% seulement de sa capacité ainsi que ses limites dans le traitement d’autres bruts.

Armel Morvan, qui était à la délégation du groupe Bétchel, lors de sa visite à la SOGARA, a indiqué que son entreprise joue un rôle de conseiller technique auprès de l’Etat gabonais dans les domaines du génie civil, des infrastructures, du pétrole et du gaz, de l’énergie électrique, des mines, et des télécommunications.

Arrivé au Gabon en juin dernier, le groupe américain a été chargé par le gouvernement gabonais de la mise à jour et de l’élaboration des cahiers de charge, du contrôle technique et financier de certains travaux, de conseiller et d’assister l’Etat gabonais dans la maîtrise d’ouvrage.

Entreprise familiale, créée en 1988, dont le principal bureau européen se trouve à Londres, en Grande-Bretagne, Bétchel emploie 40.000 personnes et est présente dans près de cinquante pays à travers le monde.

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