La campagne électorale pour le compte des législatives du 17 décembre 2011, a été lancé ce 7 décembre 2011 à 00 heures par le président de la République gabonaise, Ali Bongo Ondimba et le président de la Commission électorale nationale et permanente (CENAP), René Aboghé Ella. Durant 10 jours, les 475 citoyens –candidats présentés devront batailler en propagande électorale pour solliciter les suffrages des potentiels électeurs sous réserve du respect de l’ordre public.

La campagne électorale des législatives du 17 décembre 2011 a été lancée ce 7 décembre 2011 à 00 heures par le président de la République gabonaise, Ali Bongo Ondimba, et le président de la Commission électorale nationale et permanente (CENAP), René Aboghé Ella. Conformément au calendrier électoral publié, cette période durant laquelle les candidats aux législatives prochaines exposeront leur vision de la société prendra fin le 16 décembre prochain à 24 heures.

«Le calendrier républicain et institutionnel nous amène aux urnes le 17 décembre prochain, en vue de renouveler le mandat de nos députés. Ce sont des élections législatives, ciment de la légitimité populaire qui fonde le principe de tout Etat moderne. Un Etat moderne est attaché au renouvellement du mandat de ses représentants et tout aussi garant du respect, non seulement de l’expression du suffrage universel, mais surtout de l’inviolabilité de ce qui représente le socle de notre organisation et de notre existence, en tant qu’Etat : je veux parler de la constitution », a déclaré Ali Bongo Ondimba au cours de son allocution à la nation le 6 décembre dernier dans le cadre du coup d’envoi de la campagne pour ces élections législatives.

A l’issue du dernier toilettage de la loi électorale opéré par le Sénat gabonais, la durée de la campagne est maintenant de dix jours, au lieu des quatorze (14) jours habituels, et le scrutin cette fois-ci aura lieu un samedi et non plus un dimanche.

C’est en tout 475 citoyens –candidats présentés pour 26 formations politiques de tous les bords (Majorité- Opposition) et quelques indépendants qui vont solliciter les suffrages des électeurs pour espérer obtenir l’un des 120 sièges de l’Assemblée nationale.

«J’exprime le vœu que cette élection soit un moment fort de confrontation d’idées, de projets, d’approches ; un moment d’écoute, de dialogue et de contradiction», a indiqué Ali Bongo avant d’inviter chaque parti, chaque candidat à s’inscrire dans une logique positive et à adopter une attitude de sérénité, de respect mutuel, tout en défendant ses idéaux.

«Bien que s’exerçant dans le cadre des libertés publiques garanties par la Constitution de la République, la campagne électorale reste cependant réglementée. L’article 72 de la loi n°7/96 du 12 mars 1966 portant disposition communes à toutes les élections politiques dispose, à cet égard, que la propagande électorale est libre, sous réserve du respect de l’ordre public et de l’observation des prescriptions législatives et réglementaires sur les réunions publiques», a rappelé le président de la Cénap, René Aboghé Ella.

En guise d’exhortation, la Cénap a encouragé tous les candidats à s’organiser pour être en mesure d’exercer effectivement, dans le strict respect des prescriptions légales, ces garanties qui leur sont ainsi offertes par la loi électorale.