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Le porte-parole de la Présidence de la République résume les activités du Chef de l’Etat gabonais

Le porte-parole de la Présidence de la République, Alain Claude Bilié Bi Nzé était face à la presse ce mardi pour le traditionnel compte rendu des activités du Chef de l’Etat où il a mis en relief la participation d’Ali Bongo Ondimba au sommet de Rio+20, la tenue du 8 au 10 du mois en cours du Forum New-York Africa et la diversification de l’économie du pays : intégraluité.

Audience du Président de la République au Président de la Cour Constitutionnelle

Le lundi 4 juin 2012, le Président de la République a accordé une audience à Madame le Président de la Cour Constitutionnelle, en sa qualité de Président de la Commission Gabon sur le différend qui oppose notre pays à la Guinée Equatoriale sur l’Île Mbanie.

En présence du Ministre en charge des Affaires Etrangères et des autres membres de ladite commission, Madame Marie Madeleine Mbouratsuou a présenté au Chef de l’Etat le rapport de sa mission en Suisse suite aux échanges avec le Délégué du Secrétaire Général de l’ONU chargé du différend sur l’Île Mbanie et la Commission de la Guinée Equatoriale.

De ces entreprises, il ressort que le dossier sera transmis prochainement à la Cour Internationale de la Haye pour examen.

Visite du Chef de l’Etat au Congo Brazzaville

Le Président de la République s’est rendu à Brazzaville au Congo le mercredi 30 mai 2012 pour une visite de 24 heures au cours de laquelle il s’est entretenu avec son homologue congolais, le Président Denis Sassou Nguesso.

Absent du Gabon et du continent au moment où la République sœur du Congo Brazzaville avait été frappée par un drame, suite à la catastrophe de Mpila, le Chef de l’Etat, est allé à Brazzaville principalement témoigner son amitié, sa solidarité et toute sa compassion et celle du peuple frère du Congo. L’on se souviendra que suite à cette catastrophe, le Président Ali Bongo Ondimba avait inscrit le Gouvernement d’apporter tout le soutien du Gabon dans la gestion de ce drame. Une importante délégation du service de santé militaire, conduite par le Ministre de la Santé avait alors mobilisé plus de 25.000 tonnes de matériel en application de cette décision du Chef de l’Etat. Un hôpital médico-chirurgical installé par les militaires gabonais avaient permis de soigner plus de 1000 blessés.

A côté de l’assistance morale au peuple congolais, les échanges entre les deux Chefs d’Etat ont également porté sur des questions d’intérêt commun notamment les questions liées à la sous-région et au prochain sommet de l’Union Africaine qui se tiendra à Lilongwé au Malawi, courant juillet 2012.

Participation du Chef de l’Etat au sommet de RIO sur le développement durable

Du 20 au 22 juin 2012, le Chef de l’Etat prendra part, aux côtés de ses pairs, à la Conférence des Nations Unies sur le développement durable à Rio au Brésil, dénommé Rio+20. Ce dénomination renvoie au vingtième anniversaire de l’adoption de la déclaration de Rio inaugure l’ambitieux programme de lutte mondiale contre les changements climatiques, l’érosion de la biodiversité, la désertification, et l’élimination des produits toxiques.

Il s’agira pour les Etats membres de renouveler leur engagement politique en faveur du développement durable et d’évaluer les progrès réalisés et les lacunes à combler.

Trois thèmes principaux y seront abordés :

1 – la définition d’une vision commune de l’économie verte et équitable, dans la lignée de la définition du développement durable à Rio en 1992.

2 – la mise en place, à terme, de structures de gouvernance verte et équitable, dans la lignée de définition du développement dans lesquelles la société civile et la communauté scientifique trouvent leur place

3 – un accord sur le principe d’objectifs et d’indicateurs dédiés au développement durable valables pour l’ensemble des pays, plongeant les objectifs du Millénaire en matière de développement (OMD), et permettant notamment d’aborder des thèmes encore peu traités : lutte contre la désertification et la diminution des réserves halieutiques ; reconnaissance des enjeux environnementaux dans les échanges économiques, droit des peuples à l’information sur l’environnement.

Comme au sommet de Copenhague, le Président de la République, Chef de l’Etat, Son Excellence Ali Bongo Ondimba va, à nouveau, proposer et défendre la mise en place d’un plan global basé sur un développement à faible émission de gaz à effet de serre.

New-York Forum Africa

Organisé pour la première fois en Afrique à l’initiative du New York Forum Institue en collaboration avec la Fondation Omar Bongo et le Cabinet Richard Attias et Associés, le New York Forum Africa se tiendra à Libreville du 8 au 10 juin 2012.

Cette rencontre qui réunira plus de 800 participants dont plusieurs Chefs d’Etats et de Gouvernements, rassemblera les acteurs économiques et politiques de très haut niveau pour une réflexion sur le développement du continent africain et devra susciter plusieurs échanges pouvant aboutir à des partenaires concrets.

Le New-York Forum Africa a pour ambition:

– De réinventer des modèles économiques

– D’encourager l’innovation et l’entreprenariat

– De poursuivre les améliorations sur la sécurité et la gouvernance.

Les principales résolutions tirées des assises de Libreville seront présentées aux principaux décideurs lors du prochain G20.

Il y a lieu de signaler que la situation politique du Gabon, caractérisée par la stabilité de ses institutions ; sa diplomatie active à travers le rôle de plus accru joué par le Président de la République sur la scène internationale et surtout les décisions courageuses prises par le Chef de l’Etat dans le domaine économique, sont autant de facteurs qui ont prévalu dans le choix porté sur notre pays pour abriter ce forum.

La diversification de l’économie

Grace à la politique de développement Gabon émergent, le Gabon affiche depuis 2010 des performances économiques solides saluées par les agences de notation. En avril 2012, l’agence Fitch a revu la perspective du Gabon à « positive » et a confirmé sa notation « BB ».

Le Président de la République a entrepris des réformes depuis 2010 dont l’objectif est de réduire la dépendance au pétrole et d’engager le pays dans la diversification de son économie.

A / – Quelques chiffres sur la filière bois

C’est ainsi que dans la filière bois, la croissance a retrouvé, 2010 et 2011, un niveau élevé, après deux ans de fort ralentissement grâce :

– à sa contribution à la formation du PIB à hauteur de 8%

– à la contraction de près de 50µ% de la production de grumes

– à l’augmentation des unités de transformation qui sont passées de 81 en 2009 à 114 en 2011, soit une augmentation de 40,7%

– au doublement du volume des bois transformés qui est passé à 828.000m3

– à la capacité installée de bois ouvrés qui est de 1625 millions de m3

On observe par ailleurs une hausse de 83% des emplois générés. Nous passons ainsi de 3800 emplois en 2009 à 7000 emplois à la fin 2011.

B / – Projet d’hévéaculture de la société Olam Gabon

Toujours dans le cadre de la diversification de notre économie, le Président de la République a obtenu la signature d’un contrat qui ouvre d’énormes opportunités à notre pays et à ses populations avec la société Olam Gabon sur le projet d’hévéaculture dans la province du Woleu-Ntem.

Ce projet a été lancé dès le mois d’octobre 2011 par la réalisation d’une Etude d’Impact Environnementale (EIE) en conformité avec la réalisation en vigueur dans notre pays, notamment le décret n°539/PR/MEFEPEPN du 15 juillet 2005 réglementant les études d’impact sur l’environnement.

Le rapport relatif à cette étude d’impact est disponible à la Direction Générale de l’Environnement où il peut être consulté jusqu’au 7 juin.

La société Olam Gabon compte investir plus de 180 millions de dollars américains soit environ 91 milliards de FCFA dans un bloc industriel comprenant des plantations d’hévéa, une usine de caoutchouc et dans différentes réalisations sociales.

Les activités y relatives vont générer plus de 7000 emplois. La société s’engageant par ailleurs à accompagner les populations dans la réali sation de plantations villageoises.

La société Olam Gabon prévoit une zone tampon de cinq kilomètres au moins pour les activités villageoises tout en gardant intacts les sites culturels et cultuels situés même-au-delà de ce corridor.

Par ailleurs, dans un souci d’apaisement et de prise en compte de l’opinion des populations locales, la société Olam Gabon a accepté la mise en de comités de suivi tripartite : populations, autorités locales Olam Gabon.

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