A Koulamoutou, au deuxième jour des travaux de l’assemblée générale annuelle de l’Association des Maires du Gabon (AMG), sur le thème « Quelle décentralisation pour un développement local ? », les édiles du pays ont focalisé leurs échanges sur la « répartition des pouvoirs et des ressources » liées à la gestion des affaires publiques locales.

Il s’agit d’un processus de réforme, voire de refondation de l’Etat qui conduit à des changements importants, notamment dans la répartition des pouvoirs et des ressources liées à la gestion des affaires publiques locales.

Selon Charles Mba, administrateur des services de sécurité sociale et directeur général des prestations sociales, des relations avec les organismes de prévoyance sociale et des partenaires sociaux à la mairie de Libreville, cela ne se passe pas toujours sans difficultés.

« Les collectivités locales à qui doivent être transférées les compétences et les ressources leur permettant de jouer leur rôle d’acteur de la gouvernance et du développement local, doivent se mobiliser pour obtenir ce qui leur est souvent reconnu dans le discours politique », a-t-il relevé en déplorant le fait que « cela ne soit pas toujours suivi d’actions concrètes ».

Fort de son expérience de la gestion de la chose publique, le président de l’AMG, le maire de Libreville, Jean François Ntoutoume Emane, a invité ses collègues à se mobiliser pour influencer la démarche devant mettre progressivement en œuvre les politiques de décentralisation.

Malgré toute ces difficultés, les maires des communes du Gabon espèrent que leur volonté pourra déboucher sur des résolutions qu’ils souhaitent suffisamment pertinentes, tenant compte des réformes et des mutations engagées par le président de la République, Ali Bongo Ondimba, en vue d’atteindre les objectifs qu’il a fixé d’ici à 2025 dans son programme de société, « l’Avenir en confiance ».