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Début en 2013 des travaux de construction deux centrales hydroélectriques au Gabon

Les travaux de construction des centrales hydroélectriques Fé 2 dans la province du Woleu-Ntem (nord) et de l’Impératrice dans la province de la Ngounié (sud) débuteront en 2013.
La confirmation du lancement des travaux s’est faite au terme de la signature des contrats d’attribution des marchés de construction de ces deux centrales hydroélectriques entre la compagnie de développement des énergies renouvelables (CODER), maître d’ouvrage, la SEDEP, maître d’œuvre ainsi que les représentant du groupement Alsthom-CGE et la société Acciona.

La construction de ces deux ouvrages se déroulera en 36 mois pour un coût de 130 milliards de FCFA (254 millions d’euros) est financé par la Banque africaine de développement (BAD) et la Banque de développement des Etats de l’Afrique centrales (BDEAC).

L’aménagement hydroélectrique des chutes de Fé 2 s’intègre dans la cadre du programme national d’électrification rurale comprenant la création du réseau d’interconnexion de la province du Woleu-Ntem. Le barrage FE II comprendra trois groupes hydroélectriques d’une puissance unitaire de 17,5 Méga Watts soit une puissance totale de 52 Méga Watts.

Selon l’expert, la construction de ce barrage hydroélectrique aura des effets induits, notamment la création des emplois directs et indirects.

En revanche, la construction du barrage de l’Impératrice sur les chutes de la rivière Ngounié, près de la localité de Fougamou, est un projet destiné à fournir de l’énergie renouvelable afin d’alimenter les villes de Mouila et Mandji et renforcer, entre autres, la desserte de Libreville, notamment la zone économique spéciale de Nkok.

La politique de développement durable conduite par le gouvernement gabonais plaide en faveur de la production d’énergie renouvelable à partir de sources énergétiques propres.

Ainsi, par sa configuration au fil de l’eau, l’aménagement hydroélectrique de ce site ne nécessitera ni déplacement des populations, ni déforestage ou de submersion des terres agricoles. La réalisation du projet permettra d’économiser le rejet d’une importante quantité de CO2 provenant de sources de production thermoélectrique polluantes. A ce titre, il contribue les objectifs du protocole de Kyoto signé par le Gabon.

Ce barrage comprendra l’installation de 4 groupes hydroélectriques d’une capacité de totale 70 Méga Watts et deux groupes supplémentaires de 17,5 Méga Watts afin de porter la capacité de l’aménagement à 105 Méga Watts.

Le représentant de la Coder Traoré Mantion Laurent, a souligné que que la réalisation de ces aménagements hydroélectriques est un véritable générateur d’emplois et de dynamisme pour la région.

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