Le Gabon s’octroie la 5è place africaine derrière l’Angola (1er) mais devant l’Afrique du Sud (7è) dans le classement mondial de la compétitivité énergétique des Etats, selon les résultats de l’étude publiée lundi dernier par l’Institut Choiseul et KPMG en s’appuyant sur les données officielles issues des principales bases statistiques internationales (Banque mondiale, Agence internationale de l’énergie…).
Sur les 146 Etats dans le monde qui ont fait l’objet de cette étude de compétitivité énergétique, chaque Etat correspond à une note allant de 0 à 100 et les notes les plus élevées correspondant aux pays les plus performants sur le plan énergétique. Chaque note est composée de plus d’une douzaine de séries de données statistiques spécifiques regroupées en trois sous-indicateurs. Ces derniers permettent pour chacun des pays examiné, de prendre en compte la qualité du mix énergétique, celle de l’accès à l’électricité et la comptabilité entre politique énergétique et impératifs environnementaux, précise les auteurs du rapport.
En décembre dernier, lors d’une interview accordée à Gabonews à Paris, le Secrétaire général du gouvernement gabonais, Pacôme Moubelet-Boubeya a soutenu que le Gabon peut garantir aux investisseurs étrangers les ressources énergétiques pour pallier aux difficultés de la société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG).
« C’est un impératif pour aller vers le développement. Nous avons la centrale de production d’Alenakiri qui est opérationnelle depuis 2010 avec une production de 35MW pour alimenter la zone économique spéciale (ZES) de Nkok et renforcer le circuit énergétique de Libreville, et c’est une garantie pour la réussite des industriels et hommes d’affaires. Il y a aussi les ressources énergiques de Port-Gentil ; du grand poubara et de Dibwangui. Il s’agit en vérité de passer de 288MW en 2010 à plus de 1000MW d’ici 2020 », a déclaré M. Moubelet-Boubeya.