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François Bozizé au Cameroun, Michel Djotodia à la présidence de la RCA

francois-bozize-bisLes dernières 24 heures se sont déroulées avec une rapidité cruelle pour le désormais ex-président centrafricain, François Bozizé, qu’on annonce actuellement au Cameroun. Entre temps, le palais présidentiel a été investi par le chef de la coalition Séléka, Michel Djotodia, qui s’est autoproclamé Président de la République centrafricaine (RCA).

François Bozizé, qui était arrivé au pouvoir par les armes, en a été chassé à son tour par les armes. Après la prise éclair de Bangui, la capitale centrafricaine, le nouvel homme fort du pays, Michel Djotodia, chef de la rébellion du Séléka, qui s’est autoproclamé président de la république, a affirmé ce lundi 25 mars 2013, qu’il maintiendrait le gouvernement d’Union nationale avec à sa tête le premier ministre Nicolas Tiangaye.

Le lundi 25 mars, Afriquinfos.com a indiqué que «François Bozizé le président centrafricain, accompagné de ses deux fils et de son aide de camp, a atterri ce dimanche à 18h00 locales à l’aérodrome de Batouri, le chef-lieu du département de la Ka-dey, dans l’est du Cameroun». «Oui, il a atterri là-bas», a affirmé le ministre camerounais de la Défense, Edgard Alain Mebe Ngo’o, poursuit le site d’information. Quant à sa famille, elle a été reçue en République démocratique du Congo (RDC), a précisé Lambert Mende, le porte-parole du gouvernement et ministre des Médias congolais.

La route semble encore longue pour que les choses rentrent dans l’ordre dans ce pays. Pour sécuriser ses ressortissants mais aussi pour calmer les ardeurs des belligérants, la France a envoyé 350 soldats en renfort. En clair, 200 militaires français ont été envoyés samedi, et 150 autres le dimanche 24 mars 2013. Ces troupes françaises doivent «assurer la protection des ressortissants français et étrangers présents en Centrafrique», rapporte LePoint.fr citant une source proche du dossier. Les autorités françaises ont demandé une réunion d’urgence du Conseil de sécurité des Nations Unies.

A peine aux affaires, Michel Djotodia enregistre déjà la contestation de sa prise de pouvoir par François Nelson N’Djadder, président de la rébellion Forces Révolutionnaires pour la Démocratie, qui a annoncé sur Afrik.com son intention de mener un contre coup d’Etat dans les prochains jours.

Le nouveau leader de la Centrafrique n’est toujours pas reconnu par la communauté internationale. L’ONU a même condamnée la prise de Bangui tandis que l’Union africaine (UA) a évincé le pays de son organisation. Elle a imposée des sanctions à l’encontre des responsables de la Séléka. «Le Conseil décide de suspendre immédiatement la participation de la RCA à toutes les activités de l’Union africaine ainsi que d’imposer des sanctions, à savoir des restrictions de voyage et le gel des avoirs des dirigeants de la Séléka, dont son chef Michel Djotodia», a annoncé le Commissaire à la Paix et la Sécurité de l’UA, Ramtane Lamamra.

En attendant la suite, la Seléka appelle toutes les forces vives du pays à s’asseoir autour d’une table pour discuter de l’avenir du pays.

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