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Honorine Nzet Biteghe pour la lutte contre toutes formes de violence

La ministre gabonaise de la Famille et des Affaires sociales, Honorine Nzet Biteghe, a exhorté vendredi dernier à Lambaréné, lors de la célébration en différé de la Journée internationale de la femme, les gabonais à lutter contre toutes les formes de violence, en vue de bâtir un pays sur le roc, c’es-à-dire dans le respect de la vie et de l’intégrité physique et psychotique créatrice d’un bien-être multidimensionnel.

Après Tchibanga dans la province de la Nyanga, Mouila dans celle de la Ngounié, le tour est revenu à Lambaréné d’abriter la célébration en différé de la Journée internationale de la femme, édition 2013, samedi dernier, selon le programme officiel.

Après avoir fait l’historique de la création de la Journée internationale de femme, célébrée le 8 mars de chaque année, la ministre de la Famille et des Affaires sociales a indiqué que depuis lors, le Gabon a adopté des textes de lois garantissant les droits de la personne sans discrimination fondée sur le sexe. Selon Mme Nzet Biteghe, la célébration de cette Journée dans le Moyen-Ogooué, donne une fois de plus l’heureuse occasion de rendre hommage à Ali Bongo Ondimba qui, depuis son accession à la magistrature suprême, ne cesse de déployer des efforts pour l’épanouissement de la femme gabonaise. Sans oublier son illustre épouse, Sylvia Bongo Ondimba, qui œuvre inlassablement pour la même cause. Ces efforts multisectoriels et multiformes, a-t-elle poursuivi, s’alignent parfaitement sur les préoccupations de l’heure, notamment l’élimination et la prévention de toutes les formes de violences à l’égard des femmes et des filles. D’où notre pays célèbre spécifiquement ladite Journée cette année sous le thème : ‘’Elimination et prévention de toutes les formes de discriminations à l’égard des femmes en milieu professionnel’’, a-t-elle précisé.

Au plan international, a-t-elle souligné, le Gabon, en ratifiant la convention pour l’élimination de toutes les formes de discriminations à l’égard de la femme, prenait l’engagement de protéger les femmes et les filles de tous les abus dont elles pourraient être les victimes.

« Au plan national, notre pays, à travers la politique impulsée par les plus hautes autorités, en tête desquelles le président Ali Bongo Ondimba, a fait de la lutte contre la violence faites aux femmes et aux filles, l’une des ses priorités. A cet effet, le ministère de la Famille et des Affaires sociales dont l’une des missions est de protéger les personnes vulnérables, s’investit pleinement dans la réalisation de cet objectif. A ce titre, la présente activité n’est donc pas une sensibilisation de plus, car les femmes sont violentées tous les jours, et c’est donc tous les jours que les différents acteurs (gouvernement, médias, leaders communautaires …) doivent mener des actions de sensibilisation, d’entraide, d’écouté et d’éducation. Ils doivent soutenir ce combat en tenant compte d’une part des dispositions juridiques y relatives, et d’autre part de la dignité de la femme, par le respect des droits fondamentaux des femmes et des filles » a expliqué Mme Nzet Biteghe.

La célébration de l’édition 2013 de la Journée internationale a donné lieu à l’organisation de trois causeries à l’endroit des femmes et des filles dans les provinces de la Nyanga, de la Ngounié et du moyen-Ogooué sur l’élimination des violences à l’égard des femmes en milieu professionnel (dont un échange avec les élèves sur les droits de l’enfant à Tchibanga), ainsi que la distribution de layettes dans les hôpitaux publics et du matériel pédagogiques dans les centres d’éducation préscolaire et les haltes-garderies.

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