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Médias : La revue de presse hebdomadaire

Les-journaux-gabonais-1-465x190La revue de la presse écrite locale gabonaise de la semaine écoulée s’articule autour des thèmes dominants de l’actualité hebdomadaire au Gabon, en politique, au social, en économie, en sport et en fait de société. Les thèmes sont en politique : le congrès du PDG, le remaniement du gouvernement, le plan d’exil de l’opposition ; la politique française en Afrique et le bilan à mi parcours du projet de l’émergence ; au plan social : la crise dans l’enseignement supérieur, l’insécurité liée aux crimes de sang et la remise en cause de la justice ; en économie : la coopération Gabon-Maroc, les performances de la DGI et le forum des BRICS-Afrique ; et en sport : l’élection à la tête de la FEGAFOOT.

En Politique

La part belle des parutions majeures de la presse locale gabonaise a été réservée au 10e congrès du PDG qui a longuement entretenu l’attention de l’opinion nationale. Annoncé à la fin du mois de mars 2013 comme devant se tenir les 5, 6, et 7 avril 2013, il a été précédé d’articles qui en énonçaient les enjeux, puis il a été largement couvert, et il en a été tiré plusieurs enseignements.

Ainsi dans la presse pro gouvernementale, le quotidien « GABON MATIN », dans sa parution du 5 avril 2013 titrait à sa une «le conclave s’ouvre aujourd’hui à Libreville ». L’article de la page 2 annonçait à ce propos que « le congrès du PDG qui s’ouvre aujourd’hui à Libreville, devrait permettre au parti au pouvoir de se restructurer, afin de porter l’ambition de développement du président du parti, par ailleurs Président de la République ».

Le quotidien « L’UNION » du 6 au 7 avril 2013 annonçait, pour sa part, « 10e congrès du PDG, un nouveau chemin », expliquant par la suite qu’ « Ali Bongo Ondimba impulse un nouveau départ ». En effet, dans sa mémorable allocution du gymnase Omar Bongo de Libreville, « le président du PDG a condamné la persistance des maux qui à la fois minent le bon fonctionnement du parti et compromettent le développement ». Puis, il a défini comme « objectif principal : ériger l’intérêt du pays et de la nation au dessus des intérêts particuliers ».

Le congrès s’étant achevé le 7 avril 2013, divers enseignements en ont été tirés par les titres phares de la presse locale gabonaise proches de la majorité comme de l’opposition.

Dans la pesse proche de l’opposition, « ECHO DU NORD » du lundi 8 avril 2013 titrait à sa une « Ali Bongo a perdu ». Selon ses explications développés dans un article intitulé « PDG, l’appareil à nouveau aux mains des néo-caciques », l’auteur déclare : « comment ne pas s’étonner de la tournure qu’a prise le congrès où les néo-caciques, gardiens du temple, ont tenu à manifester en retour à sa petite majesté qu’il était d’abord et avant tout leur produit et que le parti c’était eux ».

L’auteur précise : « Il se verra contraint à asseoir une alliance avec les caciques en positionnant par endroit non pas du sang neuf, mais les cadets des néo-caciques. Boukoubi Faustin (le Secrétaire Général du parti, ndlr), de nouveau aux commandes, va s’inscrire lui dans la continuité de la ligne imprimée par Omar Bongo Ondimba (le défunt président fondateur, ndlr)».

Le journal « LE TEMPS » dans sa parution du mercredi 10 avril 2013 titre à sa une : « PDG : la fin du bal des courtisans ». Dans son analyse, l’auteur cite le Baron l’Holbach dans « Essai sur l’art de ramper, à l’usage des courtisans » d’où il est tiré que le courtisan, « en un mot, c’est Protée, un Janus ou plutôt un Dieu de l’Inde qu’on présente avec sept faces différentes ».

Selon la comparaison de notre confrère, le PDGiste « a une tête d’opportuniste, des cheveux de parvenu, des mains de cireur de pompe, le corps de lèche bottes, un cœur de moitié délateur et de moitié affabulateur, des pieds d’escrocs et son sang est fait de mensonges et de médisance ».

Dans la presse privée indépendante, « LA LOUPE » titrait quant à lui à sa une du 9 avril 2013 sur le 10e congrès du PDG : « Vraiment tout ça, pour ça ? ». Interrogation que le journal explique en titrant en page 2 : « Le secrétariat exécutif décimé ». Précisant notamment que « Emmanuel Nzé Békale et Charles Mvé Ella ont été parmi les victimes du secrétariat exécutif du PDG ».

Selon l’auteur, « comme annoncé, la présidence de la république a fini par faire main basse sur l’appareil du parti en maintenant de justesse son secrétaire général, Faustin Boukoubi, député de Pana, pourtant donné partant par tous les observateurs et analystes politiques. Boukoubi reste donc à son poste au prix d’une épreuve de force de plusieurs heures. L’Ogooué Lolo garde donc le parti et le perchoir de l’assemblée nationale ».

Et d’ajouter : « les appelistes (membres d’un des courants du parti), voire leurs proches, en poste au secrétariat exécutif ou au sein des instances décisionnelles du parti ont tous été mis au placard » avant de conclure que « le PDG en est sorti moribond et sans âme avec, à la clé, des palabres, des rancœurs à n’en point finir. Était-ce l’objectif de cette grande messe ? »

Le confrère « LE NGANGA » sous titre à sa une du 11 avril 2013 : 10e congrès du PDG / les secrets d’une reconduction et intitule en grand titre : « Le coup raté du palais contre Boukoubi ». Selon lui, « la tête de Faustin Boukoubi était bel et bien mise en jeu. Pour le remplacer, Pacôme Moubelet Moubeya, (directeur de cabinet du président Ali) était pressenti, …ainsi qu’ « Alain Claude Billié Bi Nzé, le porte parole de la présidence de la république ».

Il révèle qu’ « Aux rumeurs de cette éviction programmée, ont répondu les menaces d’une mutinerie en préparation. Les cadres du parti contestataire, suivi massivement de leurs ouailles allaient quitter en masse le gymnase président Bongo où était dressé la potence de Boukoubi. Des informateurs ont réussi à faire fléchir pour une fois l’entêtement d’Ali. Grâce à une sagesse inhabituelle, le président du nouveau PDG…a su de justesse éviter l’irréparable. Pour ne pas dire le chiisme du PDG. »

Puis, il conclut que « les applaudissements nourris qui ont suivi l’annonce, par le rapporteur général de la reconduction de Faustin Boukoubi comme secrétaire général du PDG en disent long sur les rumeurs d’insubordination qui ont failli mettre un terme à la grande messe ».

Pour « GABAON », la une du 11 avril 2013, s’intitule : « +Le tsun’Ali+ attendu n’a pas eu lieu ! ». Comme explications, il ressort que : « le 10e congrès du PDG , censé être celui de la mort des caciques n’a finalement été que le congrès de la réconciliation entre les rénovateurs et les caciques, (deux autres courants du parti, ndlr) et la réforme des structures spécialisées du parti, avec l’introduction des organes tels que le comité des sages et le renouvellement en partie des membres du secrétariat exécutif, du bureau politique, du comité central et du conseil national. Le changement tant attendu par les gabonais n’a donc pas eu lieu. »

Cet organe de presse ajoute dans son Cogitorial (éditorial, ndlr) qu’ : « à cet effet, tous les pronostics ont été déjoués. Même le nouveau venu au parti, Alain Claude Billié Bi Nzé, transfuge du Rassemblement Pour le Gabon (RPG) et du Rassemblement pour la Démocratie et le Progrès (RDP), devenu membre du bureau politique du PDG, n’a pas fait le poids contre le tout puissant Faustin Boukoubi placé par Omar Bongo à la tête du parti ».

Quant au confère « LE MBANDJA» du 12 avril 2013, il titre à sa une : « Congrès assassin du PDG : que de « cadavres ».

Cette presse plus ou moins proche du pouvoir écrit que « la très grande surprise reste l’éviction de Rose Francine Rogombé, ancien président de la république par intérim et actuelle présidente du sénat, et ses partisans, du sommet du parti ».

Est également compté parmi les cadavres du 10e congrès du PDG, Charles Mve Ella qui « s’était risqué à une sortie osée au cours de laquelle, son mentor était bien malgré lui la star involontaire. La revanche de René (Ndémézo) a été impitoyable. Carlos (Charles Mvé Ella) est simplement rayé de tout organe du parti ».

Dans le vent de l’après congrès du PDG, le sati média en bande dessinée « LE GRIS-GRIS » titre à sa une du 9 avril 2013 : « l’heure des remaniements » avec une représentation dessinée de Faustin Boukoubi, le fraichement secrétaire général du PDG qui déclare à Raymond Ndong Sima, le premier ministre : « Tu t’es moqué de moi, j’ai été reconduit ! À ton tour ! ». Et l’autre lui répond : « Camarade passe moi le tuyau ». Bref, cette presse annonce l’imminence d’un remaniement du gouvernement sitôt après celui du PDG.

Il est à remarquer qu’une frange de la presse privée proche du pouvoir paru dans la semaine du 8 au 12 avril 2013 qui a suivi le 10e congrès du PDG, n’y consacrera pas de une.

Ainsi, le « SCRIBOUILLARD » proche du pouvoir titrera à sa une du 11 avril 2013 : « Ils veulent fuir en exil ». Attaque faite à l’opposition qui aurait fomenté un plan d’exil.

A ce propos, l’auteur de l’article écrit : « trois ans après la prise de fonction du successeur d’Omar Bongo Ondimba, il est vrai que le cœur n’y est vraiment plus, l’ensemble du +village+ s’étant enfin réveillé pour constater l’évidence, Ali Bongo Ondimba est bel et bien aux commandes du Gabon » ; « les plus malins ont vite fait de concocter des plans pour une sortie honorable ».

Le plan consisterait selon le confrère, à « durcir les lignes éditoriales (de la presse de l’opposition) dans le but de susciter une réaction épidermique de la part du pouvoir. Par exemple, par l’entremise du Conseil National de la Communication (CNC), souvent prompt à « coller » une suspension de parution aux organes de presse écrite. Comme ça ils pourront, à loisir emboucher le Mumbanda pour hurler à la dictature émergente, aux atteintes répétées à la liberté de la presse, pour au finish, introduire des dossiers de demande d’exil dans des ambassades longtemps ciblées à l’avance. »

Le bimensuel proche de l’opposition « LE DIAGNOSTIC » dans sa parution du 10 avril 2013 traitera quant à lui d’une autre question politique à sa une, intitulée : « Sur la ligne de mire : François Bozizé, Joseph Kabila, Ali Bongo Ondimba et Faure Eyadema ».

Dans cet article, il énonce que « quand François hollande annonçait que son élection allait être une bonne chose pour les démocraties et une mauvaise chose pour les dictatures, certains chef d’Etat avaient fondu, jusqu’à décider de battre campagne aux cotés de Sarkozy ».

Et de poursuivre : « il ne manquerait plus qu’au locataire de l’Elysée de mettre en exécution toute la trame de la nouvelle politique de Paris essentiellement axée sur la véritable démocratie des pays francophones qui trainent le pas face aux anglophones ».

« Voila les raisons de leur précipitations vers l’instauration de la biométrie, de la réfection de fichier électoral et l’autonomisation parfaite des instances de gestion des élections », ironise le journal.

L’hebdomadaire indépendant « L’EVEIL NATIONAL» a choisi pour sa part de faire un bilan à mi parcours du projet de l’émergence du Gabon, en titrant à sa une du 11 avril 2013 : « Du vent et du brouillard » et sous titrant, « l’émergence, trois ans et six mois après ».

Il pose en guise de problématique que : « la mise en place des agences, dirigés par des étrangers, c’est à dire des hommes par définition, intègres, dépourvus d’ambition politique, donc peu enclins à confondre le tiroir-caisse de l’Etat et peu soucieux des considérations clientélistes et électoralistes, aurait dû accélérer la réalisation des engagements présidentiels. Or, ces structures ont même sérieusement plombé l’action d’Ali Bongo Ondimba. Entre le vent des effets d’annonce et le brouillard du manque de lisibilité du Gabon émergent, la météo n’augure rien de bon. A mi mandat ».

Selon son argumentaire : « lors des conseils des ministres délocalisés, à chaque conseil des ministres et intervention du porte parole de la présidence de la république, l’on assiste à des chapelets de projets parfois non chiffrés et irréalisables. Un exemple, le conseil des ministres délocalisé dans le grand nord avait accouché d’une kyrielle de grandes décisions dont aucune n’a été finalisée : construction d’une rocade autour d’Oyem, construction d’un lycée à Bitam, construction d’un hôpital pour la région Woleu Ntem/Ogooué Ivindo à Oyem, construction d’un barrage hydroélectrique à Mitzic, etc. »

De même, ajoute-t-il, « Henri Ohayon, le directeur général de l’agence des grands travaux, à l’époque, s’est contenté de décliner le schéma directeur national des infrastructures(SDN) un document stratégique qui fixe les grandes orientations de l’Etat gabonais en matière d’infrastructures » avant de conclure : « comme on le voit, la moisson parait bien maigre à mi mandat. Les projets livrés sont ceux initiés sous Omar Bongo Ondimba ».

Au social

L’hebdomadaire « LA GRIFFE », pourtant proche du pouvoir, ne consacrera pas sa une du 10 avril 2013 au 10e congrès du PDG mais l’intitulera plutôt : « L’année noire ». Par référence à la crise de l’enseignement supérieur marquée par la grève du syndicat national des enseignants chercheurs (SNEC) qui paralyse l’Université Omar Bongo (UOB) de Libreville.

Dans un long déroulé, le journal satirique présente ainsi la situation : « le moine de Bangos (le Premier ministre Raymond Ndong Sima, ndlr) n’a même pas eu le temps de savourer son tout nouveau trophée de membre du bureau politique, qu’au lendemain de sa titularisation, les étudiants en colère étaient sous la fenêtre de son bureau. Histoire de lui rappeler qu’en cas d’année blanche, il connaitra, en représailles, son année noire… »

L’auteur poursuit, « un régiment d’étudiants est parti de l’UOB pour occuper le boulevard triomphal et se diriger vers le 2 décembre. Objectif : faire descendre Ndong Sima de son petit nuage et lui rappeler qu’il y a du boulot à faire. Celui d’éviter naturellement l’année blanche à ces étudiants qui ne demandent qu’à reprendre les cours. Les négociations sont là où le camarade Raymond les a égarées. »

Selon la consœur, « il a fallu que les étudiants fassent du bruit sous sa fenêtre pour qu’il se souvienne que les enseignants sont toujours en grève et que les courts sont en arrêt dans l’ensemble des établissements supérieurs. Persuadés qu’ils (les enseignants) tiennent enfin le bon bout, ils ne veulent, pour rien au monde lâcher la moindre miette…là on parle de miang (argent), leur moyen de vivre et aussi leur vraie raison de vivre… »

D’après La Griffe, « c’est une promesse de Zeus (Président Ali Bongo Ondimba) qui ne concerne pourtant que les profs (98 au total) de rang magistral, mais ils sont en train de réussir la prouesse de la généraliser (la grève). »

Et de préciser, « c’est plus aujourd’hui qu’étudiants et parents ont envie de savoir ce qu’il en est exactement du dossier. Quel montant le gouvernement est prêt à débloquer ? L’année académique peut-elle techniquement encore être sauvée ?

Puis, il dressera un tableau selon lequel : Une année blanche…causerait une paralysie inimaginable en ce sens qu’il faudrait carrément doubler, voire tripler, les capacités d’accueil déjà obsolètes et insuffisantes…A l’agence nationale des bourses et stages (ANBS), ce ne sera pas un embouteillage mais un véritable carambolage…bref une année noire en perspective ».

Une autre actualité sociale importante de la semaine écoulé concerne l’insécurité liée aux crimes de sang traité par « L’UNION » du 12 avril 2013 dans sa publication du communiqué final du conseil des ministres du jeudi 11 avril 2013, ce quotidien titrera à sa une : « Crimes : la côte d’alerte ».

Ainsi, « le conseil des ministres encourage les officiers de police judiciaire qui interpellent les criminelles et exhorte les cours d’appel à poursuivre les sessions criminelles sur toutes l’étendue du territoire aux fins de juger pour décourager les mis en cause. Par ailleurs, le conseil des ministres tient à rappeler pour rasséréner les concitoyens, que trois cents soixante trois(363) affaires ont été enrôlées de 2011 à 2012 et des sanctions exemplaires ont été assénées aux criminels. »

Toujours dans le domaine social, en l’occurrence, celui de la remise en cause de la justice gabonaise, le journal « EZOMBOLO », proche de l’opposition, y consacre un article intitulé l’« Affaire Greta : comme l’histoire d’un chien écrasé ». Article dans lequel l’auteur relate que « le 11 juin 2011, à l’entrée de l’Université Omar Bongo, Stakys Seraigne Ditengou Maganga, étudiant en master 2 de géographie et aménagement, à bord de sa moto, roule dans le sens Ancien Sobraga – Derrière la prison. Il est percuté par une voiture de marque Outlander au volant de laquelle se trouve Mlle Greta Mboussou Koumba. Trainé sur une cinquantaine de mètres, il meurt sur le champ ».

Le journal relèvera la curiosité que « le seul agent du service de la sécurité routière est un général de brigade et s’appelle Gabriel Mbabiri Lindjombi, lequel est allé faire le constat de l’accident et a signé le PV ». Celui-ci mentionnera : « la responsabilité de cet accident incombe au cyclomotoriste ‘’B’’ pour refus de priorité de passage et blessures involontaires ».

A quoi l’auteur de l’article lui, rétorque que : « le permis à lui tout seul, constitue déjà un délit. Mais la police des constats avait autre chose à faire ».

Et de conclure : « tout dans ce dossier démontre qu’on est dans le faux. On veut aider le Pr Mboussou, un grand type dont l’enfant ne peut et ne doit aller en prison pour homicide involontaire. »

En économie

L’actualité économique hebdomadaire aura été marquée par le raffermissement de la coopération Gabon – Maroc, les performances de la direction générale des impôts(DGI) et le forum des BRICS.

Ainsi, le bimensuel « GABON ECONOMIE » du 5 avril 2013 titre-il en page 4 « Un nouvel ordre économique en gestation » s’agissant de la coopération économique Gabon- Maroc.

Il ressort de l’article qu’« En 2002, Addoha a développé ses premières activités au Gabon en prévoyant la construction d’une cimenterie d’une capacité de 500.000 Tonnes. Le groupe prévoit également des investissements dans l’immobilier en particulier dans le logement social.

Il poursuit : « Maroc Télecom a repris Gabon télecom en 2007 et l’a restructuré pour en faire l’un des fers de lance de son développement sur le continent africain.

Dans le domaine bancaire, Attijariwafa Bank a pris le contrôle de l’union gabonaise de banque en 2008 ».

De plus « les viandes, le produits laitiers, les céréales, les huiles et d’autres produits alimentaires recherchés représentent un débouché pour les exportation marocaines. »

Et « Mangem exploite une mine d’or au Gabon à Bakoudou depuis 2012 et a prévu l’augmentation de sa production jusqu’en 2013 pour aller jusqu’à 100kg d’or par mois. »

L’autre actualité économique majeure concerne l’administration fiscale gabonaise, à propos de laquelle le confrère « GABON ECONOMIE » titre en page 6 : « Des performances louables », « rappelant au passage que la loi de finance 2012 avait fixé à la direction générale des impôts un objectifs de recettes hors pétrole de 585.112.000.000 FCFA. »

Il explique qu’ « A l’issue de l’exécution budgétaire, les réalisations au titre de l’exercice 2012 ont connu, en fin de compte, de recettes nettes hors pétrole de 680.054.000.000 FCFA. Quant aux recettes brutes qui intègrent les recettes pétrolières et le remboursement de la TVA, elles s’établissent à 1590 milliards de FCFA pour l’année 2012. A la lumière de ces données, force est de reconnaitre qu’entre les prévisions et les réalisations, le DGI a dépassé son objectif de recettes. Lesquelles recettes son en hausse de 94, 94 milliards de francs FCFA représentant ainsi un accroissement de 16%. Une performance très encourageante en dépit du fait que les recettes pétrolières continuent de peser 60% dans le budget l’Etat. »

Dans le volet économie internationale « GABON ECONOMIE » publie un article intitulé « le forum BRICS-Afrique s’achève sur des résultats concrets » ; expliquant que dans la semaine antérieur à cette parution, « les leaders des BRICS(Brésil, Russie, Inde, Chine, et Afrique du sud) et une dizaine de dirigeants africains ont discuté, à l’issue du sommet, de leur coopération au premier forum de dialogue entre dirigeants des BRICS et des pays africains, sous le thème : « libérer le potentiel de l’Afrique : la coopération entre les BRICS et l’Afrique en matière d’infrastructures ».

Comme annonces fortes : « le gouvernement chinois est prêt à former un partenariat de coopération pour les infrastructures transnationales, et à aider les pays africains dans la promotion des synergies et du recensement des ressources disponibles.

Il a également promis d’aider l’Afrique à former chaque année 300 managers et techniciens spécialisés dans le domaine des infrastructures, et à encourager les entreprises et institutions financières chinoises à participer à la construction et à la gestion des infrastructures sur le continent. »

En outre, « le gouvernement chinois s’est engagé à supprimer les tarifs douaniers pour 97% des produits d’exportations vers la chine issus des pays des les moins développés ayant des relations diplomatiques avec la Chine. »

S’agissant d’une autre actualité économique dominante, « L’UNION » du 12 avril 2013, consacre à sa page 4, un article sur l’importante question « Des objectifs du millénaire pour le développement : l’ambitieux plan de la banque mondiale pour éradiquer la pauvreté ».

L’auteur de l’article rapporte que le « président du groupe de la banque mondiale Jim Yong Kim a présenté dernièrement un programme d’action ambitieux que la communauté internationale doit mettre en œuvre pour éradiquer l’extrême pauvreté à l’horizon 2030 et promouvoir une prospérité partagé en vue d’accroitre les revenus de 40% pour les plus pauvres des habitants de chaque pays ».

Ainsi, « pour atteindre l’objectif le plus difficile qui consiste à éradiquer pratiquement l’extrême pauvreté, M. Kim décrit trois facteurs nécessaires :

Premièrement, pour atteindre l’objectif à l’horizon 2030, il faut accélérer le taux de croissance observé au cours des 15 dernières années et en particulier, assurer une croissance forte et soutenue en Asie du sud et en Afrique subsaharienne ;

Deuxièmement, il faudra déployer des efforts pour promouvoir l’inclusion et réduire les inégalités et pour s’assurer que la croissance entraine la réduction de la pauvreté, surtout la création d’emplois ;

Troisièmement, il faudra éviter ou atténuer les chocs éventuels tels que les catastrophes climatiques ou de nouvelles crises alimentaires, énergétiques ou financières. »

En sport

Le quotidien « GABON MATIN » du 12 avril 2013, sous titre à sa une à « Fégafoot : élection annulée », annonçant que « la FIFA vient d’annuler l’élection de Jean de Dieu Moukagni Iwangou à la présidence de la fédération gabonaise de football (Fégafoot), donnant ainsi suite au recours introduit par son adversaire, Pierre Alain Mouguengui, pour dénoncer les irrégularités ayant émaillés le scrutin du 27 mars 2013 ».

Selon l’auteur de l’article « s’étant appuyé sur les éléments du rapport de l’observateur FIFA/CAF, qui avait mentionné des manquements lors de cette élection, portant notamment sur l’application des statuts et sur les critères de désignation des délégués électeurs, le comité d’urgence de la FIFA a aussi décidé de la nomination du comité de normalisation, qui aura pour mission de toiletter les statuts de la FEGAFOOT, en collaboration avec certains experts de la FIFA et la CAF, dont certains sont à Libreville depuis mercredi 10 avril 2013 ».

FIN/INFOSGABON/2013

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