L’inspecteur général de la municipalité de Libreville, Maixent Mouhamed Bin Ngounga a condamné, au cours d’un point de presse tenu mardi à Libreville, les allégations et les actions de l’Association gabonaise des Œuvres Sociales (AGOS) qui entravent l’action de la municipalité tout en appelant les opérateurs économiques à se conformer aux lois en vigueur.

‘’Nous apportons des précisions sur certaines allégations prononcés par l’ONG AGOS qui se dit défenseur des commerçants, alors que les objectifs poursuivis par cette ONG ne répondent pas à la lutte contre la précarisation et les abus sociaux’’, a déclaré Mouhamed Bin Ngounga au cours d’un point où il a clarifié le cadre légal dans lequel s’inscrit l’action municipale en matière de gestion des marchés.

Selon l’autorité municipale, ‘’les agents de la mairie de Libreville et de l’inspection générale ne parviennent plus à exercer normalement leur mission, dument signée par l’autorité municipale, sous prétexte qu’ils arnaqueraient les opérateurs économiques sur le terrain’’, fustigeant l’intrusion de l’ONG AGOS dont les actes entravent à l’action publique.

‘’L’ONG AGOS interdit les opérateurs économiques de s’acquitter des taxes et autres redevances, instrumentalisant ainsi les opérateurs par le paiement d’une quittance d’adhésion mensuelle au prix de 50 000 FCFA’’, a relevé Mouhamed Bin Ngounga.

L’inspection générale de la municipalité, qui serait directement visé par les attaques et les convocations dans les instances judiciaires, a tenu à rappeler que ‘’la municipalité reste ferme devant ces agissements’’, pour qui opérateurs économiques dovient s’acquitter de leur paiement, au risque de représailles.

L’administration municipale a affirmé qu’AGOS ‘’n’a pas droit d’outrepasser les lois en vigueur et l’autorité municipale’’, interpellant, dans le même temps, ‘’la justice à anticiper sur les risques qui pourraient en découler entre les agents municipaux, qui sont repoussés dans plusieurs arrondissements et les commerçants, qui bafouent les lois du pays’’.