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Insécurité : la Défense justifie les forces de l’ordre dans les rues

police_LibrevilleA ceux qui s’interrogent sur la présence cumulée des forces de défense et de sécurité à certains endroits de Libreville, le ministre de la Défense a apporté des réponses et éclaircissements, à travers un communiqué publié le 22 juillet.

D’entrée, Pacôme-Ruffin Ondzouga rappelle que «le phénomène de l’insécurité prend des proportions inquiétantes dans notre pays. Les services défense et de sécurité enregistrent quotidiennement des cas de vols, de viols, de braquages et de crimes crapuleux commis par des individus ou par des bandes organisées». Une situation tellement alarmiste que, le président de la République, en sa qualité de premier garant de l’ordre et de la sécurité, a publiquement dénoncé «cette barbarie aux antipodes de nos valeurs, qui désespère les populations et peut installer un climat de peur et de psychose dans le pays».

et politiques, des instructions fermes ont été données aux forces de défense et de sécurité, poursuit le texte, indiquant que «c’est dans cet esprit que le ministère de la Défense en collaboration avec le ministère de l’Intérieur et de la Sécurité publique ont mis en place un plan de sécurisation de la ville de Libreville dont la partie la plus visible est la présence en permanence des forces de défense et de sécurité aux points sensibles de la ville».

Citant la constitution de la République gabonaise qui, en son article 1er alinéa 21, précise que «chaque citoyen a le devoir de défendre la patrie et l’obligation de protéger et respecter la constitution, les lois et règlements de la République», Ondzouga, le ministre de Défense nationale, souligne que «l’efficacité d’un plan de sécurisation dépend surtout de l’adhésion des populations» et, à ce titre, «les ministères de la Défense et l’Intérieur invitent ces dernières à signaler systématiquement tout acte suspect et tout comportement susceptible de troubler ou de remettre en cause l’ordre public».

Pour cela, le ministère de Défense annonce avoir mis à la disposition des populations le numéro gratuit 8200. «L’objectif de la nécessaire et indispensable collaboration souhaitée entre les forces de défense et de sécurité et les populations n’est pas d’installer un climat de suspicion entre citoyens, il vise simplement à accroitre l’efficacité du dispositif sécuritaire, car la sécurité c’est l’affaire de tous», conclut Pacôme-Ruffin Ondzouga.

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