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Les chiffres du réseau routier gabonais

Route-Gabon11Avec un peu plus de 50 milliards de francs CFA investis en 2012 dans la réhabilitation des routes, le Gabon, à travers la multiplication de chantiers dans le pays s’est résolument consacré au développement des infrastructures routières, atteignant, de 2010 à l’année en cours, un total de 768 km de routes construites et bitumées. Une avancée relative. Mais de l’aveu même des autorités, de nombreux efforts restent à faire d’ici à 2016, date buttoir pour le pouvoir en place.

Si le gouvernement s’est fortement engagé depuis ces trois dernières années dans la construction et la réhabilitation des routes, aussi bien dans la capitale qu’à l’intérieur du pays, c’est qu’«à ce jour, le Gabon compte un peu plus de 9 000 kilomètres de routes (9 170 km). Seulement 10% des routes sont bitumées (1 055 km), ce qui signifie que le réseau n’est presque pas revêtu», indique un document supplétif de l’émission télévisée «Ça s’explique ?», inséré, le mardi 27 août dans le quotidien L’union. Le document reconnaît en outre que «moins de 20% des routes non bitumées sont en bon état», comme pour démontrer le retard du pays en matière d’infrastructures routières.

De ce fait, dans le but de rattraper le retard accusé depuis plusieurs décennies pour ainsi prétendre atteindre, d’ici à 2025, à l’émergence économique du Gabon, le gouvernement envisage multiplier les initiatives en faveur du développement des infrastructures routières par le financement et le lancement effectif de grands travaux de création, d’aménagement et de réhabilitation des tronçons routiers à travers le pays et notamment dans les provinces. Pour ce faire, indique l’insert dans L’union, comme pour convaincre et dissuader d’éventuels «gabono-pessimistes» : «L’objectif du pays est clair : d’ici 2016, plus de 3 600 km de routes gabonaises doivent être bitumées».

Bitumées ! Certainement, mais au regard de la forte et prompte dégradation qu’ont connues les premières routes qui continuent, pour la plupart, de causer de nombreuses difficultés aux usagers, l’on douterait presque que les prochaines livraisons de chantiers soient en conformité avec la volonté du chef de l’Etat et partant des populations, sans qu’ils n’aient à faire face aux mêmes problèmes seulement quelques années après leur mise en service.

De ce fait, dans son document supplétif, l’émission conjointement produite par les agences Novacom et Point Images, rassure et assure que les prochaines routes bitumées seront «de bonne qualité». Ce qui permettra donc au gouvernement d’atteindre, au plus tard en 2016, la couverture de 30% du réseau routier gabonais bitumé. De plus, indique l’insert, «Ces routes toutes neuves vont aussi supporter 80% du trafic national des biens et des personnes. »

Pour démontrer la bonne volonté d’Ali Bongo et celle du gouvernement, «Ça s’explique ?» démontre que ceux-ci ont véritablement compris le retard accusé par le Gabon en termes de développement et d’entretien d’infrastructures routières voire dans le domaine général des transports. Pour ceux-ci, de la capitale aux provinces, «les routes actuelles s’usent pour plusieurs raisons : non-conformité aux normes internationales des chantiers, le problème de l’évacuation des eaux usées, le talonnage des poids lourds qui les empruntent.» Gageons donc que les causes de dégradations des voies sus citées serviront de leçons pour un meilleur rendu des prochains chantiers.

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