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Ali Bongo Ondimba à la tribune des Nations Unies

Ali-Bongo7Devant l’Assemblée générale des Nations Unies, Ali Bongo Ondimba invite les parties dans la crise en Syrie à coopérer en faveur d’une solution politique, annonce la création du fonds « Train My Generation » pour la formation et l’emploi des jeunes (200 millions USD) et demande l’implication des Etats dans la lutte contre le commerce illégal des espèces protégées et la piraterie dans le golfe de Guinée.

Syrie : la voie diplomatique

Le président gabonais Ali Bongo Ondimba invite toutes les parties dans la crise en Syrie à coopérer pleinement dans l’enquête que mènent les inspecteurs onusiens. Evoquant une utilisation « inacceptable » d’armes chimiques, il appelle à la « destruction de tous les arsenaux chimiques dans le monde ». A ses yeux, la priorité doit être donnée à la diplomatie « en faveur d’un processus politique ». Mais il prévient : le Conseil de sécurité devra prendre des mesures si les efforts de sortie de crise sont entravés.

200 millions de dollars pour l’emploi des jeunes

Soucieux de favoriser la transformation des économies africaines en vue d’une croissance durable et inclusive, le président Ali Bongo Ondimba, par ailleurs Président en exercice de la CEMAC, a annoncé aux Etats Membres sa décision de créer Train My Generation, un fonds destiné à la formation des jeunes de la CEMAC (Cameroun, Centrafrique, Congo, Gabon, Guinée équatoriale, Tchad). Initié par le Gabon en clôture du New York Forum Africa 2013 à Libreville, ce fonds recevra de chaque pays membre fera une contribution de 10 millions USD comme apport initial. A terme le fond devrait atteindre les 200 millions USD avec le soutien du secteur privé et des institutions financières internationales. Le Fonds se conformera aux standards requis en la matière. Ce dispositif permettra la création de plusieurs centres d’apprentissage, pour 100.000 jeunes candidats à l’insertion professionnelle dans des secteurs porteurs notamment le tourisme, l’agriculture et les services.

Une front mondial contre les braconniers

Le président gabonais a réitéré son engagement à lutter contre ce « crime transnational » devenu « une menace à la sécurité des Etats ». En effet, la lutte contre le commerce illicite des espèces telles que les éléphants et les rhinocéros constitue un défi écologique et économique qui nécessite l’implication de tous les Etats pour trouver les réponses appropriées. Il a réitéré la proposition faite à Marrakech de créer au sein de la Banque africaine de développement un fonds spécial qui aiderait au renforcement des capacités africaines. Demain, 26 septembre, le Gabon et l’Allemagne tiendront aux Nations Unies un événement parallèle afin de mobiliser la communauté internationale sur cette question.

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