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La culture dans la « laideur »

BATIMENT ABRITANT LE SERVICE DE LA CULTURE.JPG-b08180b1Le service provincial de la culture manque d’un vrai bâtiment pour ses activités, les agents travaillent dans des conditions exécrables depuis plusieurs années maintenant sans qu’aucun bienfaiteur ne réponde à leurs cris de détresse.

Parmi les administrations locales mal logées à Port-Gentil, l’on note, le service provincial de la culture de l’Ogooué-maritime dont le bâtiment ne donnerait aucune envie à un nouveau fonctionnaire gabonais d’y travailler. La presse locale en a fait ses choux gras sans que la situation n’émeuve personne.

Le bâtiment n’a plus connu de réhabilitation, il y a belle lurette. Celui qui s’écroule sous la barbe des autorités locales et des opérateurs économiques, est vieux de 31 ans, il est sorti de terre à l’initiative de l’Inspecteur de la culture de l’époque, André Marc Apérano, à l’occasion des fêtes tournantes de 1982 que la ville de Port-Gentil avait accueillies.

Situé au quartier Mosquée, au 3ème arrondissement, le local abritant le service de la culture est dans une décrépitude insoutenable.

« Je ne comprends que l’Etat gabonais regarde mourir cette maison », se plaint avec amertume, André Marc Apérano. De l’extérieur, l’observateur averti se fait déjà une idée des conditions de travail des agents de l’Etat qui y sont affectés.

Plafond éventré, absence de pièces d’aisance, difficulté d’éclairage et autres manquements, un décor inadmissible dans une localité regorgeant la principale richesse du pays, le pétrole. Même un aveugle pourrait s’aventurer à dresser un état de lieu. Peut-on dire qu’au Gabon, on n’a pas la culture d’un meilleur logement de l’administration ? Cette interrogation mérite une profonde réflexion. La préfecture du département de Bendjè et le gouvernorat hébergent plusieurs services de l’administration publique faute de structures.

C’est un impératif pour le ministère de la culture de construire un nouveau bâtiment pour redonner vie à la culture.

« Il faut avoir un moral d’acier pour être là tous les jours », confie ironiquement, l’un des agents dudit service.

Le constat est désolant, mais le chef de service, Rêve Mboumba et ses collaborateurs n’ont d’autre choix que d’accomplir leurs tâches quotidiennes dans telles conditions. Ce bâtiment du service provincial de la culture est à démolir, car il tient sur un fil de rasoir. La laideur que présente qui s’apparente à une maison abandonnée est indescriptible.

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