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L’An 38 d’Air Affaires Gabon

SN2AGDoyenne des compagnies d’affaires en Afrique, Air Affaires Gabon, aujourd’hui Nouvelle Air Affaires Gabon (SN2AG), célèbre cette année ses 38 ans d’existence. Occasion pour l’avionneur d’ouvrir ses portes à la presse, afin porter au grand jour ce qui n’a jamais été conté sur ce pionnier de l’aviation gabonaise.

En vue de célébrer ses 38 ans d’existence, la compagnie aérienne Air Affaires Gabon, devenue depuis 1996 Nouvelle Air Affaires Gabon (SN2AG), a ouvert ses portes à la presse, le 27 septembre 2013, en vue de lui faire découvrir ses activités et faire apprécier la pertinence de ses investissements tant en équipements, en matériel, en logiciels, en formation, qu’en hommes «pour garantir la sécurité des avions et préserver la vie de nos équipages et passagers», selon les mots de l’un des guides de cette visite.

Fondée en 1975, soit deux ans avant Air Gabon, notamment par Albert Bernard Bongo et Raymond Bellanger, SN2AG qui peut être considérée comme un patrimoine national, est à ce jour la doyenne des compagnies d’affaires en Afrique et la vice doyenne des compagnies aériennes en Afrique tous secteurs confondus, après Air Burkina. Les promoteurs de la petite compagne aiment à raconter, non sans raisons, que SN2AG «a été la première compagnie privée autorisée à se poser à New York aux Etats-Unis d’Amérique (USA) après les très tristes et célèbres attentats terroristes du 11 septembre 2001».

SN2AG tire également une certaine fierté à être autonome en matière d’assistance au sol de ses aéronefs, avec 3 hangars et un magasin général de pièces détachées ainsi que des ateliers regroupant tous les métiers de l’aviation. «À l’observation sur l’aéroport de Libreville, il y a très peu d’avions immatriculés TR, c’est-à-dire des avions immatriculés et suivis par le Gabon. Tous nos avions sont immatriculés TR. Donc, même si on envoie nos avions à l’extérieur, personne ne peut toucher à nos avions sans l’accord de l’ANAC Gabon [Agence nationale de l’aviation civile -ndlr]. C’est un choix et nous mettons les moyens pour cela. Nous avons en plus un centre agréé par l’ANAC pour notre maintenance. C’est peut-être un choix très onéreux, mais nous pensons que c’est comme ça qu’on peut développer l’aéronautique au Gabon : avoir des avions gabonais, entretenus par une structure gabonaise, pour une compagnie gabonaise», explique Yahaya Touré, un vétéran d’Air Afrique puis d’Air Mali, aujourd’hui Directeur technique et responsable désigné entretien du plus ancien avionneur gabonais.

On voit en effet, dans la flotte des compagnies domiciliées à l’Aéroport de Libreville, de nombreux avions immatriculés ZS, ce qui indique que ces aéronefs sont immatriculés et entretenus en Afrique du Sud.

SN2AG, que l’on croit parfois clouée sur le tarmac pour avoir quatre avions immobilisés, compte pourtant deux avions en exploitation et annonce le déploiement complet de sa flotte au premier trimestre 2014, «pour commencer l’année !». SN2AG peut également se flatter de ce que, dans la 21e liste de la Commission européenne portant sur les compagnies aériennes interdites de vol ou soumises à une restriction d’exploitation en Europe en raison de problèmes de sécurité, elle a tiré son épingle du jeu aux côtés d’Afrijet et de Gabon Airlines qui ne vole pas en ce moment. Ce qui, pour ses promoteurs, prouve que «38 ans après son vol inaugural, la compagnie SN2AG demeure une référence de crédibilité et un leader dans l’aviation des affaires en Afrique».

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