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Et si tous roulaient contre Ali Bongo ?

sabotage-aliDepuis de nombreuses semaines, les membres du PDG aspirant aussi bien à un poste ministériel que politique à l’approche des élections locales de novembre prochain, nourrissent la presse nationale et internationale d’anecdotes et histoires aussi comiques qu’inquiétantes pour l’autorité du Chef de l’Etat. Il semble même que cette atmosphère malsaine qui prévaut au sein du parti au pouvoir ait été fomentée contre Ali Bongo. Mystère.

Le comique des nombreux conflits d’égo et de leadership au sein du Parti démocratique gabonais (PDG) n’a échappé à personne. A l’approche du prochain scrutin et malgré les tentatives des hiérarques du parti de recourir au consensus entre les différents individus opposés afin de limiter les dégâts au sein du groupe, il ressort tout de même que toutes ces tensions engendrées par les uns et les autres n’ont qu’un seul but : mettre à mal l’autorité du Président de la République. «Impensable !», s’écrieront certainement les partisans les plus fidèles au Chef de l’Etat. L’on aura même tendance à leur donner raison par pure indulgence. Mais, vue de près, l’atmosphère qui prévaut ces derniers temps au sein de l’ex- parti unique n’est pas pour faire honneur à Ali Bongo, encore moins à Faustin Boukoubi qui, semble ne s’être pas remis de sa reconduction à la tête du secrétariat général du PDG, au point d’en être encore à savourer l’évènement. On n’en veut pour preuve sa quasi-inaction, mais surtout son mutisme face à la difficile situation dans laquelle «évolue» la formation politique dont il a la charge.

Si Boukoubi n’a pas, jusque-là, tapé du poing sur la table, la raison serait peut-être qu’il est de mèche avec les différents membres qui, ici et là contribuent à «pourrir» l’atmosphère au sein du parti. Sinon, qu’est-ce qui expliquerait une telle indiscipline et cette absence criarde de sanction ? Quelque chose de pas net se cache derrière ces agitations, clament plusieurs observateurs. En effet, au regard de la persistance des cas d’indiscipline, quand ce ne sont tout bonnement des cas de «rébellion», l’on est en droit de penser qu’un esprit malin s’est emparé des camarades de confiance d’Ali Bongo. Comment comprendre que certains de ses ministres, jadis très dociles et rangés, soient aujourd’hui ses principaux détracteurs ? Du Premier ministre Raymond Ndong Sima aux différents ministres qui se dédouanent quand il le faut en indiquant du regard la provenance réelle des lacunes, les critiques à peine voilées n’en finissent plus. La même chose est visible ou audible chez bien de responsables d’administrations et d’institutions qui, on en convient, lui doivent pourtant leur belle ascension, avec les avantages que leurs différents postes apportent.

Le Président de la République serait-il en danger dans sa propre famille politique ? Tout porte à croire que oui. Ses fidèles compagnons, de Libreville à l’intérieur du pays, s’insurgent et s’entêtent. D’aucuns estiment avoir tous les droits dans leurs différentes circonscriptions politique, d’autres se partagent même à l’avance des localités à leur seul intérêt, sans aucune crainte de l’autorité présidentielle, ni celle de Faustin Boukoubi qui, comme Guy Nzouba Ndama, Jean-François Ntoutoume Emane, Séraphin Moundounga et bien d’autres, semble avoir un projet derrière la tête. Un projet qui pourrait coûter cher à Ali Bongo, et dont la matérialisation pourrait avoir lieu en 2016. Mais le silence du Chef de l’Etat, n’est en revanche, pas à prendre à la légère. De nombreuses surprises pourraient bien surgir d’ici-là. « Méfiez-vous de l’eau qui dort », disait un certain penseur.

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