Passée sous silence au Gabon, le président Ali Bongo Ondimba semble être le seul citoyen du pays à n’avoir pas oublié la date de la journée internationale de la non-violence qui marque l’anniversaire de Mohandas Karamchand Gandhi, commémorée chaque 2 octobre.
Instaurée à la suite d’un vote à l’unanimité de l’assemblée générale des Nations unies le 15 juin 2007, «la journée internationale de la non-violence», initialement jour de l’anniversaire de Mohandas Karamchand Gandhi, mais aussi fête nationale en Inde, a été célébrée le 2 octobre dernier par la communauté internationale. Bien que passé inaperçu au Gabon, le numéro un Gabonais, Ali Bongo Ondimba n’a pas manqué, à travers sa page Facebook, d’adresser à tous ces compatriotes et à tous les résidents du village planétaire un message de paix ci-après livré en intégralité.
«Aujourd’hui, nous célébrons la journée internationale de la non-violence. Cet événement érigé par l’assemblée générale de l’ONU est l’occasion pour moi de rappeler que le Gabon reste et restera un ardent défenseur de la prévention des conflits. Vivre dans un monde pacifique qui privilégie le dialogue aux actes violents est un droit inaliénable.
Lors de mon dernier déplacement aux Nations-Unies, j’ai apposé la signature du Gabon au Traité sur le commerce des armes, engageant notre pays à respecter une réglementation internationale contraignante. Ce Traité a été signé par une vingtaine de pays, dont les États-Unis.
En ce jour d’anniversaire de la naissance du Mahatma Gandhi, je reprends ses mots pour dire que «la non-violence est la plus grande force que l’humanité ait à sa portée. Elle est plus puissante que l’arme la plus destructive inventée par l’ingéniosité de l’homme»
Ensemble, partageons ce message !»
