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Élections locales : Mborantsuo communique

MborantsuoUn jour après avoir auditionné le ministre de l’Intérieur, Jean François Ndongou, et Me Louis Gaston Mayila, chef de file de l’UPNR sur les questions relatives à la biométrie et aux dissensions entre la Cénap et certains groupements de partis politiques, Marie-Madeleine Mborantsuo a « jugé nécessaire » de communiquer afin de donner les mêmes chances aux différents candidats à la figuration sur les listes électorales de chaque parti.

Prévu pour s’achever à la fin de la semaine en cours, les différentes déclarations de candidature aux élections locales à venir, devraient parvenir ce vendredi 11 octobre à la Commission électorale nationale autonome et permanente (Cenap). Ce qui devrait permettre d’analyser, dans les meilleurs délais et de façon équitable, les dossiers et listes de candidats des partis politiques en lice. Trois jours avant la limite du délai, Marie-Madeleine Mborantsuo, président de la Cour constitutionnelle, a devisé avec certains leaders politiques dans le but de se faire un avis sur des sujets portant à controverse, notamment sur l’épineuse question de la participation des groupements de partis politiques aux plénières de la Cenap et la conception de leurs listes pour les prochaines élections locales.

Sur la première de ces questions, le président de la Cour constitutionnelle a tenu à rappeler les dispositions légales y relatives, dans le but de contenter les deux parties. Il s’est agi notamment des termes de l’«article 28 de la loi n°16/2011 du 14 février 2012 portant modification de la loi n°24/96 du 6 juin 1996 relative aux partis politiques» qui stipule, entre autres, que «le regroupement des partis politiques est le fait pour aux moins deux partis politiques déclarés de mener leur action politique au sein d’une structure commune tout en préservant chacun sa personnalité.» Par conséquent, indique Marie Madeleine Mborantsuo, «les partis ou groupements de partis politiques légalement reconnus peuvent déposer une liste commune de candidats et une seule», ce qui leur donne donc le droit de participer aux plénières de la Cenap.

La communication du président de la Cour constitutionnelle, le 9 octobre 2013, vient ainsi trancher dans un conflit qui avait opposé les groupements de partis politiques, la Cenap et le ministère de l’Intérieur, par le biais des dispositions combinées des articles 61 et 62 de la loi n°7/96 du 12 mars 1996 portant dispositions communes à toutes les élections politiques en République gabonaise. De plus, Marie Madeleine a tenu à réitérer les indications de la Cenap sur les conditions générales de participations aux élections du 23 novembre 2013.

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