Le Commissaire général de la foire agricole de Libreville, Mesmin Ndong Biyo, a présenté, le lundi 14 octobre 2013 à Libreville, les contours de l’organisation, dans les prochains jours, des journées nationales de l’agriculture et de la Journée mondiale de l’alimentation.
Organisées sous le patronage du président de la République, Ali Bongo Ondimba, et sous la houlette du ministère de l’Agriculture, de l’élevage, de la pêche et du développement rural, 16 au 27 octobre 2013. Les journées nationales de l’agriculture ont été explicitées, le 14 octobre, par Mesmin Ndong Biyo, Commissaire général de cette foire.
Du fait de l’indisponibilité de Gabon Expo, voué à la destruction, cette toute première foire agricole internationale organisée par le Gabon se tiendra au lieu dit Jardin botanique de Libreville, du 21 au 27 octobre. Les premières assises nationales de l’agriculture qui commenceront en même temps pour se terminer le 22 octobre 2013 auront également le même théâtre. «Transformer le secteur agricole pour favoriser une croissance économique durable et inclusive» sera le thème central de ces assises qui seront précédées, du 17 au 19, par la conférence internationale sur l’huile de palme qui se tiendra également dans la capitale gabonaise.
«La foire agricole telle que voulue par le président de la République est un événement important pour notre secteur agricole. C’est le moment de faire la promotion des produits locaux et de mettre également en contact nos producteurs, souvent mal informés, avec les producteurs extérieurs, notamment marocains et rwandais pour qu’ils se créent des liens de partenariat. Le Rwanda et le Maroc étant les pays invités d’honneurs», a explique Mesmin Ndong Biyo.
Les assises nationales de l’agriculture quant à elles ont pour objectifs de «faire partager à l’ensemble des acteurs du secteur agricole invités (société civile, secteur privé, organisations paysannes, les décideurs politiques, les partenaires financiers et techniques et les organisations sous-régionales tels que la CEEAC et le Nepad), le nouveau modèle de développement agricole du pays voulu par le président de la République» a indiqué le commissaire général de l’évènement. Ce modèle sera au centre des débats, échanges et exposés qui s’étendront ensuite sur les grands projets d’investissements devant être menés dans le secteur agricole.
«Comme vous le savez, le Gabon souffre de faiblesse dans sa production agricole et le Gabon importe plus de 70% de denrées alimentaires consommées dans le pays. Le président de la République a donc décidé d’inverser cette tendance afin de réduire de manière drastique ces importations», a précisé Mesmin Ndong Biyo non sans relever que cette tendance induit inéluctablement la vie chère. Il sera donc nécessaire de voir, lors de ce rendez-vous, quels types de projets, de programmes doivent être mis en place pour augmenter les capacités de production nationale.
Le deuxième Congrès africain de l’huile de palme sera, lui, organisé par le ministère de l’Agriculture en partenariat avec une société Malaisienne et Olam. Il est question d’y attirer les projecteurs du monde entier et de faire converger, sur le Gabon, des investisseurs du domaine de la culture du palmier à huile. Car, a expliqué le commissaire, «le Gabon possède un potentiel en matière de culture de palmier à huile. Nous avons plus de 5 millions d’hectare de terre agricole disponible et cette conférence vise à amener les investisseurs à s’intéresser au cas spécifique du Gabon».
En prélude à cet agenda, le Gabon sera, dès le 16 octobre, dans la commémoration de la journée mondiale de l’alimentation, mais aussi de la célébration du 68e anniversaire de l’Organisation des nations unies pour l’alimentation (Fao). Pour ces deux autres activités, l’accent sera à la sensibilisation sur la sécurité sanitaire des aliments, entre autres.
