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Vers une culture du manioc plus accrue au Gabon

artoff4338Les responsables de l’Organisation des nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) au Gabon et ceux du ministère gabonais de l’Agriculture ont mis fin jeudi, à Ntoum à une quarantaine de kilomètre de Libreville au projet « initiative régionale manioc » lancé en 2009 par l’organisation onusienne afin de booster la production de cet aliment de base.
Ce projet mise en place il y a quatre ans avait pour objectif de mettre à la disposition des producteurs, des variétés de manioc performantes en termes de rendement, de précocité et de résistance à la mosaïque.

Le programme de la FAO exécuté pendant quatre ans avec les producteurs de manioc a recommandé de rapprocher les centres de production de ce féculent vers les centres de multiplication pour une meilleure transformation en produit fini.

Sur le plan de la recherche, ce projet a mis en lumière la réhabilitation et l’équipement des laboratoires existants dans le pays (protection et biotechnologie végétale).

Par ailleurs, le secrétaire général du ministère de l’Agriculture, Aubierge Moussavou a affirmé que le Gabon a fait du secteur de l’agricole un axe prioritaire susceptible de participer de manier durable à la croissance économique et à l’amélioration de la sécurité alimentaire par une production agricole nationale accrue et responsable.

« la mise en place de la commission ministérielle de coordination pour manioc(COMICOM), structure chargée de coordonner toutes activités de production, de circulation du matériel végétal, de recherche, de multiplication, de contrôle et de certification phytosanitaire des parcelles de multiplication, est un acquis fondamental de ce projet », a-t-elle ajouté.

Le coordonateur sous régional Afrique centrale de la FAO au Gabon, Dan Rugabira la production de manioc est largement répandue dans toute la zone tropicale, c’est principalement en Afrique qu’il est utilisé en alimentation humaine avec une consommation de près de 60% du total produit. Avant d’ajouté qu’ « au cours de la dernière décennie, la consommation humaine a augmenté de 39% en Afrique. Les racines de manioc fournissent plus de 25% des besoins énergétique des populations et constituent donc la base de l’alimentation.

La nouvelle technique inculquée aux producteurs permet désormais de récolter le manioc en six mois au lieu de 18 mois comme par le passé permettant par la même occasion une augmentation des revenus pour ces producteurs.

« J’ai eu des sérieux problèmes pour faire accepter cela aux populations. Parce que pour eux, cette nouvelle variété venait détruire leur variété locale. Plusieurs d’entres eux m’ont demandé si la variété contenait des engrains ou des produits chimiques. Je leurs disait non, que ce n’était que des boutures simples. Juste que le cycle de production qui changeait. C’est-à-dire au lieu d’attendre 18 mois pour la récolte, elle se fait maintenant en 6 mois », a vanté la présidente de l’association ‘’Mulembu Mossi’’, Géneviève Madjinou.

Le manioc est un aliment très apprécié par une bonne partie des populations africaines, notamment celle de l’Afrique centrale, australe et de l’est.

Le Gabon a crée une société de production de l’amidon de manioc à Léconi dans la province du Haut-Ogooué (sud-est). Elle actuellement dans sa phase expérimentale avec l’appui des techniciens israéliens.

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