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Fin de la réunion des Gabonais à Atlanta et lancement du premier bureau du Conseil insurrectionnel

Une partie du public réuni à Atlanta le 30 novembre 2013 lors du meeting des Gabonais
Une partie du public réuni à Atlanta le 30 novembre 2013 lors du meeting des Gabonais

Des membres de la diaspora gabonaise des États-Unis se sont réunis ce samedi 30 novembre à Atlanta en vue de réfléchir aux problématiques urgentes qui préoccupent actuellement les Gabonais.

C’est au cours d’une assemblée de plus de cinquante Gabonais et amis du Gabon venus discuter de ces préoccupations que des membres de la diaspora gabonaise d’opposition aux États-Unis ont échangé avec leurs compatriotes sur l’urgence d’un changement de régime au Gabon, seule manière de résoudre une bonne fois pour toutes tous les problèmes qui actuellement tétanisent le pays, à savoir, entre autres, l’insécurité chronique dont les crimes rituels constituent la manifestation la plus odieuse, l’atteinte généralisée aux libertés fondamentales à l’instar des récentes arrestations injustifiées de jeunes activistes tels Firmin Ollo Obiang et Junior Obong Tchissambo et le blocage du système éducatif national du fait de l’incapacité du régime des Bongo à résoudre les simples problèmes récurrents qui compromettent dangereusement la viabilité de l’éducation nationale au Gabon depuis plusieurs décennies.

Photo de famille des leaders et organisateurs du meeting des Gabonais à Atlanta le 30 novembre 2013
Photo de famille des leaders et organisateurs du meeting des Gabonais à Atlanta le 30 novembre 2013

Par ailleurs, l’accueil fraternel et patriotique réservé aux leaders de la diaspora gabonaise insurrectionnelle qui se sont rendus à Atlanta a certainement été à la hauteur des attentes du peuple gabonais, un peuple plus que jamais en quête de solutions durables aux problèmes qui minent le Gabon depuis 46 ans sous le règne incompétent du régime Bongo-PDG. Les discussions sur la question de la sécurisation et de la libération des Gabonais ont été profondes et révélatrices d’un public en soif de réponses durables. Les discours des leaders de la diaspora gabonaise insurrectionnelle ainsi que ceux des  organisateurs de ce meeting, notamment Messieurs Henri Omva, Allhen Allhan Ambamany, le Dr. Thierry Nguéma et Venant Zue Essono, ont ainsi éclairé le public sur le besoin de changer et de changer maintenant, si le Gabon veut un jour redevenir le pays de tous les Gabonais en lieu et place de ce Bongoland  devenu synonyme de propriété personnelle du clan et de la famille des Bongo Ondimba.

C’était également l’occasion pour le Dr. Daniel Mengara, qui prenait part à ce meeting, d’annoncer la mise en place du premier bureau régional du Conseil insurrectionnel, zone Amérique, et ce conformément à son discours du 17 août dernier (Voir : https://www.bdpmodwoam.org/articles/2013/08/21/17-aout-2013-le-dr-daniel-mengara-appelle-a-la-construction-dune-opposition-insurrectionnelle-au-gabon). A titre de rappel, le mouvement « Bongo Doit Partir – Modwoam » (BDP-Modwoam) avait annoncé, au travers de ce discours du 17 août de son leader, la mise en place prochaine d’un Conseil insurrectionnel qui aurait pour but de soutenir stratégiquement, politiquement et financièrement le plan de retour au pays du Dr. Daniel Mengara à l’horizon 2015 en vue d’engager, avec le peuple gabonais, le processus de la libération finale du Gabon par le moyen d’une insurrection défenseuse du vote des Gabonais avant et après l’élection présidentielle de 2016.

Le Dr. Daniel Mengara, à droite, et Messieurs Omva et Ambamany, à gauche, posant avec deux invités le 30 novembre 2013 à Atlanta.
Le Dr. Daniel Mengara, à droite, et Messieurs Omva et Ambamany, à gauche, posant avec deux invités le 30 novembre 2013 à Atlanta.

Comme expliqué dans ce discours du 17 août, ce Conseil insurrectionnel serait composé, au minimum, des 50 Gabonais qui, en tant que membres ou non membres du BDP-Modwoam, auraient simplement décidé, dans l’anonymat ou publiquement, de soutenir financièrement et politiquement le plan de reprise en mains du pays énoncé par le BDP-Modwoam à l’occasion de ce discours. Le bureau de la zone Amérique lancé à Atlanta n’est que la première étape qui verra la mise en place prochaine d’autres bureaux régionaux en Europe, en Afrique et au Gabon et des tournées de viabilisation engagées en vue de préparer le pays à la nouvelle dynamique d’une opposition gabonaise insurrectionnelle.

Le Dr. Mengara s'adressant aux Gabonais à Atlanta le 30 novembre 2013
Le Dr. Mengara s’adressant aux Gabonais à Atlanta le 30 novembre 2013

Ce meeting d’Atlanta marque ainsi le début de la campagne de mobilisation que le BDP-Modwoam, appuyé des membres du Conseil Insurrectionnel à travers le monde, déploiera prochainement dans la diaspora et au Gabon même en vue de la préparation du retour au pays à l’horizon 2015 du Dr. Daniel Mengara et des leaders de la diaspora qui soutiennent sans ambages le plan de libération nationale du BDP-Modwoam.

Le procès-verbal détaillé ainsi que les photos et les discours écrits et vidéo des diverses interventions des leaders de la diaspora gabonaise lors de ce meeting d’Atlanta seront diffusés dans le courant de la semaine du 2 au 8 décembre.

Fait à Atlanta, le 30 novembre 2013

Exprimez-vous!

  1. Pour rappel de l’histoire:Lénine, sur l’art de l’insurrection (1917)
    Au début du mois d’octobre 1917, Lénine adresse une lettre au soviet de Petrograd dans laquelle, convoquant les figures tutélaires de Danton et de Marx, il rappelle, in fine, que seule une insurrection prolétarienne peut permettre l’établissement de la dictature du prolétariat. Il expose les conditions et énonce les lois qui permettront à l’insurrection armée d’établir un pouvoir révolutionnaire d’un genre nouveau. Cet appel annonce le caractère inéluctable de la révolution bolchévique en marche.
    Appel à l’insurrection du prolétariat par Lénine
    J’écris ces lignes le 8 octobre, sans grand espoir qu’elles soient dès le 9 entre les mains des camarades de Petrograd. Il se peut qu’elles arrivent trop tard pour le Congrès des soviets de la région du Nord qui est fixé au 10 octobre. Je tâcherai néanmoins de donner ces « Conseils d’un absent », pour le cas où l’action probable des ouvriers et des soldats de Petrograd et tous les « environs » se produirait bientôt, mais elle ne s’est pas encore produite.
    Il est clair que tout le pouvoir doit passer aux soviets. Il doit être également indiscutable pour tout bolchevik que le pouvoir révolutionnaire prolétarien (ou bolchevik, ce qui revient au même aujourd’hui) est assuré de la plus grande sympathie et du soutien sans réserve des travailleurs et des exploités du monde entier, de ceux des pays belligérants en particulier et surtout de la paysannerie russe. Ce n’est pas la peine de s’arrêter sur ces vérités trop connues de tous et prouvées depuis longtemps.
    Il faut s’arrêter sur un point qui n’est peut-être pas tout à fait clair pour tous les camarades, à savoir que le passage du pouvoir aux soviets signifie en fait aujourd’hui l’insurrection armée. La chose pourrait bien sembler évidente : mais tout le monde n’a pas approfondi ce point et ne l’approfondit pas. Renoncer maintenant à l’insurrection armée signifierait renoncer au mot d’ordre essentiel du bolchevisme (tout le pouvoir aux soviets) et à l’internationalisme révolutionnaire prolétarien dans son ensemble.
    Or, l’insurrection armée est une forme particulière de la lutte politique ; elle est soumise à des lois particulières, qu’il faut étudier attentivement. Cette vérité, Karl Marx l’a exprimée avec un relief remarquable, quand il écrivait que « l’insurrection armée, comme la guerre, est un art ».
    Voici les règles principales de cet art que Marx a exposées :
    1. Ne jamais jouer avec l’insurrection, et lorsqu’on la commence, être bien pénétré de l’idée qu’il faut la mener jusqu’au bout.
    2. Rassembler à tout prix une grande supériorité de forces à l’endroit décisif, au moment décisif, faute de quoi l’ennemi, possédant une meilleure préparation et une meilleure organisation, anéantira les insurgés.
    3. Une fois l’insurrection commencée, il faut agir avec la plus grande décision et passer coûte que coûte à l’attaque. « La défensive est la mort de l’insurrection armée. »
    4. Il faut s’efforcer de prendre l’ennemi par surprise, saisir le moment où ses troupes sont encore dispersées.
    5. Il faut remporter chaque jour ne fût-ce que de petits succès (on peut dire à chaque heure, s’il s’agit d’une ville), et maintenir à tout prix la « supériorité morale ».
    Marx résumait le bilan des leçons de toutes les révolutions, en ce qui concerne l’insurrection armée, par les paroles du plus grand maître de la tactique révolutionnaire de l’histoire, Danton : « de l’audace, encore de l’audace, et toujours de l’audace ».
    Appliqués à la Russie et à octobre 1917, ces principes signifient : offensive simultanée, aussi soudaine et aussi rapide que possible sur Petrograd, et à la fois de l’extérieur, de l’intérieur, des quartiers ouvriers, de Finlande, de Reval, de Kronstadt, offensive de toute la flotte, concentration de forces infiniment supérieures aux 15 ou 20 mille hommes (peut-être plus) de notre « garde bourgeoise » (les élèves-officiers), de nos « troupes de chouans » (unités cosaques), etc.
    Combiner nos trois forces principales : la flotte, les ouvriers et les unités de l’armée afin de nous emparer et de conserver coûte que coûte : a) le téléphone, b) le télégraphe, c) les gares, d) les ponts, en premier lieu.
    […]
    Espérons que, au cas où l’insurrection serait décidée, les dirigeants appliqueront avec succès les grands préceptes de Danton et de Marx.
    Le succès de la révolution russe et de la révolution mondiale dépend de deux ou trois jours de lutte.
    Source : Article de Lénine dans la Pravda, octobre 1917, cité par Ferro (Marc), la Révolution de 1917, tome 2, Octobre, naissance d’une société, Paris, Aubier-Montaigne, 1976.
    Oui, aujourd’hui la révolution est inéluctable. Mais une révolution ne s’improvise pas.
    Aux Etats-Unis, la Révolution la plus récente à eu pour nom: Le combat des droits civique menée par un leader charismatique, Martin Luther King, mais appuyé par tout le peuple américain, et des organismes multiples. Pouvons nous parler d’insurrection alors que le peuple n’est pas sorti de la peur, quand je dis le peuple, je veux dire les « makaya », mais encore plus les lettrés (les pseudo-intellectuels), élite compradore. C’est à réfléchir!

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