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Enseignement/Paiement des rappels : jour J -3

revendications-enseignants-gabonLe Premier ministre, Raymond Ndong Sima, annonçait ou réaffirmait, le 26 novembre 2013, l’engagement du gouvernement gabonais à apporter des solutions concrètes aux problèmes posés par les enseignants concernant principalement le paiement des rappels, des Primes d’incitation à la fonction enseignante (Pife) et des vacations relatives aux examens de l’année 2012-2013. A moins de trois jours de l’échéance donnée par le chef du gouvernement gabonais, pour ce qui est des rappels, les choses semblent ne pas bouger.

A l’occasion d’une conférence de presse au moment où les événements s’étaient emballés dans le secteur de l’éducation nationale, avec la sortie et les marches des élèves dans de nombreuses villes du pays, le Premier ministre avait annoncé, en réponse à la Convention nationale des syndicats du secteur éducation (Conasysed), que le gouvernement tiendrait ses engagements en payant les rappels au plus tard à la fin du mois de décembre. Au regard de l’évolution des choses et des informations glanées auprès des concernés, à trois jours de la date butoir (31 décembre 2013), rien ne laisse présager que la parole donnée sera tenue. Or, les enseignants affiliés à la Conasysed avaient eux-mêmes arrêté la date du vendredi 27 décembre 2013 pour voir leurs revendications trouver une issue favorable auprès des autorités compétentes. Car, en plus de la promesse du paiement des rappels, le Chef du gouvernement avait mis sur pied deux commissions chargées de procéder à de méticuleuses vérifications.

Au terme de l’échéance de ce vendredi 27 décembre 2013, l’on espère que les conclusions des travaux vont être transmises au Premier ministre. De même, en attendant, les derniers jours de 2013, l’on a encore espoir du côté des enseignants qu’un «miracle s’opère pour que les rappels puissent être payés». «On nous a fait ouvrir les comptes. On a fait des calculs pour attendre. Et on ne fait que ça depuis quelques jours, attendre !», a dit une enseignant en attente de son rappel depuis plus de 7 ans.

Comme le relevait l’un de nos confrères, il s’agit bien d’une «épée de Damoclès planant sur la tête du Chef et de son gouvernement». Au-delà des seuls syndicats de l’éducation, ce sont désormais tous les autres syndicats qui sont sur le pied de guerre en attendant le début du mois de janvier 2014. «On attend de voir si pour une fois nos gouvernants vont tenir leur parole», lançait un membre de la Conasysed lors d’une réunion. Et un syndicaliste de relever dans une émission de télévision sur une chaine locale que si rien n’est fait au soir du 31 décembre 2013 «ça passe ou ça casse dès le 1er janvier». Le gouvernement sait donc devant quelle alternative il se trouve.

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