Des Gabonais dont le nombre n’a pas été précisé ont été arrêtés et expulsés de Bata en Guinée-Equatoriale. Ils ont été renvoyés vers Kribi au Cameroun avec d’autres clandestins.

«32 clandestins ont été expulsés depuis Rio Camo où ils ont été mis dans des embarcations et déposés à Kribi au Cameroun», a indiqué une source du gouvernement espagnol. Parmi eux des Gabonais dont les identités n’ont pas été révélées.

L’opération de rapatriement qui a été effectuée par le ministère de l’Intégration régionale de Guinée-Equatoriale répond à la politique gouvernementale de lutte contre l’immigration clandestine.

La question est évidemment au nombre de combien sont ces Gabonais ? Depuis quand exactement les Gabonais émigrent clandestinement ? Et surtout qui sont-ils quand il est de notoriété que depuis plusieurs années, des étrangers (Camerounais, Congolais, Beninois, Maliens, etc) bénéficient, par les liens du mariage ou par d’autres circuits quelque peu flous, de la nationalité gabonaise ? Le Gabonais serait-il surtout trop mal chez lui au point d ‘aller chercher le réconfort chez le voisin « pétrolier » de façon clandestine ?

Le gouvernement équato-guinéen espère ainsi décourager l’immigration clandestine provoquée par le boom pétrolier comme ce fut le cas au Gabon dans les années 1970. Une immigration tellement massive que le pays n’a plus jamais été capable de se débarrasser des clandestins qui comptent parmi eux de grands bandits et qui travaillent illégalement sur le territoire, privant par ailleurs les Gabonais des emplois qui leur sont a priori destiné.

Il faut rappeler que la Guinée-Equatoriale avait dit non in extremis à la libre circulation des personnes et des biens voulus par les chefs d’Etats de la CEMAC dont Ali Bongo Ondimba.

Sampérode Mba