« Les médias doivent comprendre et être le témoin de ce que fait le PNUD au Gabon pour pouvoir communiquer. Ils doivent faire le relai, éduquer et faire passer l’information aux populations », a déclaré Marie-Evelyne Petrus-Barry.
Pour elle, « le rôle du PNUD est d’appuyer le gouvernement gabonais dans la réalisation de ses projets de développement, conformément aux conventions normatives ». Contrairement à ceux qui pensent que le Système des Nations Unies apporte des financements ou des prêts aux pays partenaires.
Selon le représentant résident du PNUD au Gabon, les différentes actions de l’institution qu’elle représente entrent dans le cadre des droits de l’homme, la paix, la sécurité et le développement.
Au cours de cette rencontre, des experts ont exposés ont exposé sur les avantages et les limites du PNUD et ses projets en cours et futurs pour le Gabon. Lesdits projets tournent autour du développement, de la formation, l’environnement et de la lutte contre la pauvreté. C’est le cas des projets Art Gold (Appui aux réseaux territoriaux pour la gouvernance et le développement) et le programme national de gestion urbaine partagé (pronagup) pour la pré-collecte des ordures ménagères dans les villes de Libreville, Port-Gentil et Oyem. Pour ces experts, 14 micro-projets ont été financésen 2014 dans cinq provinces et 400 acteurs locaux ont eu droit à des formations.
En sa qualité de coordonnatrice du Système des Nations Unies au Gabon, Mme Marie-Evelyne Petrus-Barry, a entretenu les journalistes sur le processus de mise en œuvre de l’initiative « Unis dans l’action » que le gouvernement a adoptée en septembre 2014 et que le président Ali Bongo Ondimba a entériné quelques semaines plus tard à New-York, dans son discours prononcé dans le cadre de la 69ème Assemblée générale des Nations Unies.
La question de la formation des médias a également été posée avec insistance par les journalistes. Des réponses à celle-ci seront apportées dans la mesure du possible, a-t-elle promis.
