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Etat-civil d’Ali Bongo : Bernard Oyama s’y met aussi

Bernard-Oyama1S’étonnant de ce que les institutions n’aient rien trouvé à redire au sujet de l’acte de naissance de l’actuel président de la République, alors que lui était l’objet de toutes les tracasseries, l’ancien candidat indépendant à la présidentielle anticipée d’août 2009, invite toutes les personnalités ayant pris part à cette consultation à faire front afin de parvenir à une concertation nationale, seule moyen de régler cette question.

Après avoir observé un temps de silence pour mieux comprendre les accusations formulées par le journaliste-écrivain Pierre Péan, dans son dernier livre «Nouvelles affaires africaines – Mensonges et pillages au Gabon», Bernard Oyama a décidé de se prononcer et s’engager.

Si l’ancien candidat à la présidentielle anticipée d’août 2009, observe jusqu’ici le doute et la réserve sur la question de l’état-civil et de la filiation du président de la République, il estime cependant que la dernière interview de ce dernier sur les antennes de Radio France international ne peut le laisser insensible, au point de l’amener à suggérer la création d’un «collectif des anciens candidats à l’élection présidentielle» pour relancer le dialogue entre Gabonais. «Cet appel vient ainsi appuyer l’appel déjà lancé par la classe politique locale et les diplomates étrangers accrédités au Gabon», précise-t-il.

Comment la Commission électorale nationale autonome et permanente et Cour constitutionnelle qui avaient, notamment, pour mission de vérifier et authentifier les documents présentés dans les dossiers de candidature, n’ont rien relevé d’anormal sur l’acte de naissance d’Ali Bongo ? Pendant que lui, était contraint de passer par le tribunal de Libreville pour obtenir un certificat de nationalité, sans oublier les interrogatoires à la Commission électorale nationale autonome et permanente, il a du mal à comprendre un tel laxisme. Désormais, l’homme se veut grave et préoccupé. «Nous ne pouvons plus rester insensibles à la crise politique, économique et sociale qui prévaut dans notre pays. Nous ne pouvons plus tolérer que le nom, l’image et l’honneur de notre pays et la fonction présidentielle dont nous avions tous, avec un esprit patriotique, brigué le suffrage universel en 2009, soient salis. Nous avions l’obligation devant le peuple gabonais de nous unir pour discuter, dialoguer en tant qu’anciens candidats face à la situation du pays», déclare-t-il dans son appel à l’unité des anciens candidats à l’élection présidentielle anticipée de 2009.

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