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Le fonds d’aide à la presse porté à 2 milliards de Fcfa

medias-gabonLe fonds d’aide à la presse a été porté à 2 milliards de Fcfa, contre 500 millions de Fcfa jusque-là, au terme d’une loi révisée, adoptée jeudi dernier par l’Assemblée nationale réunie en séance plénière, a constaté un journaliste de l’AGP.

La nouvelle loi se veut plus large, et englobe également les médias de l’audiovisuel, la presse en ligne et les agences de presse, contrairement à l’ancienne mouture qui se limitait aux journaux de presse écrite puis à la presse en ligne. Doté d’un montant de 2 milliards de Fcfa, le fonds national pour le développement de la presse sera approvisionné à partir des ressources provenant de la subvention de l’Etat, d’une ristourne sur les produits de pénalités et amendes perçues par l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP), d’une ristourne sur les amendes et pénalités fiscales perçues par l’Etat, et de 3% du produit des communiqués, publicités, publi-reportages et annonces, précise la loi. L’objectif est de soutenir la promotion et la valorisation des métiers tels que l’édition, l’impression et la distribution des organes de la presse écrite, souligne le nouveau texte.

Il s’agit également d’accompagner le développement et le fonctionnement des entreprises de communication. La nouvelle loi définit aussi les critères de répartition de ce fonds, mettant notamment le critère de publication. En d’autres termes, il faut avoir plusieurs parutions pour bénéficier d’une aide plus conséquente. De même, elle précise les modalités de gestion de ce fonds, qui sera administré par un comité d’orientation de 16 membres avec à sa tête, le ministère de la communication. Parmi les membres, il y aura un représentant du Conseil national de la démocratie (CND), indique-t-on.

Initiée par un journaliste de profession, le sénateur Ernest Ndassiguikoula la nouvelle loi vient compléter certaines dispositions de la loi portant création et organisation du Fonds national du développement de la presse et de l’audiovisuel déjà existante.

Pour de nombreux observateurs, la dotation de 500 millions de Fcfa jusque-là allouée à la presse n’a pas permis d’atteindre les objectifs fixés, à savoir le développement de la production, au regard des coûts élevés de production et d’exploitation, ainsi que de distribution.

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