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FRANCE : Nantes fournit l’acte de naissance d’Ali Bongo

11650957_714344818712041_1086799800_nLes services d’Etat-civil de la ville de Nantes, viennent de produire, ce vendredi, une copie de l’acte de naissance du président gabonais, Ali Bongo Ondimba.
Tous les responsables des mouvements politiques hostiles au pouvoir de Libreville ont chacun dans sa poche ou entre les mains, une photocopie de l’acte de naissance d’Ali Bongo traité par l’opposition gabonaise de « sans papiers » depuis la publication du livre du journaliste et écrivain français Pierre Péan intitulé « Nouvelles affaires africaines : mensonges et pillages au Gabon » dans lequel il affirme que le président Ali Bongo serait originaire du Biafra, au Nigeria.

Les fans d’Ali Bongo crient « victoire ».
On peut y lire que « Alain Bernard Bongo est né en 1959 à 1 heure 45 minutes à Brazzaville (Afrique Equatoriale Française) de Albert Bongo qui déclare le reconnaître et de Joséphine Kama. »

Pour le Coordinateur du mouvement citoyen Cohérence Démocrate, Cyrille Ona, « le débat sur l’acte de naissance du président Ali Bongo est désormais clos. Il faut maintenant porter le débat sur la gouvernance, la consolidation de notre démocratie et trouver les solutions idoines pour améliorer le quotidien des gabonais ».

Le samedi 5 juin dernier, le préfet de La Loire-Atlantique, Jerôme Aymard a autorisé des membres de la communauté gabonaise de France, hostiles au pouvoir de Libreville, à organiser un rassemblement rue de la Maison Blanche à Nantes, pour faire cesser la polémique née de l’acte de naissance du président gabonais, Ali Bongo Ondimba.

« Nous avons décidé de prendre nos responsabilités et saisir l’Administration compétente afin que nous soit présentée une preuve d’enregistrement de M. Ali Bongo Ondimba auprès du Service Central d’Etat-civil de Nantes, puisque ce dernier affirme être né sur le territoire de l’Afrique Equatoriale Française. Nous, gabonais de France, d’Europe et d’Amérique, irons à Nantes pour que lumière soit faite et vérité dite », nous avait confié M. Jules Florent Eya l’un des opposants du régime de Libreville.

« Nous ferons comprendre à M. Ali Bongo Ondimba que M. Winston Churchill avait raison : ’’la vérité est incontestable, la malveillance peut l’attaquer, l’ignorance peut s’en moquer, mais à la fin elle demeure » », avait ajouté le jeune opposant.

Jacques Jarele SIKA

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