La Banque mondiale appuiera les efforts de la municipalité de la capitale dans la mise en place de la décentralisation et le renforcement de capacités en matière de gestion de projet et de recouvrement des recettes fiscales.
La Banque mondiale appuiera la municipalité de Libreville dans la mise en place de la décentralisation, le renforcement de capacités en matière de gestion de projet et de recouvrement des recettes fiscales. Cette information a été livrée par la représentante résidente de l’institution de Bretton Woods, à l’issue de l’audience que lui a accordée l’édile de la capitale, le 27 octobre courant. Cette première rencontre entre Sylvie Dossou et Rose Christiane Ossouka Raponda a permis de faire le point du partenariat entre les deux institutions, particulièrement sur la «concrétisation de la décentralisation». «Cela ressort d’une démarche qui vise à renforcer le partenariat entre la Banque mondiale et les mairies du Gabon», a assuré la représentante de l’institution financière internationale.
D’un montant global de 100 millions de dollars (environ 50 milliards de francs), ce projet prévu pour début 2016 ne concerne pas exclusivement Libreville, mais les neuf capitales provinciales. Il prévoit, entre autres, la mise en place d’une décentralisation effective à travers des objectifs tels que l’urbanisation, la construction des voiries et l’assainissement. À travers ce programme, la Banque mondiale interviendra également au niveau du renforcement des capacités et de l’assistance technique dans le cadre de la gestion de projet, du recouvrement des recettes fiscales, des stratégies organisationnelles et institutionnelles. «Étant donné que Libreville a une bonne partie de la population gabonaise, ce projet sera beaucoup plus important sur la mairie de Libreville», a encore dit Sylvie Dossou.
