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Deux mois après son refus d’intégrer le gouvernement : Les explications de Moukagni-Iwangou

Le président de l’Union du peuple gabonais (UPG-Loyaliste) est revenu, le week-end écoulé, sur son refus d’intégrer le gouvernement.

Considéré par les uns comme une personnalité intègre et par les autres comme un fourbe, particulièrement depuis sa nomination ratée au gouvernement, Jean de Dieu Moukagni-Iwangou ne laisse pas indifférent. S’il a refusé d’entrer au gouvernement, il n’a pour autant pas fini de s’expliquer sur cet épisode. Invité de l’émission «Controverse» de Radio Gabon, le 31 octobre dernier, le président de l’Union du peuple gabonais (UPG-Loyaliste) a dénoncé «une ouverture en trompe l’œil», qui cachait un but bien précis : déstabiliser son parti, voire discréditer l’opposition toute entière. «S’il y a une ouverture qui doit être faite, cela doit se faire dans le cadre d’un mouvement d’ensemble», a-t-il fait savoir. «Or, dans le cas d’espèce, l’ouverture dont il est question ici n’est limitée qu’à ma seule et petite personne. Ce qui montre bien qu’en fait d’ouverture, il s’agissait d’un débauchage, d’une pêche à la ligne. Il se trouve que je ne suis pas un poisson», a-t-il tenu à relever.

Disant avoir été victime d’une sorte de piège, Jean de Dieu Moukagni-Iwangou considère que sa nomination au gouvernement ne s’était pas faite dans les règles de l’art, niant avoir été approché et affirmant avoir «été informé la veille, c’est-à-dire le 10 septembre, de ce que (son) nom figurerait dans la liste du prochain gouvernement». «Pour n’avoir pas été contacté et consulté à cet effet, j’ai tenu absolument à marquer mon désaccord à ceux qui m’ont apporté l’information, c’est-à-dire MM. Accrombessi et Yves-Fernand Manfoumbi. Et comme ils s’étaient débinés en disant qu’ils n’étaient que de simples mandataires, j’ai tenu à aller l’exprimer de vive voix à l’auteur de l’invitation, donc au chef de l’Etat», a-t-il lancé, comme pour expliquer son audience avec Ali Bongo, dont une photographie avait heurté certains militants et sympathisants de l’opposition, qui avaient alors joué les vierges effarouchées, criant même à la trahison.

Si certains avaient manifestement tenté d’en faire une affaire au sein de l’opposition, c’est qu’à leurs yeux, Jean de Dieu Moukagni-Iwangou, à l’époque président du Front de l’opposition de l’alternance, était censé informer ses pairs des tractations. Sauf qu’à l’entendement d’autres, les choses sont différentes. «Je n’avais pas du tout à associer mes pairs de l’opposition, pas plus qu’à solliciter leur autorisation, parce que simplement, c’est M. Moukagni-Iwangou, président de l’Union du peuple gabonais, qui a été contacté. C’est moi qui allais, dans ce cadre-là, dans un débat qui concernait la réconciliation de l’UPG, parce qu’à la base il y a des discussions et des rapprochements à opérer entre Moukagni-Iwangou et Mboumba-Nziengui, qui se trouve être instrumentalisé par Yves-Fernand Manfoumbi», a-t-il laissé entendre, avant d’expliquer que le mutisme au sujet de ces discussions relevait d’une mission confiée par son parti. «Il m’a été recommandé par mes militants de m’impliquer personnellement et directement dans ce rapprochement», a soutenu le président de l’UPG, espérant avoir fini de s’expliquer sur ce sujet. L’on ne doute pas que certains sont résolus à faire de cette affaire un boulet, espérant le gêner pour longtemps. Dans quel but ?

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