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Ali Bongo Ondimba : «Quand nous sommes venus au monde, nous n’étions pas étiquetés»

A l’issue de ses deux jours dans la province de la Ngounié pour le lancement du projet Graine, Ali Bongo Ondimba, échangeant avec la presse a déclaré que «Quand nous sommes venus au monde, nous n’étions pas étiquetés».

Quelles sont les stratégies mises sur pied pour écouler les produits issues de ces plantations lorsqu’elles seront à maturité ?

Ali Bongo Ondimba : Si vous regardez bien et consultez ce projet «Graine», vous vous rendrez compte qu’il s’agit d’un projet complet. Il englobe aussi bien les phases de sélection des compatriotes qui participent à ce programme, les phases de démarrage, d’accompagnement jusqu’aux phases de l’écoulement. Il est évident que cet écoulement pourra mieux se dérouler en fonction du développement du réseau routier que nous sommes en train de faire avancer. C’est un projet qui est complet, qui va, du geste que nous, le ministre d’Etat (Mathieu Nziengui) et moi-même, avons fait en plantant une graine jusqu’à la récolte et l’acheminement sur les marchés. Tout ceci est déjà inscrit dans le projet Graine.

Monsieur le président cette visite a une particularité : la présence, autour de vous, des leaders des partis politiques de la Majorité. Nous savons que le ministre d’Etat, ministre de l’Agriculture est un membre de l’opposition. Au regard de l’attelage qui vous accompagne, avez-vous un message à lancer ?

La terre nous a vu tous naître et quand nous sommes venus au monde, nous n’étions pas étiquetés. C’est plus tard que nous avons choisi. Mais la terre, elle, nous rassemble. C’est celle qui nous a vus naître et c’est vers elle que nous retournons. Donc, le message est très simple. Graine est pour tout le monde, c’est pour tous les Gabonais. D’où qu’il soit, quelle que soit leur origine, leur profession, leur parti politique, nous ne nous en préoccupons pas. Nous ne développons pas Graine seulement dans les zones qui nous seraient favorables. Nous ne préoccupons pas de cela. C’est d’ailleurs dans ce sens que le ministre d’Etat nous a rejoints. Parce qu’il partage cette philosophie du développement de l’agriculture pour tous et surtout, l’indépendance alimentaire c’est pour notre pays. Ça concerne tous les Gabonaises et tous les Gabonais. Voilà le sens. Les personnalités qui sont venues ont tenue à montrer qu’elles aussi ont beaucoup d’espoir comme tous les Gabonais à un projet qui doit être un élément rassembleur.

Le projet Graine a été lancé en escomptant 20.000 personnes au labeur sur 5 ans. Mais aujourd’hui, au vu de l’engouement, le nombre de personnes enregistré a déjà atteint plus de la moitié. Que va-t-on faire du trop-plein, de ceux qui veulent aussi y participer, mais qui se sont pris en retard ?

Ecoutez ! Nous préférons, et le ministre d’Etat serait d’accord avec moi, avoir ce genre de problèmes, d’avoir plus d’engouement que pas assez. Donc, c’est à nous de réfléchir en considérant que la phase qui est lancée est une première étape. Nous sommes ainsi à la phase une. Bon, que l’on finisse avec cette phase et les services du ministre avec nos partenaires, vont réfléchir sur la phase deux.

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