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Plus de 20 ans après, Billie-By-Nzé se défend d’avoir déshabillé le recteur

Le ministre de la Communication a, une nouvelle fois, rejeté les accusations selon lesquelles il aurait déshabillé le recteur Daniel Ona Ondo, aujourd’hui Premier ministre.

«Alain-Claude Billie-By-Nzé, déshabilleur de recteur». Depuis plus de vingt ans, cette accusation est portée contre l’actuel ministre de la Communication, au point que l’opinion la tient pour une vérité incontestable. Alors qu’il s’était épanché sur cette rumeur à travers un ouvrage intitulé «Ma part de vérité», l’ancien porte-parole de la présidence de la République n’a pas fini de s’expliquer. L’occasion lui a, une nouvelle fois, été donnée lors de son passage à la matinale de Radio Gabon, le 5 novembre courant. «Beaucoup étaient avec moi à l’université, et savent que je n’en ai pas été l’auteur», a-t-il lancé, affirmant n’avoir rien à se reprocher.

Pour Alain-Claude Billie-By-Nzé, cette accusation cache mal des velléités politiques. Autrement dit, la résurgence de cette affaire serait une tentative de déstabilisation de l’action du président de la République. «Ils savent que je n’ai rien fait de tel. Mais parce qu’ils n’ont aucun argument contre moi, parce qu’ils ne savent pas sur quel angle attaquer l’action du chef de l’Etat que je défends, ils ramènent systématiquement cet épisode», a-t-il affirmé, non sans déplorer l’attitude de certains hommes de média qui se refusent à se prononcer sur cette affaire. «Je m’étonne que certains journalistes qui étaient à l’université ce jour-là, comme Eugène Elang Mba, M. Ngomo de L’Union, n’ai jamais rien dit», a-t-il déclaré, avant de lancer : «A un moment, face à la vérité, il faut assumer. Moi, j’assume ce que je fais. J’assume qui je suis. J’assume mon parcours et je veux qu’on me juge à l’action que je mène dans le cadre des missions qui me sont confiées par le président de la République et par le Premier ministre avec qui, du reste, j’ai une très belle relation et je travaille sous son autorité sans aucune difficulté». Comme il aurait été plus simple de demander à la victime, aujourd’hui Premier ministre, de livrer sa part de vérité. Cette exigence-là, le ministre de la Communication ne l’a malheureusement pas formulée…

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