spot_imgspot_img

Traçabilité des grumes : Dans l’attente du guide pratique de marquage

Il faudra attendre quelques jours supplémentaires avant la publication des conclusions de l’atelier de restitution et de validation du guide pratique de marquage du bois, qui s’est tenu le 28 décembre dernier à Libreville.

Un atelier de restitution et de validation du guide pratique de marquage du bois s’est tenu, le 28 décembre dernier à Libreville. Y ont pris part des responsables de l’administration des Eaux et Forêts, des exploitants et industriels forestiers, ainsi que des organisations de la société civile. Cet atelier s’est tenu à la suite d’une mission de terrain de Brainforest. Il s’agissait de restituer les résultats de cette mission, d’analyser les insuffisances constatées dans le cadre légal et réglementaire, recueillir les informations liées au marquage du bois pour l’enrichissement du guide et proposer des actions à venir dans la perspective de l’utilisation du guide. Malheureusement, les travaux n’ont pu être conclus compte tenu de l’importance des débats et du peu de temps imparti. «Les conclusions seront publiées une fois la validation du travail final effectuée par tous les acteurs impliqués», a lancé un participant.

Qu’à cela ne tienne, les résultats attendus sont nombreux avec, entre autres, l’analyse des insuffisances des textes sur le marquage du bois au Gabon. Il s’agit de faire en sorte que ces insuffisances soient réglées dans le cadre de la réforme en cours de la loi forestière. A ces attentes s’ajoute également une identification des actions futures pour la valorisation et l’utilisation du guide. En 2013, sous l’égide de l’Agence d’investigation environnementale (AIE), une étude a été menée dans quatre pays du Bassin du Congo, à savoir le Cameroun, le Congo, la République démocratique du Congo et le Gabon. Toutefois, pour cause d’insuffisance de données et afin de mettre à jour les informations, une équipe de Brainforest parcourt les sociétés forestières pour recenser les différents codes de marquage de grumes et produits dérivés.

L’on dénombre ainsi les sociétés d’intégration verticale, ayant un permis forestier ; ce qui implique la coupe, la transformation et l’exportation du bois. L’autre catégorie est composée de sociétés d’intégration horizontale, qui ont soit un permis forestier sans usine de transformation, soit une unité de transformation sans permis, soit celles qui font juste du négoce c’est-à-dire l’achat et la vente du bois. Toutes ces sociétés créent leurs codes de marquage et les font enregistrer au tribunal du commerce sans nécessairement en référer au ministère des Forêts. D’où l’importance de l’étude actuelle qui a pour vocation de recenser ces différents codes et en faire un outil à la disposition du ministère des Eaux et Forêts, des agents des douanes et de la société civile pour un contrôle plus efficace des grumes sur le territoire national. Cette étude aidera donc à mieux cerner le système de marquage et mieux évaluer la traçabilité du bois.

Exprimez-vous!

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

spot_imgspot_img

Articles apparentés

spot_imgspot_img

Suivez-nous!

1,877FansJ'aime
133SuiveursSuivre
558AbonnésS'abonner

RÉCENTS ARTICLES