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Rupture entre «Majorelle PR & Events» et la présidence de la République

Signée au début de l’année 2015, la convention liant les deux parties, pour la gestion de l’image médiatique d’Ali Bongo en France, s’est arrêtée en novembre dernier.

Présentée comme une des meilleures spécialistes en communication de crise au regard du carnet d’adresses fourni dont elle dispose, Anne Hommel, la patronne de l’agence de communication «Majorelle PR & Events», ne se sera pas longtemps occupée de la communication du président Ali Bongo en France. L’accord liant la présidence de la République gabonaise à cette société a en effet été rompue par la partie gabonaise au tout-début du mois de novembre dernier.

Tout avait pourtant si bien commencé : Majorelle PR & Events avait permis à Ali Bongo de nouer des contacts avec les «majors» de la presse française. Il avait ainsi pu rencontrer, il y a quelques mois, les patrons des grands groupes de presse écrite et audiovisuelle parisiens, notamment les responsables de France Média Monde (RFI, France 24), Europe 1 et Le Figaro (journal proche de la droite). Et il avait été convenu qu’à chaque séjour à Paris du chef de l’Etat gabonais, les micros de ces radios et télévisions lui seraient ouverts. Ce qui fut fait, dans une certaine mesure.

Que s’est-il donc passé ? Les mobiles du désaccord, les raisons de ce désamour restent inconnues des sources idoines, à la présidence de la République et en France. On spécule plutôt : il serait reproché aux communicants de Majorelle PR & Events de n’avoir pas suffisamment assuré la «veille communication», puisque certains articles ou reportages «malencontreux» seraient passés sur le Gabon et le président de la République. Des articles et reportages qui n’ont pas plu «en haut lieu».

Si tout cela semble se confiner au domaine de la spéculation ou de l’extrapolation, il reste que l’efficacité de celle qui a été conseil en communication de Dominique Strauss-Kahn, Jérôme Cahuzac, Anne Sinclair, Matthieu Pigasse ou encore Laure Manaudou, a été rudement éprouvée en août dernier lorsque la presse française (Le Figaro, les journaux Le Monde et Libération, notamment) a fait ses choux gras et tourné en dérision la décision du chef de l’Etat gabonais d’offrir à la jeunesse de son pays sa part d’héritage des biens de son père et, à l’Etat gabonais, deux des hôtels particuliers que la famille Bongo possède en France. Visiblement, Anne Hommel et ses collaborateurs n’avaient pas su «anticiper les événements» en ce qui concerne le suivi opérationnel des relations avec la presse et la gestion image de leur client pour lequel la patronne de Majorelles PR & Events avait si bien organisé la visite parisienne de juin 2015, avec notamment la participation d’Ali Bongo au Salon de l’Aéronautique du Bourget, l’entretien rue de Brienne avec Jean-Yves Le Drian, le ministre français de la Défense, et surtout un entretien à Matignon avec Manuel Valls, le Premier ministre français. Valls ? Tiens, tiens !

Toujours est-il que le contrat entre le Palais du bord de mer et Anne Hommel a pris fin il y a plus de deux mois… bien longtemps donc avant la sortie controversée de Manuel Valls chez Laurent Ruquier («On n’est pas couché») sur France2. Il n’en reste pas moins qu’en tant que spécialiste de la communication internationale, Majorelle PR & Events garde de bons contacts avec de nombreux chefs d’État du continent pour la promotion de leur image en France.

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