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La mise en garde de Ben Moubamba à Chantal Myboto Gondjout

Peu après la mise sous scellés de la célèbre résidence hôtelière pour défaut de paiement d’impôt, l’ancien secrétaire général de l’UPG, ancien membre fondateur de l’Union nationale, a mis en garde la trésorière adjointe de l’UN du danger qu’elle courrait après ses récentes «révélations».

Si l’opinion est encore indécise sur les véritables motivations ayant conduit la Direction générale des Impôts (DGI) à lancer une procédure en «redressement fiscal» contre le Maïsha, pour certains, à l’instar de Bruno Ben Moubamba, l’affaire est entendue : il s’agit de la réplique du pouvoir aux «révélations» faites par la propriétaire de l’établissement le 19 mars dernier. Pour l’ancien secrétaire général de l’Union du peuple gabonais (UPG), après sa sortie, Chantal Myboto – dont la fille a engagé un bras-de-fer judiciaire depuis de longs mois avec Ali Bongo au sujet de son état civil -, a ouvert la porte à des représailles sans précédents. S’il dit ne plus avoir échangé avec la trésorière adjointe de l’Union nationale (UN) depuis son départ du parti politique qu’il a contribué à créer avec d’autres, l’opposant n’a pas hésité à la mettre en garde sur le danger qu’elle courrait désormais. «Vous qui avez le contact direct avec Chantal Myboto Gondjout (qui ne nous parle plus depuis le départ de l’Union nationale), merci de lui dire de la part de Bruno Ben Moubamba qu’Ali Bongo Ondimba et ses mercenaires ont de très mauvaises intentions à son égard en ce moment», a-t-il posté sur sa page Facebook le 23 mars courant. Selon lui, «Ali Bongo veut l’élimination physique de Chantal Myboto via des occidentaux».

Et si le candidat déchu de la présidentielle de 2009 est apparu plutôt sûr de lui, alors que d’autres y ont vu une nouvelle façon de faire parler de lui, plusieurs mois après son éviction manu militari du siège de l’UPG à Awendjé, c’est parce que, a-t-il laissé entendre, il est un habitué des supposées manœuvres répressives du pouvoir en place. Aussi, a-t-il exhorté : «Malgré ce qui nous a opposé, elle est une sœur et doit écouter (pour une fois) le Moubamba qui a échappé à plus d’un projet de mort initié par la galaxie Bongo.» Un brin énigmatique voire quelque peu excessif, Bruno Ben Moubamba a conseillé à la propriétaire du Maïsha de ne «pas faire confiance aux gens parce que ce sont des occidentaux». Pour lui, «certains sont des mercenaires et agissent pour le pouvoir Bongo». Comme quoi, la mise sous scellés de l’hôtel de luxe de l’ancienne égérie d’Omar Bongo, fille du président de l’UN, n’a pas fini de susciter les passions. Même si pour beaucoup, la «politisation» de cette «affaire» à de quoi susciter des questions, les «victimes» l’apprécient désormais comme une stratégie électorale.

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