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Violences postélectorales : Après la CPI, l’enquête de la France !

Une juge d’instruction français vient de décider d’enquêter sur les émeutes postélectorales enregistrées lors du dernier scrutin présidentiel gabonais. L’enquête a été ouverte à la suite d’une plainte déposée, il y a quelques mois, par un ressortissant franco-gabonais. Lequel ressortissant a porté plainte pour arrestation et détention arbitraire.

Décidément les émeutes postélectorales du 31 août dernier ne finissent pas cristalliser l’attention de l’opinion publique, et ce, même à l’extérieur du territoire gabonais. Après la Cour Pénale internationale (CPI) dont une délégation a récemment séjournée au Gabon dans le cadre d’une enquête préliminaire, voila que le parquet français s’invite à la danse. En effet, une juge d’instruction vient d’ouvrir une enquête pour d’éventuels « crimes contre l’humanité » commis peu après la proclamation des résultats provisoires de la présidentielle en le 31 août dernier.

« Aucune investigation n’a été réalisée, il ne peut-être d’emblée considéré que les faits qualifiés de crimes contre l’humanité n’ont pas été commis », a précisé il y a quelques jours la juge. Pour la petite histoire, un ressortissant Franco-gabonais a saisi le parquet français en septembre 2016 et a déposé une plainte aux motifs d’arrestation et détention arbitraire en bande organisée, tortures, tentative d’assassinat et crimes contre l’humanité. Une première en France dans le cas de « crimes contre l’humanité » touchant le Gabon. Soulignons qu’une autre plainte a été déposé auprès de la justice française avec pour chefs d’accusations « séquestration et détention arbitraire ».

Incident diplomatique ?

« Je me demande si on s’imagine le tort immense que l’on inflige à l’histoire des crimes de masse, crimes contre l’humanité et de génocide aux peuples qui ont été victimes, lorsqu’on fait le rapprochement avec ce qui s’est passé au Gabon, c’est-à-dire des violences postélectorales au cours desquelles, malheureusement, des compatriotes ont perdu leur vie », s’est indigné l’Ambassadeur gabonais en poste en France, Flavien Enongoué. Pour le diplomate, il ne fait aucun doute que cette enquête a une visée politique. Affaire à suivre…

Michael Moukouangui Moukala

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