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Grève dans les régies financières au Gabon : Les douaniers se désolidarisent

Ils suggèrent la signature d’un protocole intégrant les revendications pécuniaires et l’atteinte des objectifs de recouvrement des recettes fiscales et non-fiscales.

Les membres de la Fédération des syndicats des régies financières et des administrations assimilées (FESYREFAA) ont entamé lundi une grève illimitée. Les grévistes réclament des arriérés de primes et un retour au système de fonds commun aboli il y a quelques années.

Un appel diversement suivi d’autant plus que leurs collègues du Syndicat autonome des agents de douanes (SAAD) ne sont pas solidaires. A l’opposé, ils souhaitent que le problème soit résolu autrement et non par un arrêt de travail. Ils disent s’appuyer sur le point 6 de la section 8 de l’Union économique de l’Afrique centrale pour expliquer cette option.

«Nous ne sommes pas des adversaires du gouvernement. Le protocole d’accord signé sous le Premier ministre Ona Ondo court jusqu’à ce jour et non celui récemment signé. Au niveau du SAAD, nous acceptons le dialogue parce que nous sommes une force de proposition et c’est par le dialogue qu’on peut trouver des solutions», a précisé Richard Mbagangoye, secrétaire général adjoint de ce syndicat.

Dans leur offre, les membres du Syndicat autonome des agents de douane suggèrent qu’un protocole d’accord soit signé entre le gouvernement et les partenaires sociaux du ministère de l’Economie et du Budget. Lequel protocole devra prendre en compte les revendications portant sur l’ordre pécuniaire par rapport à la réalisation des critères du nouveau mécanisme de gestion de la PSIP et l’atteinte des objectifs de recouvrement des recettes fiscales et non-fiscales prévues au budget de l’Etat.

A en croire Saturnin Odouma, secrétaire général du SAAD, ses camarades et lui revendiquent une «augmentation de primes aux agents proportionnellement aux plus-values réalisées par les administrations financières et que cela entre en vigueur à compter du budget 2018.»

«Au SAAD nous sommes pour le paiement des primes. Pas forcément dans l’immédiat. Le gouvernement a ouvert une négociation, on va discuter. S’il y a une possibilité de paiement à 100% des arriérées, nous sommes d’accord, s’il y a une possibilité de paiement à 50%, nous sommes d’accord. Mais vous savez très bien que ce paiement passe par un protocole d’accord», ajoute le syndicaliste qui estime ces revendications légitimes.

Le SAAD suggère ainsi aux pouvoirs publics un échelonnement réaliste pour pouvoir vider ce contentieux. «Nous avons donc préféré discuter avec l’Etat de sorte que s’il nous doit 100 francs et que dans la caisse il n’y a que 50, qu’il nous donne 25 et on met en place un programme d’échelonnement de paiement d’arriérées», conclut-il.

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