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Enseignement supérieur : Moukagni Iwangou veut sauver l’année académique

Face à une crise sanitaire qui perdure, le ministre de l’Enseignement supérieur veut sauver l’année académique. Le 27 mai il a rencontré les responsables des universités et grandes écoles pour une éventuelle reprise. Celle-ci pourrait se faire via l’enseignement à distance, Covid-19 oblige.

Comment envisager une reprise des cours et sauver l’année académique prise en étau par la crise sanitaire ?

La question était au centre de la rencontre entre le ministre de l’Enseignement supérieur et les responsables des universités et grandes écoles du Gabon ce 27 mai. «Le Premier ministre a prescrit à chaque membre du gouvernement d’avoir à réfléchir sur un protocole de retour ou de reprise normale des activités. A ce titre, il me fallait absolument inviter l’ensemble des acteurs de l’Enseignement supérieur (à proposer des solutions) aussi bien s’agissant des questions pédagogiques, académiques que sociales», a déclaré Jean De Dieu Moukagni Iwangou à l’issue de la rencontre. «Nous devons apprendre à vivre avec le Coronavirus», disait à juste titre le Premier ministre Julien Nkoghe Bekale et pour le ministre de l’Enseignement supérieur, la solution dans son secteur «va être la reprise».

Cette reprise, il l’envisage sous le prisme de l’enseignement à distance. «L’enseignement à distance devient impératif pour nous permettre de régler à la fois la question de la surpopulation de nos facultés et grandes écoles et l’obligation que nous devons absolument observée de la distance entre les acteurs», a dit Moukagni Iwangou. Avec les responsables des grandes écoles et universités, il a donc été question de dresser un état des lieux pour envisager les conditions de cette reprise. Si à l’Institut universitaire des sciences de l’organisation (IUSO), avant la crise, la majorité des cours étaient en cours d’achèvement, dès le début du confinement, a fait savoir la directrice générale, une série de réunion ont servi à orienter les enseignants pour se servir des outils disponibles notamment l’Internet. A l’Institut national des sciences de gestion (INSG), a souligné le directeur général de cet établissement, les cours se sont poursuivis depuis le début de la pandémie. «Nous avions déjà un progiciel qui nous permettait d’organiser notre académie, la programmation des cours, les évaluations et que nous avons naturellement utilisé pour basculer sur l’enseignement à distance. Nos étudiants étaient déjà familiers de ce logiciel depuis plus de 2 ans. Donc, ça été assez aisé à le mettre en œuvre et l’adapter à l’enseignement à distance», a-t-il déclaré.

A l’Université Omar Bongo (UOB), par contre, la situation est peu reluisante. «La Faculté de droit et sciences économiques aujourd’hui est dos au mur car confrontée à de sérieux problèmes structurels», a déclaré Noël Mesmin Soumaho, recteur par intérim. Cependant, a-t-il souligné, «l’administration est parvenue à achever l’année et à publier l’ensemble des résultats dont certains par voie d’affichage avant le confinement, et d’autres en ligne pendant le confinement via une mini application acquise par l’administration décanale». Dans la plupart des cas, les responsables des universités et grandes écoles ont fait état des difficultés des étudiants. Beaucoup ne disposent pas de téléphones intelligents pour suivre les cours mais aussi, l’incapacité de certains enseignants à adopter la méthode d’enseignement à distance.

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