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Le BDP-Gabon Nouveau condamne la réception du dictateur gabonais Omar Bongo par Nicolas Sarkozy

Communiqué de Presse, pour diffusion immédiate

(BDP-Gabon Nouveau, 25 mai 2007) – Le BDP-Gabon Nouveau, mouvement d’opposition gabonais en exil, condamne avec la plus grande vigueur la réception, ce vendredi 25 mai, du dictateur gabonais Omar Bongo par Nicolas Sarkozy.

Le BDP-Gabon Nouveau déplore que le nouveau président français, confirmé au pouvoir il y a à peine une semaine, ait choisi d’inaugurer son règne par l’arrogante affirmation des valeurs mafieuses de la françafrique, valeurs qui nient à l’Afrique son droit à l’humanité et dont le Gabon est non seulement le symbole le plus vil, mais aussi le plus affligeant.

Le BDP-Gabon Nouveau s’étonne qu’un président français démocratiquement élu ait choisi, comme symbole de sa nouveauté, de s’afficher publiquement avec un imposteur comme Omar Bongo, imposteur qui n’a jamais dans son pays été élu démocratiquement et qui ne se maintient au pouvoir depuis 40 ans que par la dictature, la fraude électorale, la corruption, les détournements et le viol d’un peuple totalement paupérisé, et tout ceci avec le soutien inconditionnel de la France.

Le BDP-Gabon Nouveau s’étonne que Nicolas Sarkozy ait si rapidement renoncé aux promesses de « rupture » et de cessation de relations personnalisées avec les despotes africains qu’il a faites à ses concitoyens lors de la campagne électorale, rupture qui supposait la mise au placard des manières et des méthodes mafieuses qui ont de par le passé défini les relations franco-africaines;
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Françafrique mafieuse
En choisissant d’inaugurer son règne avec une rencontre aussi incestueuse, Monsieur Sarkozy semble avoir choisi, non pas d’aider à l’affirmation en Afrique des valeurs démocratiques et humanisantes qui élèvent l’homme, mais bel et bien de travailler à la confirmation de la néfaste politique étrangère de la France héritée de ses prédécesseurs, c’est-à-dire:

– le soutien politique et militaire aux dictateurs africains les plus infâmes, tels cet Omar Bongo, un animal dont les Gabonais ne veulent plus mais que la France continue à leur imposer;

– le statut quo (im)moral qui veut que la France se soit toujours faite complice des abus politiques et humains qui paralysent aujourd’hui l’Afrique et qui l’appauvrissent systématiquement; le Gabon, justement, en est l’exemple le plus anachronique: voilà un petit pays d’à peine un petit million d’habitants, un pays qui fut longtemps l’un des plus riches d’Afrique grâce à un sol et un sous-sol emplis de richesses minières et naturelles telles le pétrole, le bois, le manganèse, l’uranium, etc., mais qui paradoxalement se retrouve aujourd’hui avec 60% de sa population vivant sous le seuil de pauvreté à cause d’un cancre inculte que la France avait installé au pouvoir en 1967;

– la continuité du préjudice françafricain: sous Nicolas Sarkozy, la France, foncièrement raciste et paternaliste, confirme déjà qu’elle n’est pas prête à voir s’ériger en Afrique des régimes démocratiques au sein desquels le droit des peuples nègres au bonheur, à la dignité et au progrès pourrait enfin s’affirmer;

– sa préférence pour une Afrique non démocratique et instable, une Afrique où les guerres civiles et les crises politiques s’enchaîneront continuellement, entretenant une pauvreté et une paupérisation implacables qui permettront à la France, après avoir allumé elle-même, par son obstination, les incendies politiques qui résultent forcément de cette paupérisation, de jouer les pompiers par la suite; c’est la seule méthode que semble connaître la France pour asseoir sa suprématie internationale: se faire complice de l’oppression des peuples africains et ainsi continuer à justifier son illusion de grande puissance mondiale prête à « aider » l’Afrique; il semble que la France, réduite à sa plus simple expression et ne pesant plus lourd sur l’échiquier politique mondial, ne soit plus capable de jouer les épouvantails ailleurs qu’en Afrique, où les nègres se soumettent sans broncher à sa suprématie.

Cette situation doit cesser.

Au moment même où la France affirme pour elle-même les valeurs démocratiques qui élèvent l’humain, nous avons du mal à comprendre que la France refuse ces mêmes valeurs aux nègres. Alors qu’il suffirait à Nicolas Sarkozy de dire à Omar Bongo de foutre le camp du pouvoir pour que ce régime s’écroule, le nouveau président français choisit de renforcer le régime Bongo en affichant publiquement leur complicité: en ce qui concerne le Gabon, Sarkozy a déjà choisi son camp, le camp de la dictature, de l’oppression, des mensonges, des fraudes électorales, du vol, du viol, du népotisme, du despotisme, et de tous les maux qui ont mis à genoux notre pays au cours des 40 dernières années.

Alors même que Nicolas Sarkozy ne doit son élection qu’au patriotisme de Jacques Chirac, qui a choisi, après 12 ans de règne, de ne pas briguer un troisième mandat pour permettre à la France de souffler et de se renouveler en matière d’idées et de générations, Nicolas Sarkozy semble penser que les Gabonais n’ont aucun droit à un tel renouvellement. Or, vu qu’Omar Bongo a déjà annoncé qu’il serait candidat aux élections présidentielles de 2012, Nicolas Sarkozy pense que les 40 ans que le dictateur a déjà passés au pouvoir ne suffisent pas aux Gabonais. Son message est donc clair: Il est pour que Bongo reste au pouvoir non seulement jusqu’en 2012 pour la fin de son mandat actuel (pour un total de 45 ans), mais véritablement jusqu’en 2019 s’il gagne en 2012 (pour un total de 52 ans au pouvoir!). 

Cette situation est inacceptable.

Le BDP-Gabon Nouveau appelle donc sans tarder la France à ouvrir les yeux sur les nouvelles réalités africaines, réalités qui, en Côte d’Ivoire par exemple, ont montré que si des réponses concrètes et libératrices ne sont pas trouvées aux imbroglios politiques, sociaux et économiques qui résultent des relations mafieuses que la France a tissées avec les despotes de ses ex-colonies, c’est dans le radicalisme politique, donc le terrorisme et l’insurrection, que la jeunesse africaine se retrouvera acculée pour espérer un jour se défaire du double joug dictatorial que les complicités franco-africaines ne cessent de vouloir imposer à l’Afrique.

Le BDP-Gabon Nouveau réitère donc ici son indignation et invite la France à se désengager immédiatement du Gabon si elle n’a rien de mieux à proposer aux Gabonais que cette mort lente que constitue la présence continuelle d’Omar Bongo, un criminel déterminé à crever au pouvoir et qui ne s’y maintient que par la fraude, la corruption et la dictature.

Le BDP-Gabon Nouveau maintient que tant qu’Omar Bongo sera au pouvoir, rien de bon ne pourra se passer au Gabon. Le régime Bongo, malgré les voix discordantes, sur 17 ans de multipartisme bancal, d’une opposition aujourd’hui entièrement corrompue, n’a jamais pu, ni su réformer son régime de l’intérieur. Au contraire, il a renforcé sa dictature par la concentration des pouvoirs en ses mains et des modifications abusives de la constitution gabonaise qui lui assurent la présidence à vie. Puisque le Gabon ne peut changer par les voies démocratiques, la solution aux problèmes politiques et économiques de ce pays passe désormais, et nécessairement, par le démantèlement immédiat du régime Bongo. Or, un tel démantèlement n’est possible que si la France se désengage politiquement du Gabon en s’interdisant de se mêler de ses affaires intérieures. Autrement dit, les relations actuelles entre la France et le Gabon sont telles que si demain le peuple se lance dans l’insurrection généralisée pour défaire le régime Bongo, c’est véritablement contre la France que ce peuple finira par mener sa guerre. L’expérience a montré que, pour sauver ses marionnettes en Afrique francophone, la France est toujours prête à utiliser son armée ou à déclarer « démocratiques » des élections frauduleuses qui, en France, ne passeraient pas le test de la démocratie. Voilà ce qui, depuis 1990, a progressivement poussé la jeunesse africaine à haïr la France.

Le Gabon ne veut plus subir sans broncher. Le régime Bongo, donc la France, doit choisir entre un Gabon démocratique, stable et prospère, sans Bongo, et un Gabon ensanglanté et chaotique, à cause de Bongo.

C’est donc les bases d’un vrai partenariat entre la France et le Gabon que nous demandons. Un partenariat fait de respect mutuel et de relations propres à des états modernes opérant dans le cadre des interdépendances naturelles nées de la mondialisation. Nous croyons, au BDP-Gabon Nouveau, qu’un vrai partenariat entre la France, le Gabon et le reste de l’Afrique est possible. Mais pour qu’un tel partenariat puisse s’instaurer, les conditions suivantes doivent être remplies par la France:

1) Consignation à bases de l’armée française, de manière à ne plus en faire un instrument de protection et de restauration des régimes dictatoriaux qui seraient mis en difficulté par des révoltes citoyennes; ceci suppose la cessation immédiate de tout soutien politique, économique et militaire aux dictateurs africains ; Omar Bongo doit donc être immédiatement désavoué par la France et la France déclarer publiquement qu’elle n’utiliserait pas son armée si demain une insurrection armée ou populaire éclatait au Gabon;

2) Laisser les Africains, par des soulèvements populaires ou autres, défaire eux-mêmes les dictatures réfractaires et ériger, à leur place, des institutions plus adaptées aux besoins démocratiques de chacun de nos pays selon un esprit bien africain ; depuis 1990, Omar Bongo a montré qu’il était réfractaire à toute évolution démocratique du Gabon; ceci a conduit les Gabonais à conclure que l’alternance politique au Gabon ne pourra plus jamais se faire par les urnes; ceci veut dire que la seule manière pour les Gabonais de se défaire du régime Bongo passe par des méthodes insurrectionnelles armées et/ou des soulèvements populaires violents; depuis décembre 2005, date à laquelle le dictateur s’est de nouveau imposé au peuple par la fraude, les Gabonais préparent cette insurrection. Il sera donc nécessaire que la France, à défaut de soutenir ouvertement ce mouvement insurrectionnel et/ou populaire, fasse preuve de la neutralité la plus absolue;

3) Respecter la souveraineté des peuples, leur droit inaliénable à désigner leurs propres dirigeants et leur capacité à décider pour eux-mêmes de la destinée de leurs pays; le temps est venu pour le Gabon d’affirmer, comme vient de le faire la Côte d’Ivoire, sa souveraineté;

4) Ne plus apporter de soutien politique aux hommes politiques africains en période électorale. La France est connue pour déclarer, et donc, valider, la victoire des dictateurs africains après des élections truquées alors même que de tels résultats ne passeraient pas le test de la démocratie en France. Pourquoi accepter pour l’Afrique ce que la France serait incapable d’accepter pour elle-même? Le Gabon ne peut plus se permettre la mort lente sous un régime indéracinable dont l’inutilité pour le Gabon n’est plus à démontrer; sous Bongo, le Gabon stagne et régresse; ceci doit cesser;

5) Déclarer la suspension des relations diplomatiques et économiques avec tout pays africain francophone qui aurait à sa tête un président élu dans des conditions douteuses et qui se refuserait à la transparence électorale. Vous en avez une pléthore: Gabon, Togo, Cameroun, Congo Brazza, etc. C’est par un tel geste que la France de Nicolas Sarkozy aurait dû commencer, et elle aurait dû commencer par le Gabon, vu que ce pays est le symbole de tout ce qu’il y a de plus vil dans les relations mafieuses qui sont celles de la Françafrique;

6) Déclarer un embargo économique immédiat contre tout pays avec un président ayant passé plus de 15 ans au pouvoir qui se refuserait à le quitter immédiatement et sans conditions. Ceci impose de faire une liste exhaustive de tous les pays incriminés. Nous pourrions vous aider à faire une telle liste si vous le désirez. Mais quoique vous fassiez, Monsieur Sarkozy, commencez par le Gabon où votre cher  » papa Bongo  » est aujourd’hui détenteur du honteux palmarès du plus ancien président au monde (40 ans au pouvoir, et aucune intention de le quitter de son vivant!); 

7) Geler les fonds et investissements que les dictateurs ont détournés de leur pays et déposés dans des banques et biens français et étrangers. Cet argent appartient aux Africains et il doit être retourné aux gouvernements respectifs de ces pays dès lors que l’alternance démocratique aura été avérée. Omar Bongo dispose en France d’un patrimoine colossal qui n’a d’autres sources que les vols et viols perpétrés à l’encontre de son peuple; ces biens doivent être confisqués et retournés aux Gabonais, qui croupissent aujourd’hui dans une misère inexplicable alors que ce voyou, ce mécréant analphabète qu’est Omar Bongo s’adonne aux vices les plus bestiaux de par le monde; cette situation ne peut plus continuer;

Voilà, Monsieur le Président Sarkozy, le type d’actions concrètes que le Gabon attend de la France, c’est-à-dire un désengagement clair et net des affaires africaines tant sur le plan politique qu’économique. Nous en avons assez de voir le continent décrit comme un continent mendiant alors que l’Afrique est tout sauf pauvre. A l’instar du Gabon qui est riche mais paradoxalement pauvre, la pauvreté africaine est systémique et non systématique. Elle est conjoncturelle et non structurelle. Tout ce dont l’Afrique a besoin, c’est de démocratie et d’état de droit. Or, la démocratie n’est pas possible tant que la France télécommandera de Paris les affaires africaines ou s’affichera comme vous le faites avec des dictateurs: le message que vous lancez est terrible car vous semblez, Monsieur, dire aux Gabonais et autres Africains que pour obtenir leur libération, les Africains devront passer sur le corps de la France. Une manière pour la France de déclarer la guerre aux Africains vu que la seule solution qui resterait alors aux Africains serait celle de la violence, de la révolte, du terrorisme et de la guerre contre les dictateurs, donc contre la France.

Ceci, Monsieur, voudrait dire que vous préfèreriez voir les jeunes Africains se radicaliser et se lancer dans des actions terroristes contre les Français et leurs intérêts plutôt que de lâcher les dictateurs tout en acceptant sans conditions l’éclosion de vraies démocraties en Afrique. Or, nous ne cessons de vous expliquer qu’une Afrique démocratisée et économiquement solvable enrichirait plus la France à moyen et long terme qu’une Afrique sous joug dictatorial dont la France ne tirerait que des richesses épuisables dans le court terme, avec la menace toujours plus grandissante de possibles instabilités capables de compromettre même l’accès aux richesses épuisables. L’heure est venue pour la France d’investir sur l’humain car ne pas le faire consisterait à animaliser l’Africain et à ne le voir que comme une bête de somme que la France exploiterait jusqu’à l’agonie.

Les Gabonais, Monsieur Sarkozy, sont fatigués de mourir de misères depuis 40 ans.

Par conséquent, n’étant plus d’humeur à se laisser abuser par l’animal Omar Bongo, c’est par les armes et l’insurrection que les jeunes gabonais conquerront demain leurs libertés. Dans cette lutte pour la liberté, la France partira forcément perdante car elle perdra non seulement le cœur des Gabonais, mais aussi la stabilité qui aurait permis à ses compagnies et à ses citoyens, dans un Gabon démocratisé et digne, de continuer à servir les intérêts des deux pays, mais dans le contexte d’une réciprocité fructueuse et bénéfique pour tous. Si le Gabon sombre dans l’instabilité et le chaos, ce sera à cause de la France et de Bongo, qui n’ont jamais compris le besoin urgent qu’ont les Gabonais de voir s’établir chez eux un état de droit respectueux de leur dignité.

Il appartient donc à la France de choisir dès aujourd’hui son camp: continuer à soutenir Omar Bongo et risquer une radicalisation des Gabonais qui ne pourraient alors que se livrer à des actes de révolte multiformes, sinon terroristes, pour se libérer, ou choisir le camp de l’avenir et de la jeunesse, et dire tout de suite à Omar Bongo que ni la France, ni la communauté internationale ne sont prêts à voir le Gabon plonger dans la violence à cause d’un seul homme et de son clan de vautours. Car la relation actuelle que la France entretient avec le Gabon n’est pas une relation pour le Gabon, mais une relation personnalisée pour Bongo. La France ne traite donc pas dans ses relations bilatérales avec le Gabon, mais avec un seul homme, Omar Bongo. D’où le fait que Bongo réponde toujours par « je suis à prendre ou à laisser » quand les journalistes lui posent une question sur l’avenir des relations franco-gabonaises. Il est temps que la France choisisse de « laisser » Bongo pour « prendre » le Gabon dans le contexte de relations d’état à état, et non comme actuellement, des relations d’état à homme.

En ce qui concerne notre mouvement et les Gabonais, le choix est tout fait. Nous savons que l’insurrection sera la seule voie du changement au Gabon et nous nous y préparons. Aujourd’hui, ce n’est plus une question de « si », mais plutôt une question de « quand ».

Voilà pourquoi le BDP-Gabon Nouveau continue d’appeler le peuple gabonais à la vigilance et à la préparation. Maintenant que la France s’est dotée d’un nouveau président, et maintenant que ce président semble avoir, en recevant un dictateur comme Omar Bongo, voté pour la continuité de la mort du Gabon, que restera-t-il désormais au peuple gabonais comme espoir de changement démocratique? Maintenant que nous savons Omar Bongo indéboulonnable ni par les voies électorales, ni par la réforme démocratique interne, ni par le désaveu de la France, que reste-t-il d’autres aux Gabonais comme moyen de libération’

La libération du Gabon par voie insurrectionnelle est plus que jamais la seule voie possible. Préparons-nous-y.

Aux aînés, nous disons: « Joignez-vous à vos fils et filles qui demain allumeront le flambeau de la liberté au Gabon ».

Aux jeunes, nous disons: « A vous la responsabilité de façonner, dès aujourd’hui, l’avenir de votre pays; cet avenir ne peut se faire avec Bongo au pouvoir; ceci veut donc dire que chacun d’entre vous, du plus jeune au plus âgé, se doit de devenir un combattant de la liberté; qu’on ne nous dise pas demain que le jeune ivoirien est plus brave que le jeune gabonais; qu’on ne nous dise pas que le jeune gabonais est incapable, comme le jeune ivoirien, de se faire maître de sa propre destinée; qu’on ne nous dise pas demain que par poltronnerie et couardise, le jeune gabonais a laissé un vieillard croulant comme Omar Bongo continuer à tuer ses frères, sa mère, son père, sa sœur, son petit frère, son bébé, et qu’à cause de cette peur que nous avons de mourir pour notre propre bien, nos familles et nos amis auront tous crevé de misère; si l’avenir appartient aux jeunes, alors il est désormais du devoir de tout jeune de se battre pour son avenir et pour l’avenir de son pays ».

Aux Gabonais nous disons: « Qu’on ne nous dise pas demain que nous aurons laissé Omar Bongo régner sur le Gabon 12 ans de plus parce que nous avions peur de mourir; la pauvreté actuelle du Gabon veut dire que beaucoup d’entre vous. d’ici 12 ans, seront morts de misère de toutes façons; si vous devez mourir, mourrez au moins pour une cause noble, celle d’assurer par votre mort, un avenir meilleur pour vos frères, vos sœurs, vos enfants, vos petits-enfants; qui risquent tous de mourir après vous si Omar Bongo reste au pouvoir jusqu’à sa mort; plus que jamais, en nous doit naître l’esprit de sacrifice qui débarrassera le Gabon d’Omar Bongo ».

Aux Gabonais, nous disons encore: « L’heure des claquements de dents et de la déroute pour le régime Bongo a sonné; que ceux qui en ont la capacité physique et mentale se joignent aux préparatifs de combat pour la libération du Gabon. N’attendez pas de voir le Gabon totalement pillé, ruiné, meurtri pour vous rendre compte du devoir qui est le vôtre aujourd’hui de sauver votre pays; éloignez de vos esprits la peur de la mort; défaites-vous de la peur de souffrir; si Omar Bongo résiste jusqu’à aujourd’hui, c’est parce qu’il croit le Gabonais poltron et peureux, parce qu’il pense que son peuple n’a pas de couilles; l’heure est venue de montrer au cancre dictateur que les Gabonais traîneront un jour son cadavre dans les rues de Libreville et le serviront aux chiens »;

Aux Gabonais, nous disons enfin: « Préparez-vous au combat pour la liberté; un jour, dans ce pays nommé Gabon, sera donné le signal de la révolution; un jour, dans ce Gabon, viendra le moment des claquements de dents pour ceux qui ont mené notre pays à la misère, au génocide, à la mort; ils n’ont eu pour vous aucune pitié, aucun sentiment de fraternité; ils vous auront traité comme des animaux en se pavanant dans des Pajeros, yachts et Mystère 20 achetés avec l’argent de votre souffrance. Si, donc, vous êtes un homme, un vrai, faites-vous combattant de la liberté; si vous êtes une femme, une vraie, faites-vous guerrière; si vous êtes un patriote, un vrai, joignez le mouvement pour la libération du Gabon que le BDP-Gabon Nouveau prépare; avec Le Mamba, sa branche armée, et avec vous, Gabonais de toutes origines, de tous sexes et de tous âges qui vous livrerez au combat de la libération nationale, le Gabon s’avancera vers une nouvelle aurore faite de salut, de justice et de dignité pour tous; la démocratie ne viendra au Gabon que par nos propres efforts, nos propres actions, nos propres aspirations ».

Le BDP-Gabon Nouveau fait la promesse suivante aux Gabonais:

Nous défendrons jusqu’au bout nos convictions. Jamais notre mouvement ne se compromettra ni dans des négociations au rabais, ni dans la corruption comme tant d’autres l’ont fait. Pour nous, c’est l’état de droit et la démocratie ou rien.
Nous n’aurons de cesse de travailler au démantèlement du régime Bongo. Nous ne nous ferons donc jamais complice de la mort du Gabon, ce pays que nous aimons tant et que des animaux ne cessent de détruire.
Nous restons fidèles à notre idéal de voir le Gabon débarrassé au plus vite de la malédiction bongoïste; nous réaffirmons donc cet idéal: Bongo Doit Partir, par tous les moyens possibles.
Que ceux qui se sentent l’âme patriote nous rejoignent dans cet ultime combat pour la libération du Gabon. Le BDP-Gabon Nouveau est là: soutenez-le; le Mamba est là: rejoignez-le, pour qu’ensemble, nous soyons encore plus forts, plus déterminés, plus invincibles, au nom de notre si cher pays.

Défendons ensemble notre dignité de Gabonais, pour que personne, demain, ne puisse dire que nous aurons laissé un cancre bestial comme Omar Bongo assujettir tout un peuple, parce que c’était un peuple de poltrons.

Demain doit donc devenir, pour le Gabon, un jour nouveau.

Vive le Gabon, vive la nouvelle république.
BDP-Gabon Nouveau
P.O. Box 3216 TCB
West Orange, New Jersey, 07052, USA

Tel: 973-447-9763 / 973-655-5143
Fax: 973-447-9763 / 973-655-7909
Site: https://www.bdpgabon.org

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Le BDP-Gabon Nouveau (« Bongo Doit Partir, pour la Construction d’un Gabon Nouveau ») est un mouvement politique gabonais de libération nationale en exil dont le siège se trouve dans le New Jersey aux Etats-Unis. Le BDP-Gabon Nouveau (https://www.bdpgabon.org) recherche la suppression du régime Bongo et le départ d’Omar Bongo du pouvoir par tous les moyens possibles. Le Mamba (https://www.lemamba.org) en est la branche armée.

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