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Gabon : Daniel Mengara, président du BDP, préconise de nouvelles réformes pour le Gabon

Daniel Mengara, leader du mouvement politique « Bongo doit partir » (BDP), a fait connaître, à l’occasion d’une téléconférence conduite par M. Pascal Nkoulou, coordonnateur national de cette formation politique en quête de reconnaissance, une batterie de réformes institutionnelles susceptibles, selon lui, de conduire le Gabon à une véritable démocratie.
 
Le coordonnateur national du mouvement politique « Bongo doit partir » (BDP), Pascal Nkoulou, a conduit ce mardi 31 juillet à Libreville, une conférence de presse au cours de laquelle les différents représentants des médias nationaux et internationaux ont eu l’occasion de poser directement, par téléphone, des questions au président de ce mouvement, Daniel Mengara résidant actuellement dans le New Jersey aux Etats-Unis d’Amérique.

Au-delà du fait que le président du BDP Nouveau, Daniel Mengara, conseille au président de la République gabonaise, Omar Bongo Ondimba de «choisir entre un départ honoré par la sanction véritablement démocratique des gabonais, et une sortie amenée par le chaos révolutionnaire d’une population qui lui signifiera dans la rue et par des violences diverses son ras-le-bol», l’homme de New Jersey préconise les réformes suivantes :

1- Réformer la constitution gabonaise afin de la ramener, au minimum, à celle de 1990 telle que négociée lors de la conférence nationale en y ajoutant des garde-fous qui empêchent à qui que ce soit de la modifier sans passer par un référendum populaire;

2- Réduire de manière systématique les pouvoirs du président de la République, quel qu’il soit en redistribuant la plupart de ses prérogatives au parlement et au gouvernement en faisant en sorte que le premier ministre soit élu à l’assemblée nationale afin d’éviter l’arbitraire qui veut que ce poste soit toujours occupé par un Fang ;

3- Donner une totale indépendance à la Cour constitutionnelle en faisant en sorte que ses membres soient élus par les magistrats et avocats et non nommés par décision politique ;

4- Donner aussi une parfaite indépendance à la commission électorale dont le président doit être élu nationalement et les représentants provinciaux et départementaux localement ;

5- Faire appel à l’ONU en tant qu’organisme neutre afin de venir faire un nouveau recensement de la population, établir de nouvelles listes électorales et organiser indépendamment des élections générales plus crédibles au Gabon ;

6- En fin, au bout du processus de ces réformes, qui ne doivent pas durer plus d’une année, selon Mengara, il faudra tout simplement prononcer la dissolution immédiate des institutions existantes et leur remplacement, après l’élection générale, par les institutions réformées pour donner plus de crédibilité au président qui sera élu quel qu’il soit.

Il sied d’indiquer que dans ses réponses, le Dr Daniel Mengara n’a pas voilé ses ambitions de prise de pouvoir par «tous les moyens» (sic).

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