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Gabon : 32,7 milliards de créances annulées au profit de la forêt gabonaise

Le ministre gabonais des Finances, Paul Toungui, a récemment signé avec l’ambassadeur de France, Son Excellence Jean Marc Simon, un accord pour la conversion d’une créance de 32,7 milliards de francs CFA envers la France au profit de la mise en œuvre d’un Programme sectoriel forêt environnement.
Le Gabon et la France ont récemment conclu un accord de conversion de créances en fonds pour la protection de la forêt gabonaise. Le Gabon représenté par le ministre des Finances, Paul Toungui, et la France par son ambassadeur SE Jean Marc Simon, ont signé un accord pour la conversion d’une créance de 32,7 milliards de francs CFA en fonds pour la mise en place d’un programme sectoriel forêt environnement (PSFE) visant à la protection durable de la forêt gabonaise.

En effet, la mise en place du PSFE permettra de gérer de manière efficace et durable la forêt gabonaise, qui génère, hors pétrole, 60% du PIB national. L’ambassadeur de France a expliqué que « le PSFE est destiné à améliorer la gouvernance de la filière bois, à promouvoir la gestion durable des exploitations forestières, à mieux gérer les parcs nationaux (…) et à valoriser les nouvelles opportunités offertes au niveau international par le développement des services environnementaux », relève le quotidien l’Union.

Le représentant français a également insisté sur la portée écologique du PSF en rappelant le rôle écologique primordial joué par la forêt du Bassin du Congo. Car, «sa diversité biologique est remarquable et son rôle dans la régulation du climat mondial primordial du fait de sa capacité de stockage du gaz carbonique, principal gaz à effet de serre d’origine humaine».

Cette conversion de créance de 32,7 milliards de francs CFA en fonds pour la mise en place du PSFE est une réponse des promesses du président français Nicolas Sarkozy lors de sa visite au Gabon, le 27 Juillet dernier, et cours de laquelle il s’était rendu avec le président Bongo à la forêt classée de la Moanda et s’était prononcé sur l’importance économique et écologique des ressources forestières du Gabon.

Rappelons que l’exploitation illégale du bois dans le Bassin du Congo représenterait un manque à gagner annuel de 10 à15 milliards d’euros, d’où l’importance d’une gestion responsable et durable d’un tel patrimoine pour le développement économique du Gabon.

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