Sous l’égide du Centre national de transfusion sanguine (CNTS), en présence de son directeur, le Dr Léonard Kouegnigan Rerambiah, les agents militaires de la garde républicaine participent depuis lundi à l’acte bénévole du don de sang, dans le cadre du projet « donner du sang sauver une vie », visant à réduire la morbidité et la mortalité, notamment dues au VIH/Sida et au paludisme, contribuant ainsi à la diminution de la mortalité maternelle et infantile qui est étroitement liée aux anémies et aux hémorragies sévères.
Selon le Dr Ghislaine Nkone Asseko, Directrice adjointe du CNTS, « l’état major dirigé par le Général Grégoire Kouna, participe activement, par l’entremise des agents de son bataillon militaire au don de sang. En effet, ces dernières années, les agents viennent en masse donner leur sang volontairement. Car, il aide au plus fort les malades qui sont dans le désespoir et en quête de sang de bonne qualité ».
Pour plusieurs agents interrogés, c’est toujours avec un grand plaisir qu’ils viennent au CNTS, car pour eux, donner du sang peut éviter de nombreuses tragédies dues à l’insuffisance de poches de sang, en cas de besoin au service d’urgence, surtout pendant les périodes festives.
L’occasion leur est également donnée pour établir un bilan médical gratuitement.
On rappelle qu’en mai 1975, la 28ème session de l’Assemblée mondiale de la santé, dans sa résolution WHA 28.72, recommandait aux Etats membres de promouvoir les services nationaux de transfusion sanguine, basés sur des dons volontaires et bénévoles et de promulguer des lois devant les régir.
Le Centre national de transfusion sanguine a été créé par décret présidentiel, le 6 novembre 1982, avec pour rôle primordial, de collecter du sang et d’organiser la distribution des produits sanguins à l’échelle nationale.
