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Gabon : Bongo enterre la petite hache de guerre avec la France

Sarkozy et BongoLe président gabonais a choisi le prétexte de la visite officielle au Gabon des deux émissaires du président Sarkozy, le Secrétaire Général de l’Elysée, Claude Guéant et le Secrétaire d’Etat français à la Coopération, Alain Joyandet, pour réagir sur la crispation des relations franco-gabonaises du mois de mars. Il a tenu à sensibiliser la presse et les autorités françaises sur la bonne gestion des relations de coopération post-coloniale, qui unissent les deux pays, au cours d’un entretien qu’il a accordé à la presse nationale et internationale ce dimanche 13 avril 2008, en présence de ses hôtes, des plus hautes autorités de l’Etat gabonais, et des membres de son gouvernement.

Pour le président gabonais, « si on veut parler de la France et de ses anciennes colonies, il faut remonter à 1960, lors des indépendances. Mais bien avant, on était des colonies françaises, et quand on est devenu indépendant, il y a des accords qui ont été signés. On ne peut pas fouler ces accords du pied, ni les critiquer parce qu’il y a un nouveau Monsieur l’Afrique à la rue Monsieur. Mais, il a osé…nous attendons ».

 » Si vous voulez signer un acte de décès…il y a des occasions pour le signer, Sarkozy passera, Bongo passera, lui passera, la France restera, le Gabon restera, nous avons déjà assisté à ce genre de numéro, je crois qu’il se trompe d’époque et de personnes », a poursuivi le président de la République du Gabon, en présence des autorités françaises, à la tête desquelles se trouvait le Secrétaire Général de l’Elysée et le Haut représentant de France au Gabon, Jean Marc Simon.

Passant en revue des propos malveillants qui ont été proférés par des Français (autorités et presse) concernant sa personne et sa gestion du pays, le président de Bongo s’est voulu sobre, mais sans ambages sur ces attitudes qu’il a jugées ridicules et rétrogrades.

« Quand Mitterrand est arrivé à la tête de la France, d’aucuns ont pensé qu’il y allait avoir des bouleversements, des changements, avec un président socialiste de gauche, mais au contraire, il était venu en visite d’Etat au Gabon, je suis allé en visite, non pas visite tout court, mais visite d’Etat. Je suis allé à Paris, il est venu au Gabon, et Mitterrand c’était Mitterrand. Et on a essayé de faire la même chose avec Sarkozy, lui demandant pourquoi il tenait à aller au Gabon, qu’il y a un monstre, un corrompu, un dictateur qui dirige le Gabon sans partage…je ne sais pas ce que vous Français entendez par « sans partage ».

« Au Gabon il y a toutes les institutions, l’Assemblée nationale, le Sénat, la Cour Constitutionnelle, un président de la République, un Vice-président de la République, un premier ministre chef du gouvernement. Si vous prenez la Constitution gabonaise, vous ne verrez pas qu’il y a un seul homme, président fut-il, élu par ses compatriotes, qui a le monopole du pouvoir. Je ne peux pas répondre à un ministre. Ici, pour répondre à ces propos, c’est le Conseil des ministres qui s’est prononcé. La presse est libre non seulement en France, mais aussi au Gabon, et elle va être plus que libre au Gabon, mais nous Africains, nous avons un certain sens de l’honneur, de l’amour propre, on ne s’attaque pas aux gens pour dire des choses, quand on est petit, on agit comme tel, et quand on est grand, on agit en grand », a argumenté Bongo Ondimba.

Condamnant fermement l’attitude irresponsable du « Monsieur Afrique » sortant, le président gabonais a tenu à rappeler la ligne de conduite des personnalités publiques, fussent-elles de nationalité française, gabonaise ou appartenant à un autre Etat: un sens de la retenue, de la maîtrise des rouages de la diplomatie et même de la gestion des informations interétatiques dans l’exercice de leurs fonctions, qui plus est, quand on est appelé à occuper un poste de ministre.

Une occasion propice pour le président gabonais de se prononcer sur l’état des relations de coopération entre la France et le Gabon face aux émissaires de son homologue français, venus en quête d’une normalisation des relations entre les deux pays, après les expulsions des étudiants gabonais de la France.

« Quand on est membre d’un gouvernement, des propos à l’emporte-pièce ne doivent pas être de mise, quand un ministre veut parler, surtout d’un autre pays, il faut qu’il tourne sept fois sa langue, peut-être la septième fois, il s’apercevra que ce qu’il allait dire c’est un leurre,… ce n’est pas Bongo. Les relations entre la France et le Gabon sont privilégiées, mais de grâce n’allez pas croire que parce que nous faisons désormais une politique dans le sens de la diversification de notre économie, que l’ouverture à d’autres partenaires viendrait bouleverser les choses entre la France et le Gabon », a précisé Bongo Ondimba.

Tout en minimisant cet incident, ce dernier pense néanmoins que la succession des événements qui l’ont provoqué, de l’expulsion des étudiants gabonais de France, aux propos vexatoires à son endroit, tout porte à croire qu’il s’agissait bien d’un complot. Cependant, a-t-il poursuivi, l’heure est venue pour dissiper ces égarements et il est plus que jamais temps pour les uns et les autres de prendre leurs responsabilités, et de bien examiner le contexte du changement des relations entre la France et l’Afrique.

Exprimez-vous!

  1. Bongo est irrémédiablement un imbécile, il est irrécupérable, Bongo est de la vielle école, l’école de la françafrique, l’école du néocolonialisme. Il n’y aura jamais de progrès, de développement, d’évolution vers la modernité au Gabon. Bongo est trop naïf pour comprendre la politique internationale. Le niveau de Bongo est primaire, comment voulez-vous qu’il analyse avec brio une thèse universitaire, puisqu’il n’a pas le niveau requise. Il ne pense que la France, ne rêve que de la France et vie que pour faire plaisir aux français. Lorsque l’on compte le nombre de mépris que Bongo a reçu de la part de « ses amis » français, alors que Bongo est toujours à ramper devant les français, on finit par ce demander si Georges CUVIER n’avait pas « raison » lorsqu’il disait avec mépris à propos du nègre: « Les nègres restaient enchaînés à l’esclavage et aux plaisirs des sens. […] La forme de leur crâne les rapprochaient, plus que nous, quelque peu des animaux ». Bongo fait tout pour lui donner raison. Ses grimaces caméléonesques contre la France lors de la diffusion sur France 2 étaient que la manifestation d’un cocu humilier. Il a suffit de deux émissaires de Paris pour que Bongo rentre dans les rangs, et recommence ses singeries pour faire plaisir aux français. BONGO est la honte de l’homme noir.

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