Le chef de l’Etat gabonais, Omar Bongo Ondimba, en route pour son pays, après avoir pris une part active aux travaux de la quatrième Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (TICAD IV) à Yokohama (Japon) effectue, depuis mardi, une visite privée à Dubaï, marquée au fond par une forte tonalité de la diplomatie des affaires, à en croire l’agenda présidentiel comportant de nombreux échanges avec les personnalités du économique et commercial, en particulier, le président de Dubaï World, le Sultan Bin Sulayem, avec lequel ils ont longuement devisé dans une atmosphère détendue et conviviale dès son arrivée – ainsi qu’ils l’avaient déjà fait ensemble au mois d’avril dernier, lors de la visite de son hôte, en terre gabonaise – pour évoquer son réel intérêt à promouvoir des investissements privés d’envergure dans le secteur des Services gabonais, jugés rentable, riche surtout en opportunités d’emplois massifs et de création de richesses, à l’instar de la Zone franche de l’île Mandji identifiée de nouveau comme étant une priorité du Groupe émirati Dubaï World.
La scénographie de cette visite privée du président de la République gabonaise, Omar Bongo Ondimba à Dubaï, a prévu de multiples contacts avec les opérateurs économiques, à partir de mercredi, avec les déplacements au cœur des installations de la Zone franche de Dubaï. Dans la foulée, il visitera l’impressionnant port de Jebel Ali, ainsi que le projet immobilier Nakheel et la Palme de Dubaï. Du coup, visiblement, à ce stade, les perspectives de coopération bilatérale, à commencer par ce domaine vital de l’économie et des affaires, sont prometteuses.
