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Gabon: Des plantations à la périphérie de Libreville pour « joindre les deux bouts » dans certains ménages

Plusieurs responsables des ménages vivant à Libreville reconnaissent, parallèlement avec leurs activités professionnelles respectives, posséder des plantations de cultures vivrières aux abords de la capitale, où ils se rendent tous les week-ends Pour, disent-ils « joindre les deux bouts ».
« Chaque année, et ce depuis longtemps, je fais toujours une plantation à Nzamaligué sur la route de Donguila, car le salaire que je gagnais lorsque je travaillais encore ne me permettait pas de nourrir aisément ma nombreuse famille», affirme Albertine Ngadou, administrateur de santé à la retraite qui déclare avoir eu dix maternités.

Les arguments d’Alain Roger Moundounga, instituteur dans un établissement privé de la place, sont quasiment similaires « S’il faut uniquement compter sur nos maigres salaires, surtout à l’heure où la vie devient de plus en plus chère, on ne peut pas bien nourrir sa famille à Libreville. Nous sommes bien contraints de nous adonner aux activités agricoles pour joindre les deux bouts. Moi, sauf cas de force majeure, tous les week-ends je vais à Nkoltang sur la Nationale 1 où se trouvent mes plantations ».
Toutefois, le revenu à priori, n’est pas la principale source de motivation car nous avons également un enseignant de l’Université Omar Bongo qui dit avoir des plantations au PK 68 de Libreville.

Par ailleurs, si certains, comme nos deux premiers témoins, se limitent à une agriculture de subsistance, d’autres, par contre, cultivant sur des grandes surfaces, avouent commercialiser leur production. C’est le cas de Ruffin Mayila, agent du ministère des finances, qui affirme qu’« avec mes enfants qui m’épaulent, je cultive la banane en grande quantité à la Remboué que j’écoule sur place à la maison. Je n’ai même pas besoin d’aller au marché. Les clients sont mes proches ».

Enfin, un huissier de justice, dit disposer de vastes champs d’ananas dont les fruits sont vendus dans les différents carrefours de la Ville.
En rappel, malgré les vastes forêts, l’autosuffisance alimentaire reste l’un des défis majeurs du Gabon.

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