Certains agents de la radio africaine Africa N°1 s’impatientent quant au paiement de leurs décomptes finals par le nouvel acquéreur de cette chaîne de radiodiffusion continentale rachetée par la Libyan Jamahiriya Brodecasting (LGB).
Selon certains journalistes, qui essaient d’analyser froidement et rationnellement la situation, aucun licenciement collectif n’a été opéré à Africa N°1, comme tentent de faire croire leurs collègues.
« Il faut d’abord reconnaître qu’une certaine presse à sensation a fait état d’un licenciement collectif. Il ne s’agit pas d’un licenciement massif en tant que tel. Il s’agit par contre d’un licenciement de fait parce qu’Africa N°1 a été rachetée par une nouvelle société qui, en principe, est sensée signer de nouveaux contrats avec les agents qu’elle désire récupérer. Maintenant, ceux qui ne seront pas reconduits pourront prétendre à leurs décomptes finals», a expliqué un journaliste d’Africa N° 1 qui a requis l’anonymat.
On rappelle qu’au niveau des parts, la Libyan Jamahiriya Brodecasting détient 52% d’actions, l’Etat gabonais 35% et les privés 13%.