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Gabon : La société civile demande plus d’engagement pour lutter contre la drogue

Libreville a célébré le 26 juin dernier la Journée mondiale contre la drogue avec de nombreuses manifestions, des conférences, des exposés et des missions de sensibilisation contre la consommation et le trafic de drogues. A cette occasion, le président de l’association gabonaise de lutte contre la toxicomanie « Agir pour le Gabon », Alphonse Louma, a appelé à la mise en place d’une réelle politique des pouvoirs publics pour lutter efficacement contre le trafic de drogues et la recrudescence de sa consommation dans nos sociétés.

A l’instar de la communauté internationale, le Gabon a célébré le 26 juin dernier la Journée mondiale contre la drogue par de nombreuses conférences et campagnes de sensibilisation de la population autour du thème retenu cette année « la drogue contrôle t-elle ta vie, ta ville ou ta communauté? Pas de place pour la drogue ».

Le président de l’association gabonaise de lutte contre la toxicomanie « Agir pour le Gabon », Alphonse Louma, a donné une conférence de presse à cette occasion pour alerter les autorités sur l’urgence de la mise en place d’une politique de sensibilisation, répression et de réinsertion active pour un recul effectif et significatif de la consommation et du trafic de drogues au Gabon.

« Il faut une réelle volonté politique de la part des autorités du pays pour lutter efficacement contre le phénomène de la drogue afin que nous puissions accéder à un monde sans drogue et équilibré » a affirmé monsieur Louma.

Accompagné par le directeur général de l’Office central de lutte anti-drogue (OCLAD), Victor Mounanga, et le président de l’ONG « Kourone favorable à la vie saine », Valéry Mbondjo, le président d' »Agir pour le Gabon » a dénoncé le manque de budgets de l’Etat pour juguler la toxicomanie au Gabon et indexé le manque d’intérêt des pouvoirs publics à cette cause.

Le directeur général de l’OCLAD a proposé le développement des antennes provinciales de lutte anti-drogue sur l’étendue du territoire nationale pour circonscrire le phénomène.

« En plaçant des antennes provinciales au niveau national, je crois que nous aurons la main mise sur tous ce qui touche à la drogue » a expliqué Victor Mounanga.

Les orateurs ont notamment appelé à une extension de cette politique de lutte de proximité à l’échelle internationale, par la constitution d’une chaîne d’intervention de lutte anti-drogue au sein de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC), de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC) ainsi que de l’Union Africaine (UA).

Il a par ailleurs été demandé l’organisation d’un atelier de réflexion réunissant les acteurs de cette lutte et les experts de la tutelle pour identifier les différentes actions préventive, curative et répressive qui doivent être menées sur le territoire national afin de faire reculer la toxicomanie et ses répercussions sanitaires, économiques et sociales au Gabon.

Une série d’émissions télévisées de sensibilisation ont accompagné les actions de cette journée mondiale contre la drogue.
La session extraordinaire de l’Assemblée générale des Nations unies (UNGASS) en 1998, consacrée au problème mondial de la drogue, avait fixé des objectifs relatifs à la production agricole de drogues illicites pour 2009.
A un an de l’échéance fixée en 1998, il s’avère que la situation mondiale des productions agricoles de drogues illicites est loin d’avoir été résolue, que ce soit par voie d’éradication ou par voie de substitution. Ni la destruction physique des récoltes de coca, de cannabis ou d’opium, ni les programmes de développement alternatif n’ont permis de faire diminuer les superficies couvertes par chacune des trois principales plantes à drogue.
Dans de nombreux pays du continent, cette journée a donné lieu à la destruction publique de grandes quantités de drogues saisies. Dans d’autres pays, des opérations exemplaires d’intimidation et de sensibilisation ont été organisées. En Chine, six trafiquants de drogue ont été publiquement exécutés à titre d’exemple pour les préposés à ce commerce illicite.

C’est en 1987 que l’Assemblée générale des Nations Unies a adopté une résolution visant à combattre la consommation et le trafic de drogues. La Journée du 26 juin fut alors consacrée à ce combat international.

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